Après une semaine catastrophique où Trump a encore repoussé les limites de la décense morale et politique, les médias et le président Obama en appellent désormais les Républicains à désavouer leur candidat.
Ce matin, la rédaction du New York Times a publié au éditorial au vitriol contre Donald Trump:
« Quand on pensait que Donald Trump ne pouvait pas faire preuve de plus d’ignorance et de mauvais jugement ou de manque de conscience morale, il est revenu avec une ou deux autres ignominies. Ce weekend, il critiqué les parents d’un soldat américain tué [en Irak] et insinué qu’en tant que président, il pourrait reconnaître les prétentions Russes en Ukraine et mettre fin aux sanctions.
Les visions controversées de Trump l’ont aidé à remporter la candidature républicaine à la présidence. Malgré les tornades politiques qu’il créé à chaque apparition, les dignitaires de son parti n’ont pas eu l’audace de retirer leur soutien. Certes, quelques uns ont publiquement critiqué, mais personne n’en encore allé assez loin. Le désaveu de sa candidature est la seule réponse fondée
Donald Trump, qui s’était justement plaint des attaques répétées du quotidien contre sa personne, soulignant au passage un journal « en déclin » et de « mauvaise qualité ».
Sauf que les New York Times a reçu le soutien d’un allié de choix cet après midi, en la personne de l’actuel président des Etats-Unis, Barack Obama, qui a appelé ses confrères républicains à se désolidariser de leur candidat
Si on est obligé de répéter avec la plus grande fermeté que ses propos sont inacceptables, pourquoi continuer à le soutenir? On ne peut pas parler de gaffe isolée parce que ça arrive tous les jours (…) Il y a un moment où l’on doit se dire que ce n’est pas la personne que je peux soutenir comme président des Etats-Unis, même s’il appartient à mon propre parti. Il y a moment où l’on doit savoir dire « Assez! »
Ce à quoi Donald Trump a répondu:
Ce matin, Richard Hanna, député républicain de New York a annoncé qu’il voterait pour Hillary Clinton en Novembre prochain, expliquant que « Donald Trump [n’était] pas qualifié pour servir notre parti et ne [pouvait] pas diriger ce pays ». Il est le premier représentant du Congrès a publiquement affirmé voter pour la candidate démocrate,