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Le kiosque du samedi 7 janvier 2017

Wikileaks, pas à un paradoxe près

L’organisation spécialisée dans la collecte et la diffusion de fuites d’informations a dénoncé hier sur Twitter l’administration Obama et la CIA pour avoir « fait passer illégalement des informations TOP SECRET//du Renseignement à NBC pour des raisons politiques avant que le président-élu ait pu les lire ».

Jeudi, un agent du renseignement a informé NBC News des conclusions du rapport commandé par Barack Obama qui confirme l’ingérence russe dans les élections présidentielles, avant sa publication officielle vendredi.
Un pied de nez au président-élu qui n’a été briefé que hier, et qui a par ailleurs demandé aux comités de la Chambre et du Sénat en charge du renseignement de déterminer comment est-ce que la chaîne d’infos avait obtenu ces informations confidentielles.

De nombreux internautes se sont interrogés sur les motivations de Wikileaks, qui fait pourtant de « la protection de la liberté d’expression et sa diffusion par les médias » l’un des principes de son travail. L’organisation s’est défendue en expliquant que ces informations n’étaient pas des fuites puisqu’elles ont été données par l’administration Obama.

Ils accusent le président sortant de vouloir pousser les médias à adhérer à la thèse de l’ingérence russe dans les élections présidentielles, à laquelle Wikileaks ne croit pas. Les dénonciations de l’organisation sont de plus en plus similaires à celles de Donald Trump et des Républicains contre le parti démocrate, Barack Obama et les médias. 

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Hillary Clinton, future maire de New York?

Le journal conservateur Newsmax a annoncé mercredi que Hillary Clinton pourrait se présenter aux élections de New York City en novembre prochain. Elle serait poussée par les élus démocrates de la ville qui n’apprécient guère l’actuel maire, Bill de Blasio, à la traîne dans les sondages, et qui sont convaincus qu’elles remporteraient facilement le mandat. 

« Des conseillers de Clinton pensent que Trump va se planter lors de son premier mandat, et l’encourage à rester dans la course si elle pense se représenter à la Maison Blanche en 2020 »

La rumeur n’a pas été commentée par l’entourage de l’ancienne candidate mais elle a fait son chemin dans les médias et reprise jeudi dans le New York Times:

La perspective a un côté évident, voire romanesque:  se présenter à la mairie de New York City cette année mettrait face à face Hillary Clinton et le maire Bill de Blasio, un démocrate qui managé sa campagne en 200o, et si elle remportait, elle serait responsable de la ville natale du président-élu Donald Trump, une situation susceptible de créer des années d’affrontements entre les deux anciens rivaux.

Hillary Clinton a été sénatrice de l’Etat de New York entre 2001 et 2009, années au cours desquelles elle a acquit une grande popularité auprès des habitants et des démocrates. Elle a largement remporté les primaires démocrates en 2007 contre Barack Obama (57% contre 40%) et contre Bernie Sanders (57% contre 43%) en 2016. Aux dernières élections présidentielles, elle a remporté New York City avec une victoire record de 79% des votes.

Même s’il est quasiment sûr que Clinton ne se présentera pas, les médias conservateurs continuent à propager la rumeur qui est née sur un de leurs sites dix jours après la défaite de la candidate.

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Elizabeth Warren, en course pour 2018

Bonne nouvelle pour les démocrates et progressistes et peut-être moins pour le président-élu, la sénatrice du Massachusetts, Elizabeth Warren a annoncé cette semaine qu’elle allait se représenter aux élections de mi-mandat qui auront lieu en 2018. Warren a été l’une des plus ferventes critiques du candidat républicain pendant la campagne, notamment sur Twitter, où il l’a régulièrement surnommé « Pocahontas ».

Personne ne s’attendait à ce que 2017 débute de cette façon. Ce n’est pas le combat que nous espérions lutter.
Mais c’est le combat qui nous attend. Et les habitants du Massachusetts ne m’ont pas envoyé à Washington pour me défiler et jouer la morte alors que Donald Trump et son équipe de milliardaires, de racistes et de banquiers de Wall Street assomment les  travailleurs de notre communauté et de ce pays.

Ce n’est pas le moment d’abandonner.

 

Published in Revue de presse