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Le kiosque du mardi 17 janvier 2017

INAUGURATION WEEK

Une cérémonie simple à l’image du président-élu

La cérémonie d’investiture du président-élu, à laquelle personne ne veut chanter et qui devrait être boycottée par une quarantaine de représentants démocrates sera l’une des plus modestes de ces dernières décennies.
A l’image du futur président.
Selon Mike Allen, Trump aurait commencé les répétitions de son discours du 20 janvier qui reprend les points importants de celui prononcé le soir de sa victoire aux élections, notamment la promesse d’être le président de tous les Américains, « même ceux qui ne l’ont pas soutenu, et qui ne le soutiennent toujours pas ».

Le discours sera court et simple, sa parade ne durera que 90 minutes, et il n’assistera qu’a trois balls d’inauguration. Enfin il devrait prêter serment sur la Bible utilisée par Abraham Lincoln et par Barack Obama.

Un million de supporters de Trump sont attendus autour du National Mall vendredi contre 1,8 millions pour Barack Obama il y a huit ans.

 

Le fantasme des incidents le jour du « DeploraBall »

A la veille des élections présidentielles, de nombreux médias conservateurs avaient prévenu les électeurs de la présence de groupes d’auto-défense et volontaires pro-Trump pour vérifier le bon déroulement des votes, et éviter toute fraude ou débordement –  fantasme qui a tourné court puisque leur candidat a remporté le scrutin.

Les mêmes désirs de violence semblent réapparaître ces derniers jours sur des sites alt-right, comme Breitbart, qui offre ce matin « un guide définitif pour bloquer les terroristes qui veulent gâcher l’investiture de Trump ». « Ces terroristes » appartiennent à un groupe dont nous avons parlé hier, #DisruptJ20, qui préparent le rassemblement de « 75 groupes anarchistes, socialistes et communistes ».

Breitbart, « dont la mission est d’exposer les gauchos qui haïssent ce pays et ses valeurs » est très sérieux sur ces menaces et appelle ses lecteurs « à partager » leur article alarmiste avec « ceux qui veulent vraiment comprendre les plans des racailles de gauche qui haïssent Donald Trump, ses supporters et le capitalisme ».
Le site d’infos est allé se faire peur sur autre site anarchiste « Crimethinc », dont il publie les motivations, méthodes de protestations, une promotion tip-top pour apporter un peu plus d’adrénaline aux lecteurs .
The National Review expose elle aussi les « plan d’attaques » du groupuscule anti-fasciste, Project Veritas, contre ce qu’ils ont surnommé le « deploraball ».

Une manifestation aura lieu à New York, jeudi soir à 18 heures, la veille de l’inauguration à laquelle assisteront le maire de la ville Bill de Blasio, Mickael Moore, Mark Ruffalo, et Alec Baldwin qui ont prévu de se rassembler devant la Trump Tower.

 

Twitter-in-Chief il restera

Donald Trump veut garder son compte personnel Twitter pour pouvoir continuer à attaquer et insulter tous ceux et celles qui osent le critiquer ou se moquer de lui a-t-il affirmé au Times de Londres ce weekend, ou dans le language du président-élu, « continuer à « bing, bing, bing ». « J’ai quarante six millions d’abonnés, c’est beaucoup, c’est énorme, ça inclut Facebook, instagram, Twitter et quand tu as quarante six millions d’abonnés, je préfère continuer à construire [cette plate forme] et garder @realdonaldtrump ». S’il continue à autant twitter, c’est parce qu’il doit se défendre contre les attaques répétées des médias.

Bonne nouvelle pour le compte officiel du Président des Etats-Unis et ses treize millions d’abonnés qui restera la voix officielle de la Maison Blanche, certes moins haut en couleur et populaire que celui de Donald Trump, mais en tout cas plus sérieux et affectueux

 

Trump a voulu encenser sa fille ce weekend mais s’est trompé de compte Twitter. C’est ballot.
Il a dit a Ivanna Majic que « c’était une femme formidable, avec beaucoup de classe et de caractère ». L’intéressée à été très polie en lui conseillant d’être plus vigilant sur le réseau social et de s’intéresser davantage au changement climatique.
Trump n’a bien entendu pas répondu.

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PBS sur la sélette?

Heritage Foundation, l’un des think tanks conservateurs les plus influents de Washington et proche de Donald Trump, entend bien se débarrasser de la chaîne publique PBS, qui « illustre parfaitement l’élite libérale » grâce à des programmes sérieux et une excellente émission de documentaires, Frontline.
Invité d’une conférence libérale sur « les stratégies de communication à l’heure des fake news », le vice-président de PBS, Toby Chaudhuri, a été accusé la semaine dernière par The National Review, de faire de la propagande de gauche.

Sauf que les journalistes de la revue conservatrice n’étaient pas au courant que Chaudhuri devait quitter ses fonctions à PBS avant la tenue de cette conférence – ils l’auraient s’ils avaient demandé – selon un droit de réponse de la chaîne qui rappelle que « sa participation à cet évènement n’a jamais été approuvée » par la direction, « car son rôle aurait violé son engagement de neutralité ».
L’incident est clos mais PBS et la radio publique NPR pourraient bien voir leur financement réduit lors du vote du prochain budget devant la majorité républicaine. Une affaire à suivre.

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Les Chicago Cubs à la Maison Blanche

L’équipe de baseball des Chicago Cubs avait tenu à fêter leur victoire avec l’un des leurs, le président Barack Obama, qu’ils ont rencontré hier à la Maison Blanche avec le trophée du commissaire après leur victoire historique aux World Series contre les Indians de Cleveland en novembre dernier – 108 ans après leur dernier succès. Barack Obama est plutôt un fan de l’autre équipe de baseball, White Sox, mais l’éventualité d’une victoire des Cubs est tellement minime qu’il a voulu partager ce moment avant de quitter Washington.

Il me reste quatre jours (…) J’ai fait beaucoup de promesses en 2008. Nous avons réussi à en remplir pas mal. Mais je n’ai jamais été assez fou pour penser que durant ces huit ans, les Cubs gagneraient les Worlds Series

 

 

 

 

Published in Revue de presse Videos