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Bloomberg BusinessWeek: Le fabuleux destin d’Under Armour

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Autrefois petit poucet de l’équipementier sportif, la marque Under Armour, créée il y a tout juste vingt ans dans la banlieue de Washington D.C est passée cette année devant Adidas, avec des ventes qui devraient atteindre 5 milliards de dollars en 2016.
Son président et fondateur, Kevin Plank, 45 ans, ne cache pas son ambition de devenir le leader sur le marché américain. Il doit pour cela battre le géant Nike, dont le chiffre d’affaires est encore six fois plus important que sa compagnie.

Son crédo: aggressive, young and fearless
Sa stratégie: Créé une chaîne de production locale, qui produise en plus petite quantités à la demande (local for local manufacturing) plutôt que d’importer en grandes quantités d’Asie.
Sa location: Baltimore. Depuis 1998, Plank a installé ses bureaux dans la ville de la côte est américaine, et voudrait y construire un complexe de production/vente de 400 000 m2, qui représente cinquante patés de maison, à Port Covington, un ancien terminal ferroviaire reconverti en centre commercial.
La construction d’un pan entier de la ville prendrait vingt ans.

« Port Covington est un example de l’influence croissante des entreprises sur la planification des villes » nous explique Bloomberg BusinessWeek. Un projet qui pourrait rebooster une ville marquée par une criminalité rampante, pauvreté et violences policières.

Le projet, qui couterait des milliards de dollas à Under Armour, devrait également être financé par des réductions d’impôts de la ville, estimées à 500 millions, qui empêcherait la subvention de tout autre développement urbain dans le reste de la ville. Les critiques parlent du projet de Port Covington comme d’un « Disneyland » à Baltimore plus que d’un projet de réhabilitation urbaine qui manque dramatiquement à la ville.

Published in A lire dans la Presse Economie Sports