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Le Kiosque du mercredi 14 décembre 2016

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Le département de l’Energie protège ses employés contre Trump

L’administration Trump, qui n’a jamais caché ses doutes sur le Global Warming, « une propagande des Démocrates » selon certains Républicains, a fait passer la semaine dernière au département de l’Energie un document de 74 questions, dont l’une des requêtes, plutôt inhabituelle, est d’obtenir les noms de tous ceux qui ont participé à la mise en place de politiques environnementales contre le réchauffement climatique.
Comme l’explique une journaliste de NPR:

L’équipe de Trump veut les noms des employés et contractuels qui ont participé à des discussions sur le climat à l’ONU ces cinq dernières années. Elle exige également les emails de ces meetings.

Une demande qui a inquiété les treize mille fonctionnaires de l’agence qui craignent d’être l’objet d’une chasse aux sorcières ou d’une purge de la part de leur futur Secrétaire, Rick Perry, qui a affirmé en 2011 vouloir tout simplement se débarrasser de l’agence et qu’il doit désormais diriger.
Ces employés fédéraux sont protégés par des lois interdisant de licencier des individus pour leur appartenance politique.

Extrait du questionnaire envoyé par l’équipe de transition de Trump au Departement à l’Energie américain

Le porte parole du département, Eben Burnham-Snyder a fermement refusé hier:

Nos effectifs, y compris les contractuels et les employés de nos laboratoire constituent le piler du Département à l’Energie et du travail nécessaire que l’Agence apporte au peuple américain. Nous allons respecter le professionnalisme et l’intégrité scientifique ainsi que l’indépendance de nos laboratoires et ce à travers l’ensemble du département.
Nous fournirons toutes les informations publiques disponibles à l’équipe de transition. Mais nous ne fournirons aucun nom d’individus à l’équipe de transition.

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Un autre oléoduc du Dakota du Nord fui

Les craintes des environnementalistes et tribus autochtones devant la construction de l’oléoduc du Dakota Access qui a été suspendu – pour le moment – par l’administration Obama, étaient fondées.
Le Huffington Post rapporte lundi que l’oléoduc de Belle Fourche, à 200 km au nord de Standing Rock, aurait déversé 500 000 litres de pétrole pur dans un lointain affluent de la rivière Missouri. 150 000 litres se seraient également déversés au pied d’une colline difficile d’accès, selon le Département de la Santé de l’Etat.
La fuite, découverte le 5 décembre dernier par un propriétaire de la région, n’avait pas été détectée par la compagnie en charge du contrôle et le sécurité de l’oléoduc.
Les opérations de nettoyage sont en cours ainsi qu’un enquête pour déterminer les raisons de la fuite.
En janvier 2015, un autre oléoduc de la même compagnie avait fui déversant 100 000 litres de pétrole dans la rivière du yellowstone et contaminé l’eau potable de la ville de Glendive dans le Montana.

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Slate créé un outil pour empêcher la diffusion des fake news

Il s’agit d’un « nouvel outil » créé par Slate et géré par les éditeurs de Slate pour aider les internautes à « identifier, discréditer et plus important combattre la prolifération des infos bidons. » 
C’est une extension de Google Chrome appelée « This is fake » – inutilisable sur internet Explorer, ni Safari ou Firefox.

Le point de vue n’est pas seulement de repérer les infos bidons, vous le savez lorsque vous les voyez. C’est pour vous rappeler qu’à chaque fois que vous voyez des infos bidons dans votre fil d’information, vous avez l’opportunité de stopper une circulation « virale » à l’intérieur de votre réseau et au delà.

L’outil de Slate permettant d’éviter la diffusion d’infos bidons sur les réseaux sociaux et internet. « This is fake »

C’est un projet participatif qui ne réussira que si les internautes jouent le jeu et dénoncent les fake news qu’ils en voient.
Le problème c’est que les gens qui lisent les quotidiens sérieux et vérifient leur sources sont moins à même de tomber dans leur fil d’infos Facebook, Twitter ou dans leur moteur de recherche sur des sites d’infos bidons.
Ceux, au contraire, qui sont adeptes de ce genre d’intox, a accepter que ce qu’ils pensent être vrai est faux. Pour les aider, Slate donne une définition précise de fake news: ce sont des histoires qui veulent à des articles d’information mais dont les « évènements clés » ont été inventés par leur auteur.

The Press Register – Edition du mercredi 14 décembre 2016

Sauf que comme le rapporte The Press Register ce matin, 81% des adultes ne s’entendent même pas sur la définition de ce que sont les faits.
Enfin Slate s’engage à appliquer les mêmes standards de contrôle aux intox « libérales » et « conservatrices » et espère que les utilisateurs s’en serviront pas pour discriminer les opinions qui ne sont pas les leurs.

 

Published in fake news Green Revue de presse