Donald Trump avait promis à ses électeurs une « A-list » de sportifs invités à parler sur la scène de la Convention Nationale du parti républicain qui s’est ouverte lundi 18 juillet dans la ville de Cleveland dans l’Ohio: le quaterback des New Englands Patriots et époux de Gisele Bunchen, Tom Brady, l’ancien boxeur Myke Tyson, ou le jeune retraité du football américain, Tim Tebow.
Aucun d’eux n’était pourtant cité hier sur le programme officiel de la soirée intitulée « Make America Safe Again » – inutile de mentionner le mépris que suscite le candidat milliardaire auprès du tout Hollywood généralement libéral –
Les organisateurs ont néanmoins réussi à faire intervenir une poignée de célébrités qui ont suscité plus de moqueries qu’autre chose: Scott Baïo (l’acteur principal de la série Charles s’en Charge), Antonio Sabado, un ancien acteur du soap opéra « General Hospital » et la propre femme de Donald Trump, Melania, dont le discours calqué sur celui de Michelle Obama, s’est révélé un fiasco complet.
La seule célébrité à avoir fait un discours censé, selon le Washington Post, est Willie Robertson, l’un des protagnistes de l’émission de télé-réalité homophobe Duck Dynasty, qui s’en est pris à l’une des cibles favorites de Trump, les médias, et critiqué leur incapacité à avoir su anticipé l’avènement de Trump durant les premiers mois des primaires Républicaines.
Quant aux invités plus sérieux, mis à part Rick Perry le gouverneur du Texas depuis 2000, tous les intervenants appartenaient à des familles de victimes qui ont rendu l’Amérique vulnérable:
- Pat Smith qui a accusé Hillary Clinton d’être responsable de la mort de son fils, tué lors de l’attaque du consulat américain de Benghazi en Libye en 2011 encensé par Breibart.com et the National Review
- Deux soldats américains présents lors de l’attaque de Benghazi, Mark Geist and John Tiegen
- Marcus Luttrell, un membre l’unité d’élite des Navy SEAL, surnommé le Lone Survivor car il est seul rescapé d’une embuscade de Talibans en Afghanistan en 2005 au cours de laquelle 3 soldats américians étaient décédés –
- Des militants d’une réforme stricte de l’immigration qui ont eu un membre de leur famille tué par des étrangers séjournant illégalement dur le territoire américain.
- Enfin les deux personalités politiques de la soirée ont été Rick Perry, gouverneur du Texas depuis 2000 et chantre la peine de mort et Rudolf Giuliani, ancien maire de New York, qui a promis que Trump ferait pour les Etats-Unis, ce que lui a fait poour New York, lorsqu’il était de la ville de 1994 à 2001
Donald Trump est biensûr apparu en grande pompe au son de We Are The Champions – chanson que le groupe Queen a d’ailleurs demandé publiquement de ne plus utilisé ce matin – pour introduire sa femme et sans même faire de discours a provoqué la polémique.
An unauthorised use at the Republican Convention against our wishes – Queen
— Queen (@QueenWillRock) July 19, 2016