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Le Kiosque du 12.04.17: Trump lâche Bannon – Jon Ossof, l’avenir des démocrates – Semblant de normalité à la WH

 

  • Trump lâche BannonDans une interview donnée au New York Post hier, le président américain a pris ses distances avec l’un de ses plus proches conseillers, et de loin le plus controversé, Steve Bannon.
    Les médias relaient depuis des semaines les luttes d’influence entre Team Bannon et Team Kushner qui minent l’atmosphère de la Maison Blanche et Donald Trump a exigé que les deux parties trouvent rapidement un terrain d’entente sans quoi la position de Bannon – pas celle de Kushner, c’est son gendre – pourrait être remise en question.

    J’aime Steve, mais il faut rappeler qu’il est arrivé tard dans la campagne. J’avais déjà battu tous les sénateurs et les gouverneurs et je ne le connaissais même pas. Je suis ma propre stratégie et je n’allais pas changer de stratégie parce que je faisais face à « crooked Hillary » (…)
    Steve est un mec bien mais je leur ai conseillé de régler leurs problèmes ou c’est moi qui le ferai,

    Le président connaissait Steve Bannon depuis bien longtemps, l’a affirmé à plusieurs reprises, et ce revirement est annonciateur de changements selon la journaliste du New York Times, Maggie Haberman,

    Steve Bannon n’a cessé depuis son entrée au gouvernement d’informer les médias sur le rôle indispensable qu’il jouerait auprès du président – il fait la couverture du Time deux semaines après l’investiture de son boss – avant de s’attaquer à Jared Kushner, trop libéral et démocrate à son goût, et conscient de la vulnérabilité de sa position, il affirme aujourd’hui que Jared Kushner serait à l’origine de certaines des fuites de la Maison Blanche. L’intéressé a affirmé en privé qu’il craignait que Mr Bannon « joue avec les pires pulsions du président ».

    Politiquement, il n’a rien achevé et au contraire plutôt endommagé la crédibilité de l’administration: la suspension des deux « travel bans », les menaces contre les Représentants républicains pour le pousser à voter pour l’Affordable Care Act, …

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  • Une Maison Blanche qui devient normale

    Avec Steve Bannon, représentant de la branche nationaliste dure sur la sellette, et davantage d’influence des centristes Jared Kushner, Ivanka Trump et Gary Cohn, la Maison Blanche tend un peu plus vers la normalité.
    On remarque la même dynamique dans le domaine de la politique étrangère avec les choix décisifs que le président a pris la semaine dernière avec l’aide du Conseil National de Sécurité, comme le constate David Ignatius dans le Washington Post

    La politique étrangère de l’administration a été pendant les trois premiers mois un spectacle étourdissant de messages contradictoires et de retournements politiques. Mais face aux défis déterminants de la semaine dernière, le président Trump a pris de bonnes décisions sur la Syrie, la Russie, et la Chine – En déplaçant une administration erratique vers les piliers traditionnels de la politique américaine. L’opération syrienne, saluée aux Etats-Unis et dans le reste du monde, a renforcé le pouvoir du coeur de l’équipe de politique étrangère de Trump, qui pourrait changer l’équilibre politique de la Maison Blanche (…)

    * « Trump’s week of good could rebalance the world (and the White House) » – Washington Post

 

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  • Jon Ossoff, le renouveau démocrate?

    Il a trente ans, n’a jamais été élu et est devenu en quelques semaines l’espoir du renouveau démocrate après le cauchemar des élections présidentielles: Jon Ossof est la sensation du moment qui a même fait la couverture du New York magazine la semaine dernière, et pourrait devenir le plus jeune « congressman » des Etat-Unis s’il remporte les élections du 6ème district de Géorgie, occupé auparavant par le républicain Tom Price, devenu ministre de la Santé.

    Cette banlieue cossue d’Atlanta n’a pas élu de démocrates depuis 1979 (mais pour Hillary en 2016) et l’ancien assistant parlementaire, qui a réussi a soulever 8 millions de dollars pour sa campagne et actuellement en tête des sondages, pourrait renverser la donne.

    Il est le symbole d’une résistance jeune et active contre Trump et un nouveau départ pour le parti démocrate qui doit recoller les morceaux et rapidement se reconstruire avant les prochaines élections de mi-mandat dans un an et demi, avec le renouvellement de l’ensemble Chambre des Représentants, 34 (sur 100) sièges de sénateurs et 39 positions de gouverneurs.
    Son slogan? « Make Trump Furious » marche du tonnerre et si les médias sont obsédés par cette élection, une victoire ou une défaite ne doit pas présumer, selon The New Republic, de ce qui se passera dans 18 mois:

    Aussi excitante que serait la victoire d’Ossoff pour les démocrates si tôt dans cette présidence de Trump – et pour les médias nationaux dans cette année sans élection – il existe beaucoup de raisons de douter que cette campagne annonce le succès ou l’échec du parti, en transformant un sentiment anti-Trump en victoire électorale. Que les démocrates du pays investissent tant d’argent et d’énergie dans Ossoff en dit plus sur le parti que sur cette élection. (…) Le danger pour les démocrates, c’est qu’une défaite soit interprétée comme le signe d’une résistance plus fragile envers Trump.

    * « Don’t believe the Hype about Jon Ossoff »The New Republic

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  • O’Reilly, suite et fin?

    Bill O’Reilly a annoncé hier soir dans son émission qu’il partait pour deux semaines de vacances, une coutume chez le présentateur qui prend généralement une pause autour de Pâques, de quelques jours seulement.

    On parle ici de quinze jours, et cette pause pourrait bien se prolonger au-delà après les rumeurs rapportées par de nombreux médias aujourd’hui selon lesquelles les deux fils de Murdoch, qui contrôlent la 21st Century Fox, veulent se débarrasser O’Reilly à la suite des révélations par le New York Times sur les accusations de harcèlement sexuel dont il a fait l’objet ces quinze dernières années.

    Rappelons que Bill O’Reilly est l’animateur préféré de Fox News et que son émission, « The O’Reilly Factor » est la plus regardée de télé américaine.

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  • Le Iphone retro

    C’est une compagnie spécialisée dans la « customization » d’objets électroniques , ColorWave, qui propose une édition limitée de « Retro Iphone 7 » peint aux couleurs des premiers Macintosh avec la pomme de toutes les couleurs pour la modique somme de 1 900 dollars.

    Pour un peu moins cher, vous pouvez vous offrir le « wrap » autocollant similaire pour 19,84 dollars sur slickwraps

  • Couverture du Jour

    Lorde, la chanteuse new zélandaise revient avec un nouvel album et fait la couverture du New York Times magazine: « The Return of Lorde »

Published in Revue de presse Washington