« Si l’on s’intéresse aux origines des principales personnalités du Brexit, on peut facilement conclure que la crise dans laquelle se retrouve l’Angleterre aujourd’hui a été menée par une bande de vieux potes qui ont passé l’année dernière enfermés dans une galerie des glaces politiques a comploter et magouiller les uns contre les autres »
C’est l’une des autres réalités très frustrantes de ce Brexit: Comment est-ce qu’une « clique » politique (David Cameron, Boris Johnson, Michael Gove et George Osborne) issue de la prestigieuse université d’Oxford, évoluant dans les mêmes cercles sociaux, habitant dans le même quartier, certains habitués a passer leur vacances ensemble, a précipité la Grande Bretagne dans un chaos politique.
Ce constat est dressé par le New York Times après avoir lu les propos tenus par la femme de Michael Gove, Sarah Vine, dans le Daily Mail, le 28 juin dernier:
« David cameron n’etait pas censé démissionner. Ce n’était pas ce pourquoi était le referendum: Ce n’était pas ce pourquoi Michael Gove avait soutenu le Leave (…) Plus que tout, je ressentais l’agonie de ce que la politique avait provoqué sur ceux qui en sont au coeur: Comment des anciens amis s’étaient déchirés de la pire des manières »
Quand on sait que Michael Gove a trahi quelques jours plus tard, de la pire des manières, l’un de ses plus vieux amis, Boris Johnson, qui a ensuite démissionné, rajoutant un abandon de plus au table d’un navire anglais à la dérive.