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Le kiosque du 21.04.17: Prince 1 an plus tard – Une fille nommée Allah – Erdogan x Giuliani

 

 

 

  • Wikileaks à nouveau menacé

    Les procureurs du gouvernement débattent sur l’éventualité de déposer plainte contre des membres de Wikileaks concernant les fuites de câbles diplomatiques et documents militaires diffusées en 2010, et enquêtent également pour déterminer si le groupe a commis a un crime en révélant les outils de piratage de la CIA.
    Sous le président Obama, le Département de Justice avait décidé de ne pas poursuivre Wikileaks pour avoir révélé les documents ultra-secrets – une décision qui aurait pu mener le gouvernement à poursuivre en justice des organes de presse pour la publication d’informations confidentielles (…) On ne sait pas si les procureurs s’intéressent également au rôle joué par Wikileaks l’année dernière dans la publication des emails du Comité National Démocrate et du président de la campagne d’Hillary Clinton, John D. Podesta, qui ont été, selon les autorités américaines, ordonnés par le gouvernement russe.

     
    A retenir: La « bromance » entre Julian Assange et Donald Trump, qui a marqué les derniers mois de la campagne présidentielle est terminée. Contrairement à son prédécesseur, Barack Obama, qui avait été plutôt clément envers Wikileaks – pas Julian Assange – la nouvelle administration pourrait poursuivre l’organisation, et ouvrir le voie à la pénalisation d’autres organes de presse qui ont beaucoup travaillé ces dernières semaines grâce aux fuites de la Maison Blanche et des Agences de Renseignement.
     
    * « US again weighing Wikileaks charges » – The Washington Post

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  • Des parents autorisés à appeler leur enfant Allah

    Zalykha Graceful Lorraina Allah a finalement un nom.

    Après une bataille juridique de 23 mois, l’Etat de Géorgie à finalement publié un acte de naissance à ce nom, après avoir initialement rejeté la requête de la famille parce que le nom de famille ne correspondait ni à celui du père, ni à celui de la mère.
    Elizabeth Handy et Bilal Walk ont porté plainte contre l’Etat pour obtenir le droit d’appeler leur fille – née le 25 mai 2015 – comme ils l’entendent.
    L’Etat a finalement accepté.
    « C’était une revendication importante pour les droits des parents et une victoire amplement méritée pour Elizabeth et Bilal » explique la directrice de l’association ACLU de Georgie, Andrea Young.
    Young and Handy, qui vivent à Atlanta et ne sont pas musulmans, expliquent avoir choisi le prénom de ZalyKha pour sa noblesse – Les Musulmans seraient en effet offensés d’un tel choix.
    Un imam d’Atlanta, Plemon El-Amin a affirmé jeudi qu’aucun musulman n’appellerai sa fille « Allah », et a conseillé aux parents de ne pas le faire. Parce que les Musulmans pensent qu’il n’existe aucun autre dieu que Allah, tout prénom qui contient « Allah » doit être accompagné d’un préfixe de « serviteur ou création d’Allah » pour éviter la confusion et l’idée que quelqu’un prétende être dieu.

     
    * « Georgia relents, allows couple to name their young daughter ‘Allah’ «  – Atlanta Journal Constitution

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  • Giuliani a rencontré Erdogan

    Fin février, alors que les Etats-Unis et le reste du monde s’adaptaient au président Trump et que la Turquie travaillait à renforcer les pouvoirs du président Recep Tayyip Erdogan, ce dernier a accepté de rencontrer des visiteurs américains. Parmi les invités, Rudolph Giuliani, l’ancien maire de New York qui a représenté Mr Trump pendant sa campagne, et un autre avocat, Michael Mukasey, qui était ministre de la justice sous le président George W. Bush.Le but de la visite de Mr Giulinani et Mr Mukasey était extraordinaire: Ils espéraient obtenir un accord diplomatique à travers lequel la Turquie défendrait les intérêts américains dans la région. En échange, les Etats-Unis s’engageaient à relâcher deux clients, Reza Zarrab, un businessman turc emprisonné pour corruption à Manhattan, et un proche d’Erdogan. (…) Certains analystes ont suggéré que si Mr Zarrab était libéré et retournait en Turquie, Mr Erdogan serait plus enclin à se ranger derrière les intérêts américains dans la Moyen Orient. (…)Le problème Zarrab n’est pas une affaire d’Etat » explique Hasan Yalcin, directeur de recherches stratégique pour un think tank proche du gouvernement turc, « ce n’est pas un problème sur lequel l’Etat truc se concentre, et la relation entre l’Etat turc et Zarrab n’est que spéculation

     
    * « Why Giuliani was granted a Meeting with Turkey’s President » – The New York Times

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  • Prince, un an après


    Prince est mort il y a un an, et le quotidien de sa ville natale, le Star Tribune de Minneapolis, dans le Minnesota, lui a rendu hommage en une: « Il était l’un des nôtres et il le reste. C’est certain« 

    Ces 365 derniers jours, de superbes peintures murales, des marathons radio de 24 heures et un florilège d’hommages locaux ont essayé de remplir le vide. Mais la mort de Prince le 21 avril dernier a eu un impact émotionnel sur les Twin Cities [Minneapolis et Saint Paul] bien plus important que la victoire des Twin Cities aux World Series [Championnat américain de baseball] de 1991. Si c’était la jubilation, [la mort de Prince] est l’opposé. »C’est comme si une bombe avait explosé » raconte l’ancien batteur Michael Bland. « C’est difficile de quantifier la perte ici dans sa ville natale ».

     
    * « Never Letting Go » – Star Tribune

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  • Construction et Immigration à Los Angeles.

    Eddie Ybarra et Francisco Martinez ont tous les deux la quarantaine, travaillent côte à côte à la construction des murs des deux nouveaux condos dans le quartier de downtown à Los Angeles. Ils conduisent leur pickups pour aller travailler, le garent dans un parking adjacent et tous les deux prennent leur pause déjeuner autour de 10 heures du matin.

    C’est tout ce qu’ils ont en commun.

    Ybarra, né à L.A., mène le style de vie de la classe moyenne depuis plus de vingt ans, appartient à un syndicat de charpentiers, gagne 40 dollars de l’heure en plus d’une retraite, d’une assurance maladie et des congés payés.
    Martinez, né à Guadalajara au Mexique, travaille pour un contracteur qui n’est pas syndiqué, installe des panneaux de métal et autres pièces détachées pour 27,5 dollars de l’heure. Il n’a aucune retraite, sa couverture santé n’assura pas sa famille et dispose de cinq jours de congés payés par an.
    L’histoire de ces deux hommes montre le changement radical qui a placé la construction au centre du débat national sur le déclin des emplois ouvriers et la vision du président sur l’immigration.

     
    A retenir: A Los Angeles, les métiers du bâtiment, autrefois occupés aux deux tiers par des ouvriers blancs et syndiqués est devenu en quelques décennies un secteur dominé dont la plupart des ouvriers sont latino, non syndiqués et qui repose beaucoup sur l’immigration.
     
    * « Why L.A. construction work pays less today » – Los Angeles Times

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La unes des quotidiens

Published in Immigration Les Unes du jour Revue de presse