Un veto qui veto
Sur toutes les unes aujourd’hui, le véto du Sénat américain qui annule un véto que Barack Obama avait imposé qui permettait aux familles des victimes d’attentats (et notamment celles du 11 Septembre 2001) de pouvoir poursuivre en justice des gouvernements étrangers pour d’éventuels dommages et intérêts – l’Arabie Saoudite dans le cas présent, dont est originaire Oussama Ben Laden.
C’est le premier des 12 vétos décidés par le président ces huit dernières années à être outrepassé, qui résonne et l’administration Obama n’a pas du tout apprécié: Selon l’attaché de presse de la Maison Blanche, c’est le geste le plus embarrassant que le Sénat américain ait fait depuis 1983 – date du veto imposé contre Ronald Reagan.
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Elections présidentielles américaines
Hillary Clinton a toujours du mal à convaincre les jeunes entre 18-29ans, dont 10% n’ont l’intention de voter pour aucun des deux candidats.
Un état d’esprit qui fait écho aux propos de Colin Kaepernick, le quarterback des San Francisco 49Ers, qui refuse depuis le début de la saison football américain, de saluer le drapeau en début de match, et pour lequel il a fait la une du Time la semaine dernière.
Ce dernier a qualifié Trump et Clinton de « menteurs avérés » et affirmé que cette élection revenait à choisir « le moins pire des deux » mais que cela restait quand même « le pire ».
Concernant les affaires extra-conjugales de son mari, Clinton doit préparer une ligne de défense contre un candidat qui pourrait s’en servir lors de deux prochains débats: « laisser-faire ou volonté de protéger la famille » se demande le Washington Post à propos de l’attitude de la candidate démocrate qui a toujours défendu son mari quitte à discréditer publiquement certaines femmes, dont les accusations, à l’encontre de Bill, ont été plus tard confirmées.
Le troisième homme de ces élections, le libertarien Gary Johnson, a encore montré de sérieuses lacunes en politique étrangère hier en étant incapable de nommer un chef d’Etat étranger, même pas celui du Mexique voisin. Un passage vide qu’il a lui-même qualifié de « Aleppo moment » en référence à sa méconnaissance de la ville d’Alep, en Syrie, théâtre d’une guerre depuis plus de cinq ans.
Enfin selon Politico, 7% des électeurs ont perdu des amis à cause de ces élections pour le moins atypiques, et 65% pensent que le recours à un langage grossier en politique (a.k.a. Donald Trump) est inutile.
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Saturday Night Live revient samedi
Dans un autre registre, Alec Baldwin a été recruté par Saturday Night Live qui reprend samedi (Margot Robbie est l’invité et The Weeknd à la chanson) pour jouer le rôle de Donald Trump avec Hillary Clinton, incarnée par Kate McKinnon, fraichement récompensée d’un Emmy Award.
Un choix étonnant puisqu’un ancien acteur du même programme, Darrell Hammond, avait excellé dans son genre la saison dernière.
A vous de juger
Pour Politico, « SNL pourrait bien faire le boulot que les chaînes d’infos câblées ont refusé de faire durant toute la campagne », à savoir être un peu plus critique envers le candidat républicain.
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Le Show le plus cher de l’histoire sur Netflix
Intitulé « The Crown », la série raconte l’histoire de la monarchie anglaise d’Elizabeth II. Chaque saison se concentre sur une décennie de son règne et des personnes qui l’ont marqué et Netflix vient juste de diffuser une première bande annonce que voici.
Cette première saison aurait couté entre 100 et 130 millions de dollars.
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Vogue se révolte …
… Contre les bloggeurs de mode qui ont investi les premiers rangs des défilés de mode aux côtés des célébrités et dont l’amateurisme, le manque de style, et la recherche d’attention agacent profondément les professionnels de la mode: « le désastre du street style » incarné par ce jeunes « femmes qui se pavanent devant les caméras dans des habits qu’ont leur a prêté, et c’est triste aussi de voir autant de marques y participer » souligne Nicole Phelps, directrice des défilés pour le magazine, à propos de la fashion week de Milan qui avait lieu du 21 au 26 septembre dernier.
Alessandra Codinha, rédactrice mode de vogue.com, évoque elle « le paradoxe de la bloggeuse » qui « n’est même plus techniquement un bloggeuse » et qui « se ridiculise en posant, remuant sur son siège obsédée par sa présence sur les médias sociaux (…) Les gens se rendront bientôt compte du caractère grossier qu’est devenu l’utilisation de ces présences rémunérées et de leurs vêtements empruntés »
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Trump en « Miss Sympathie » dans le prochain numéro du New Yorker!