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Le kiosque du vendredi 6 janvier 2017

Le mois de la Trumprésistance à New York

New York est entré dans une ère de Trumprésistance ce mois-ci avec l’organisation de dizaines d’évènements de protestations contre le président-élu et de soutien aux organisations dans la ligne de mire des Républicains: des spectacles au profit de Planned Parenthood dont une soirée « Nasty Women Bad Hombres« , des manifestations le jour de l’investiture de Trump, dont la Women’s March on NYC, et avant, des expositions, des cercles de poésie, et autres charités pour soutenir les communautés immigrées.
La liste complète est disponible sur le Gothamist.

Parmi les manifestations anti-Trump, la plus importante, la « Women’s March on Washington », aura lieu le lendemain de l’investiture du président-élu, le samedi 21 janvier, autour du Lincoln Memorial de Washington D.C.
Une initiative née d’un post Facebook mis en ligne le lendemain de la victoire du candidat républicain et qui devrait 150 000 femmes après avoir reçu les permis nécessaires pour pouvoir se rassembler dans la capitale.

La quotidien local et gratuit du Washington Post, Express, a consacré son édition d’hier aux origines du mouvement de cette fameuse « Women’s March on Washington » et illustré en une, des manifestants qui forment le symbole … masculin.
Ils se sont rendus compte de leur erreur le matin-même, se sont immédiatement excusés sur Twitter, avant de corriger leur erreur et d’imprimer les bonnes copies.

Express – Edition du 5 janvier 2017

Les lecteurs se sont moqués de cette erreur aussi grosse mais ont appelé la direction du journal à être clément avec les responsables.

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Planned Parenthood en danger

La mise à mort d’Obamacare va impliquer des coupes budgétaires immenses de la part de l’Etat Fédéral envers de nombreuses associations et organisations de la santé, notamment Planned Parenthood, le planning familial américain, a annoncé hier le porte parole de la Chambre des Représentants, Paul Ryan, depuis le Capitol Hill.
L’organisation reçoit chaque année deux cent millions de dollars d’aides fédérales utilisées dans des centres qui offrent aux plus démunies des tests dépistages de maladies sexuellement transmissibles, de cancer de l’uterus, et examens gynécologiques, tous gratuits.

Paul Ryan était incapable d’expliquer hier ce qui remplacerait Obamacare parce « qu’ils attendent que l’administration Trump soit mise en place, que Tom Price soit confirmé et devienne le Secrétaire d’Etat à la Santé » et il n’en sait pas davantage le temps que prendront la mise en place et l’adaptation des marchés de l’assurance maladie aux nouvelles mesures. Donc vingt-deux millions d’Américains sont condamnés à perdre leur assurance santé, sans savoir quand ils pourront en souscrire une autre et surtout s’ils auront les moyens de le faire.
La seule certitude aujourd’hui, c’est la course effrénée des Républicains pour se débarrasser de la réforme de la santé d’Obama, quelles qu’en soient les conséquences.

 

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Vanity Fair continue la provoc avec Trump

Ce n’est pas la photo torse nu de Chris Pratt qui a retenu l’attention des lecteurs de Vanity Fair dans leur dernier numéro de février sorti cette semaine mais le tweet incendiaire de Trump à l’encontre du magazine qui a été mis en couverture, à côté des aisselles de l’acteur. Trump avait critiqué le magazine après qu’il ait publié une critique gastronomique catastrophique sur le restaurant Trump Grill de la Trump Tower de New York, « peut-être l’un des pires restaurants des Etats-Unis ».

Est-ce que quelqu’un s’est intéressé aux très mauvais résultats du magazine Vanity Fair. En chute libre, des gros problèmes, mort! Graydon Carter [le rédacteur en chef] aucun talent, il va se faire viré!

https://twitter.com/nickbilton/status/816839486348763136?ref_src=twsrc%5Etfw

Ce n’est pas la première fois que Vanity Fair honore les tweets de Trump. En mai 2016, ils avaient déjà publié l’une de ses attaques, cette fois-ci au creux de l’aisselle d’Amy Schumer:

Le magazine Vanity Fair ne va pas du tout bien. C’est devenu de pire en pire au fil des ans et il a perdu presque toute son [sic] ancienne allure

 

La querelle entre le milliardaire new yorkais et le rédacteur en chef, Graydon Carter remonte selon Eater aux années 80 lorsque ce dernier a commencé à surnommer Trump, un « rustre aux petits doigts » dans les pages du magazine satirique Spy puis à Vanity Fair où il est entré en 1992 – Trump n’a jamais fait la couverture du célèbre magazine.
La relation se serait envenimée après les critiques de Trump sur les « bad food restaurants » dont a été propriétaire Carter, le Waverly Inn, le Monkey Bar et le Beatrice, des restaurants speakeasy du tout-Manhattan.

Les assauts de Trump ont été provoqué par une série de moqueries publiées dans Vanity Fair en 2013 sur les cheveux de l’homme d’affaires, l’un de ses points sensibles.

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Donald Trump trash son propre show

Les tweets de Donald Trump sont comme un livre ouvert, ils mettent à nu le président-élu des Etats-Unis d’Amérique, et montrent combien il est préoccupé par sa célébrité et par ce que les gens influents pensent de lui.
Il peut être également être vicieux s’il se sent trahi, comme il l’a fait ce matin avec Arnold Schwarzenegger, le nouveau présentateur de The Celebrity Apprentice, l’émission dont Donal Trump est toujours le producteur et qui l’a propulsé au rang de star au cours des quatorze saisons qu’il a animé sur NBC.
Les critiques n’ont pas aimé la prestation de Schwarzie, et Donald Trump a bien entendu réagit en essayant de défendre la prestation de l’ancien acteur comparée à la sienne, « une machine à audience » avant de le laisser tomber parce qu’il a voté pour Hillary et Kasich.
Belle leçon de courage.

Published in Revue de presse