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Comment l’Etat Islamique a construit un réseau mondial de terroristes

 

Le New York Times publie ce matin l’interview d’un prisonnier allemand, Harry Sarfo, parti l’année dernière rejoindre les soldats de l’Etat Islamique en Syrie et arrêté lors de son voyage retour, exigé par les services secrets de l’organisation qui ont vu en lui une recrue de choix pour continuer la lutte dans son pays. 
« L’objectif est une attaque massive et simultanée de la Grande-Bretagne, de la France et de l’Allemagne. »

A l’origine de cette campagne de terreur mondiale, une unité appeleé EMNI qui combine les forces de police internes et des branches opérationnelles situées partout dans le monde, sous l’autorité du porte parole et chef de propoagande en Syrie, Abou Mohammed al-Adnanicerveau présumé des attentats du 13 novembre à Paris.
Organisée géographiquement avec des « Services secrets aux affaires Européennes, « affaires Asiaitiques », « Affaires arabes », elle a « carte blanche pour le recrutement et l’envoi d’agents » quelques soient « leur statut au sein de l’Etat Islamique ».

Selon Mr Sarfo, les agents cachés en Europe utiliseraient davantage de nouvelles recrues considérées comme « des intermédiaires » entre les futurs terroristes et les organisateurs. Plus difficiles à identifier car ayant peu ou aucun antécédents avec les groupes radicaux, ils auraient plus actifs dans les dernières attaques terroristes que les autorités veulent bien le reconnaitre.
« Ce sont souvent des ‘nouveaux Musulmans’ récemment convertis » affirme le prisonnier allemand qui est passé de simple pratiquant à activiste notamment à cause d’un passage en prison qui l’a radicalisé.

Pour se rendre en Syrie, les futurs recrues achèteraient des billets d’avion aller-retour pour des stations balnéaires du Sud de la Turquie, pour détourner les soupçons des autorités locales et celles de leur pays d’origine, et de là, partiraient pour des séjours d’entrainement dans le désert jusqu’à l’étape finale, le serment d’allégance, les yeux bandés, devant Abou Mohammed al-Adnani.
Sarfo a complété seulement deux des 10 étapes que compte la formation avant d’être recruté avec d’autres confrères allemands pour le tournage de vidéos de propagande. Témoin du meurtres de prisonniers syriens dans un seul « but cinématographique », il a commencé à douter de son engagement auprès de l’EI.

Enfin, deux lieutenants seraient aux mains du recrutement, de l’organisation et la logisitique des attaques terroriste sur le sol européen, Abu Souleymane, dit « le Français », né dans l’hexagone et d’origine algérienne ou marocaine, agé d’une trentaine d’années et Abu Ahmad, un syrien, entre 30 et 40ans, qui aurait directement organisé et financé le transport de certains de terroristes liés aux attaques du 13 Novembre.

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Published in A lire dans la Presse Monde