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Revue de presse du vendredi 23 septembre

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La nouvelle pub de Clinton
Les femmes et Trump, une histoire d’amour!

#Nofilter
Hier, certains acolytes de Donald Trump ont surpassé l’indécence de leur patron en « disant tout haut ce que tout le pense tout bas ».
Commençons donc par le congressman républicain de Caroline du Nord Robert Pittenger qui réagissait à propos des émeutes qui ont marqué la ville de Charlotte les nuits précédentes, et affirmé que cette violence avait été provoquée par des manifestants « qui haïssent les blancs parce que les blancs réussissent et pas eux ».
Des commentaires qui ont suscité de nombreuses critiques qui se sont terminés par des excuses publiques du politicien (« Je m’excuse envers ceux que j’ai offensé et j’espère qu’on retrouvera la paix et le calme ») et une reformulation politiquement correct de ses propos: « Mon intention était de discuter le manque de mobilité économique dans la population afro-américain à cause de mauvaises politiques »

On part ensuite dans l’Ohio, ce swing state que Trump doit absolument gagner et où se sont rendus deux journalistes du Guardian pour interroger Kathy Miller, responsable de la campagne du candidat républicain dans le comté de Mahoning, dans le cadre d’une série d’interview vidéos « Anywhere but Washington series« .
Ils ont frappé fort pour cette deuxième édition dans laquelle Mme Miller affirme « qu’il n’y avait pas racisme avant qu’Obama soit élu président », qu’il est responsable des « gens avec des armes, des quartiers violents, des citoyens irresponsables » avant de rejoindre les conclusions de Robert Pittenger: « Si vous black est vous n’avez pas réussi depuis cinquante ans, c’est votre propre faute … Si l’on regarde ces cinquante dernières années, où on en est arrivés? et pourquoi? (…) Quand est-ce qu’ils vont assumer la façon dont ils vivent? L’heure a sonné et c’est bien que Mr Trump soulève le problème »

Kathy Miller s’est ensuite excusée avant de démissionner dans la journée. Espérons que son entourage ait la présence d’esprit de lui offrir l’essai de Ta-Nehisi Coates, « Between the World and Me » (bizarrement traduit par « Une colère noire » en français).


« Snapchat election »

https-%2f%2fblueprint-api-production-s3-amazonaws-com%2fuploads%2fcard%2fimage%2f220104%2fscreen_shot_2016-09-22_at_2-18-34_pmBonne initiative de Snapchat, l’application qui cartonne auprès des jeunes qui s’est associée avec l’association Democracy Works et son service d’inscription aux élections en ligne, Turbo Vote, pour lancer une campagne de sensibilisation auprès des jeunes.
Après le « Youtube election » en 2008 et le « Twitter election » en 2012, Snapchat, qui touche chaque 41% des 18-34ans, a mis profit sa plateforme d’échange de vidéos dans laquelle apparaissent des célébrités, Jared Leto ou Jimmy Fallon qui encouragent les jeunes à s’inscrire.


Safety Check à Charlotte

Certains utilisateurs de Facebook ont pu recevoir des notifications de leurs amis ayant activé le Safety Check près de Charlotte en Caroline du Nord, c’est la première fois que Facebook met en place ce système pour des émeutes, originellement appliqué de catastrophe naturelles puis à des attentats. Une décision étrange d’autant plus que la ville en état d’urgence, était sous couvre-feu hier soir.
Selon un représentant de Facebook, ce serait des manifestants présents à Charlotte qui auraient activé le système.

La lettre au président
Hier le président Barack Obama a lu devant les leaders du Sommet des Nations Unies pour les réfugiés et les migrants, l’émouvante lettre écrite par un jeune Américain de 6 ans originaire de New York, Alex, qui propose d’adopter Omran Daqneesh, ce garçon syrien rescapé d’un bombardement à Alep au mois d’Août dernier.

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Aleppo Media Center

La photo du petit Omran, complètement ébetté, le visage ensanglanté, assis sur une chaise d’ambulance avait choqué et ému le monde entier en une de tous les quotidiens, symbole des victimes innocentes d’un conflit qui dure depuis maintenant cinq ans.

Dans sa lettre adressée à Obama, que la Maison Blanche a rendu public, Alex demande au président « d’aller le chercher et [de] le ramener », lui signale qu’il peut se « [garer] dans l’allée ou dans la rue et [il les] attendra avec des fleurs et ballons. » Mais surtout, « on lui offrira une famille et il deviendra notre frère. Catherine, ma petite soeur lui attrapera des papillons et des libellules. Dans mon école, j’ai un copain de Syrie, Omar, et je te le présenterai et on pourra jouer tous ensemble. On pourra l’inviter aux anniversaires, et il nous apprendra un autre langage »

Maison Blanche
Maison Blanche

Le geste d’Obama aura eu le mérite de faire parler de rendez vous important des Nations Unies et de mettre en avant la générosité de certains américains devant les attaques et insultes que Trump ne cesse de lancer contre ces migrants ou encore que Trump Jr compare à « des skittles qui peuvent vous tuer »

 

 

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