Skip to content →

Le kiosque du lundi 17 octobre 2016

Ce diaporama nécessite JavaScript.

On commence par des rires avec Saturday Night Live qui est revenu sur le débat de dimanche dernier avec beaucoup d’humour

Donald Trump n’a pas vraiment apprécié, a attaqué le show « chiant et pas drôle » et « les médias [qui] truquent les élections »

Trump et « The Big Rig »

On l’avait compris depuis plusieurs semaines déjà, si Trump perd les élections, ce sera à cause des médias qui ont « truqué les élections » en soutenant largement sa rivale, Hillary Clinton.

Des propos incendiaires qui viennent envenimer la colère et la frustration de sa base électorale déjà très aigrie. Le New York Times a publié sur Facebook une vidéo d’un meeting du candidat républicain à Cincinnati, où l’on entend le public s’adresser aux journalistes et caméramans présents dans la salle: « Dites la vérité! Dites la vérité! » dans des témoignages de défiance sans précédent selon le correspondant sur place.

Les quotidiens du pays s’inquiètent d’une rhétorique qui pourrait jeter le doute sur le résultat des élections, surtout que Trump à laisser entendre que les bureaux de vote pourraient également être l’objet de « trucages ».
En remettant en cause l’intégrité même du système démocratique, Trump s’aligne ici avec la stratégie de Poutine et de Wikileaks qui vide a déstabiliser le système démocratique dans son ensemble pour créer le chaos le jour J. Mike Pence a assuré que les Républicains accepteraient le prochain président, mais qu’en est-il des électeurs les plus remontés?

Trump le prédateur et Clinton Profil bas

Neuf femmes se sont manifestées pour dénoncer les attouchements et baisers déplacés de Trump ces dix derniers jours, relayées par différents médias (Le New York Times, le Washington Post et The Guardian) et qui ont été systématiquement reniés par l’intéressé.
Il reste quelques irréductibles autour du candidat républicain à l’instar de Rudolph Giuliani « qui croit son ami quand il dit qu’il ne l’a pas fait » ou de Newt Gingrich qui a tout même exprimé sa frustration.
De son côté, Hillary Clinton fait profil bas, de peur de se retrouver à devoir justifier le comportement de son mari lorsqu’il était gouverneur de l’Arkansas et président des Etats-Unis.

 

« C’est assez, qu’importe le troisième débat »

Pour Michael Cohen du Boston Globe, on a atteint le point de non retour et la tenue d’un troisième débat présidentiel n’a aucune raison d’être pour Hillary Clinton dont la dernière performance, « devant la crudité, l’ignorance et le manque d’élégance de Trump » peut-être considérée comme « l’une des plus extraordinaires de l’histoire politique moderne ».
Ni la candidate démocrate, ni le public américain ne devrait subir cette nouvelle humiliation au cours de laquelle il « va utiliser toutes les théories du complot, même les plus ridicules (…) accuser Hillary Clinton d’avoir tué Vince Foster ou diriger un cartel de drogues en Amérique Centrale » pour essayer de la discréditer.
Pourquoi ne pas être soumis à un test sanguin avant ce troisième débat comme Trump l’a suggéré samedi, en accusant Clinton d’avoir des pris des drogues avant le second débat?

Qui veut voter pour les Third Parties?

Pour John Oliver et nombres de journalistes américains, aucun électeur ne devrait voter pour les « Third Parties » de Gary Johnson et Jill Stein.

 

Des études sur Bob Dylan

Un professeur de Lettres Classiques de Harvard a connu une célébrité éclaire et une reconnaissance de fait depuis que le chanteur américain a remporté le Prix Nobel de Littérature la semaine dernière. Ce dernier enseigne dans la Faculté des Arts et des Sciences un séminaire de première année intitulé « Bob Dylan » dans lequel « examine le phénomène culturel, littéraire et musical dans la culture populaire des 55 dernières années ». Le comité chargé de valider les cours a d’abord refusé d’intégrer cet enseignement avant d’être convaincu et de le proposer à ses étudiants à partir de 2004.

Mort de la mère de Kalief Browder

C’est l’une des histoires les plus tragiques que New York ait connu ces dernières années, celle du suicide de Kalief Browder, un jeune afro-américain de 22 ans, arrêté six ans plus tôt, en mai 2010 pour un de vol de sac à dos pour lequel il a toujours clamé son innocence. Il est resté trois ans à Rykers, l’une des prisons les violentes du pays, dans le nord de Manhattan incapable de payer les 3 000 dollars de caution et pris ensuite dans les méandres du système judiciaire new yorkais. Après plusieurs tentatives de suicides, de passages à l’hôpital psychiatrique, il a été retrouvé pendu dans sa chambre en juin 2015.
Sa mère qui avait réussi à attirer l’attention sur les conditions de détention de son fils (coups à répétition de la part des gardiens et des prisonniers, malnutrition, deux ans d’isolement) grâce notamment à un profil dans le New Yorker, est décédée hier d’une crise cardiaque.
Le rappeur Jay Z, qui avait rencontré Kalief après sa sortie de prison, a produit un documentaire sur la calvaire du jeune homme qui sera diffusé en janvier prochain sur la chaîne câblée Spike

 

 

Published in Revue de presse Videos