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The Boston Globe: « Vous feriez mieux d’être parfaite si vous êtes une femme et voulez être président »

Le constat est sans appel pour Madeleine May Kunin, gouverneure du Vermont entre 1985 et 1991: la prétention d’une femme à la fonction suprême de l’Etat est autrement plus difficile que d’être sénatrice ou Secrétaire d’Etat, deux positions qu’a successivement occupé Hillary Clinton et au cours desquelles elle disposait d’une opinion plutôt favorable – respectivement 58% entre 2001 et 2009 et de 66% entre 2009 et 2013 .
Cause à effet ou non, sa côte de popularité a chuté dramatiquement ces trois dernières années depuis qu’elle annoncé qu’elle se présenterait aux élections présidentielles américaines de 2016. Elle dispose aujourd’hui de 38% du soutien populaire.
Comment expliquer cette chute dans les sondages alors qu’elle n’a occupé aucune fonction publique depuis 2013?
Selon Kunin:

Nous attendons énormément d’une femme président. Quasiment la perfection. Le moindre faux-pas est décuplé. Si l’on compare la négligence dont a fait preuve Clinton avec ses emails avec chacunes des activités délibérérement trompeuses de Trump que ce soit Trump University, ses banqueroutes, et les plaintes de ses vendeurs, toujours impayés à l’heure d’aujourd’hui. Les hommes semblent porter confortablement leurs défauts et les électeurs sont plus enclins à pardonner aux hommes politiques leurs erreurs: « Les hommes resteront toujours des hommes » mais les femmes, elles, se doivent d’être des déesses

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