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Le Kiosque du mardi 11 octobre

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Sécession chez Républicains

Après le « pire débat présidentiel de l’histoire » – ils ont été mis en place lors des élections de 1960 qui opposaient Richard Nixon et JFK – les journaux revenaient ce matin sur la principale information d’hier, la défection de Paul Ryan de la campagne de Donald Trump.

Paul Ryan, le running mate de Mitt Romney aux élections de 2012 et Donald Trump ont eu des relations plus que difficiles ces derniers mois: Le porte-parole des Républicains n’a cessé de condamner les dérapages de Trump sans jamais retirer son soutien officiel, ce que d’autres Républicains ont pourtant commencé à faire dès cet été.

Souvent critiqué par Trump, moqué par Breitbart News, sifflé samedi lors d’un rally organisé dans le Wisconsin après avoir demandé à Trump de ne pas y participer à la suite des propos orduriers qu’il a tenu dans la fameuse vidéo, Paul Ryan a finalement pris la décision de continuer à soutenir son parti mais pas son candidat.
Devant la pression de certains collègues républicains, Ryan n’a ni retiré son soutien, ni déclaré qu’ils ne voterait pour Trump, contrairement à d’autres, mais son geste en a toutes les apparences et sous-entend pour beaucoup que Clinton devrait remporter la Maison Blanche.

Le New York Times a noté que la moitié des candidats républicains en difficulté en vue d’une (ré)élection au Sénat ou à la Chambre des Représentants s’étaient distancés de Trump, et que ceux dont la victoire était assurée, étaient restés derrière leur candidat.
A savoir maintenant si la défection de certains aura des conséquences favorables au niveau électoral ou si les électeurs chercheront à punir ceux qui ont abandonné le navire.


L’un des modérateurs insulté 

The Daily Dot rapportait hier les insultes proférées pendant et après le débat à l’encontre de l’un des modérateurs, Anderson Cooper, présentateur sur CNN et ouvertement gay et que Trump a plusieurs fois accusé lui et sa collègue, Martha Raddatz, d’interrompre, de poser trop de questions ou de remettre plusieurs fois et fermement à sa place.
Les deux modérateurs ont été actifs durant le débat en essayent de pousser les candidats à répondre aux questions posées et bien notés par la presse en général

 

Samantha Bee sur le deuxième débat

 

« C’est nous contre le reste du monde »

« Trump a complètement viré BreitBart«  titrait hier Buzzfeed News après la diffusion de la dernière campagne publicitaire du candidat intitulé Nous contre le reste du monde. « La position revancharde de Trump est un signe qu’il retourne satisfaire le coeur de sa base, même si elle est incapable de lui offrir la victoire, une attitude qui ne devrait pas non plus attirer les électeurs dont Trump a besoin pour gagner.

Donald Trump
Donald Trump

 

 

Fausse affiche publicitaire avec Glenn Beck et le logo de HRC
Fausse affiche publicitaire avec Glenn Beck et le logo de HRC

Glenn Beck, un tea-partisan pour Hillary

Glenn Beck s’est imposé chez les médias conservateurs après la victoire d’Obama en 2008, lorsque les Tea Party se sont développés un peu partout dans le pays, en s’imposant comme l’un de leur porte parole sur Fox News jusqu’à ce qu’il créé son propre réseau de télé-internet, The Blaze en 2011.
Beck est un « anti-Trump » depuis le début de sa candidature et a appelé ses supporteurs à ne pas voter pour lui le 08 novembre prochain en déclarant que si Hillary Clinton doit gagner, « qu’il en soit ainsi » parce que « au moins c’est un choix moral et éthique »

 

Foreign Relations aussi

Un autre magazine, Foreign Relations crée en 1970 par Samuel Huntington, l’auteur du fameux « Choc des Civilisations » paru en 1996, s’est rangé derrière la candidate démocrate en déclarant que « la présidence de Donald Trump est l’une des plus grandes menaces à laquelle doit faire face l’Amérique, et le porte drapeau des Républicains, le pire candidat d’un grand parti dans l’histoire du pays ».
C’est la première fois que le magazine soutient officiellement un candidat.

 

Notorious RBG vs Kaepernick

Ruth Bader Ginsburg, la plus âgée des justices de la Cour Suprême des Etats-Unis qui aime réagir à l’actualité, même si sa position l’oblige à beaucoup de discrétion, a critiqué hier le mouvement de protestation lancé par Colin Kaepernick – rester assis ou un genou à terre lors de l’hymne national qui ouvre chaque manifestation sportive aux Etats-Unis. « Je pense que c’est idiot et irrespectueux. Je dirai la même chose pour ceux qui me demandent mon opinion sur la fait de brûler les drapeaux. Je pense que ce n’est pas une bonne chose à faire, mais je ne mettrai personne en prison pour cela (…) Ce que je ferai c’est essayer de comprendre les revendications qu’ils expriment en agissant de la sorte »

 

 

 

 

 

 

 

Published in Revue de presse