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le Kiosque du lundi 21 novembre 2016

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TRUMPLANDIA

Pas mal d’évènements ont eu lieu ce weekend depuis la Trump Tower de New York

Trump University
Pour éviter un procès et une presse (encore) plus mauvaise, Donald Trump a décidé de régler l’affaire de Trump Univrsity dans laquelle trois plaintes ont été déposées à son encontre (deux en Californie et une à New York) au nom de plusieurs centaines de personnes qui ont dépensé des milliers de dollars pour suivre des cours de spéculations immobilières, inexistants ou sans réel intérêt. Trump a toujours rejeté ses accusations lors de la campagne et a promis de ne jamais abandonné.
Il a pourtant conclu ce weekend un accord de 25 millions de dollars de dommages et intérêts contre l’abandon de toutes les charges pour éviter toute « distraction » inutile avant son intronisation en janvier prochain

Hamilton
Trump est un génie pour manipuler les médias qui tombent à chaque fois dans ses pièges de communication – pour détourner l’attention de ses multiples scandales, ce weekend Trump University. Le vice-président Mike Pence s’est déplacé à Broadway vendredi soir pour une représentation de la comédie musicale de l’année Hamilton. Accueilli cous les huées, les acteurs se sont arrêtés en plein milieu du spectacle pour s’addresser directement au colistier de Trump: « Nous représentons une Amérique inquiète que la prochaine administration choisisse de ne pas nous protéger, ni nos enfants, ni nos parents, de ne pas nous défendre et de ne pas respecter nos droits ».
Les vidéos de cette rencontre ont été partagées sur les réseaux sociaux et suscité les commentaires du futur président, qui n’a pas apprécié du tout que « son merveilleux futur VP soit harcelé ».
Après avoir critiqué « un casting et des producteurs overreated« , il a demandé aux acteurs de présenter leurs excuses – ce que ces derniers n’ont bien entendu pas fait.

Saturday Night Live

Enfin, l’agitateur en chef s’est plaint, encore une fois hier du traitement reçu dans l’émission satirique Saturday Night Live sur NBC, qui présentait Trump comme un futur président inexpérimenté, incapable de tenir les promesses surréalistes tenues lors de sa campagne, la réouverture des mines de charbon, ou son plan d’attaque secret contre ISIS.

Un sketch réussi qu’il critiqué sur Twitter

Adam Yauch

Des centaines de New Yorkais se sont réunis hier dans un parc de Brooklyn rebaptisée en 2013, le Adam Yauch Park, en hommage au chanteur des Beastie Boys, décédé cette année là, et après qu’il ait été recouvert de graffitis antisémites la semaine dernière, accompagnés de « Go Trump »

 

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Bannon, le Darth Vader de la Maison Blanche

The Hollywood Reporter a eu l’exclusivité d’une première interview avec Steve Bannon, le bras droit de Trump à la Maison Blanche qui avait prédit au même journaliste deux mois plutôt, la victoire de son candidat. Réagissant à une presse très négative à son égard, ce dernier a affirmé: « L’obscurité est quelque chose de bien (….) Dick Cheney. Darth Vader. Satan. C’est le pouvoir. Ca ne peut que nous aider quand ils [les libéraux et les médias] ont tort. Quand ils ne comprennent pas qui nous sommes et ce que nous faisons ».
Ce qui s’est passé durant les derniers mois de la campagne au cours desquels le mainstream media et les démocrates se sont gargarisés d’une moralité supérieure vis-à-vis des « déplorables » qui les a, selon lui, aveuglés et finalement fait perdre les élections.
Réduire Steve Bannon au site ait-right Breitbart News est une erreur que l’opposition doit prendre en compte dans ses futurs rapports avec l’administration Trump: L’homme est bien trop intelligent pour être « l’ultime décadence du Trumpisme » mais plutôt « l’homme avec l’idée. Si le trumpisme doit représenter quelquechose de cohérent historiquement et intellectuellement, ce sera le travail de Bannon. »

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Le monde a toujours besoin de Wikileaks

Vendredi dernier, Sarah Harrison, membre de l’organisation de Julian Assange, a publié une tribune dans le New York Times, intitulée « Pourquoi le monde a besoin de Wikileaks«  qui revient sur l’implication de l’organisation dans les élections présidentielles américaines.
Elle réfute l’idée d’avoir aidé Donald Trump à gagner en publiant les emails piratés du Comité National Démocrate et du directeur de campagne de Hillary Clinton, John Podesta, « des informations précises et importantes pour le public ».
« Je peux comprendre la frustration, déplacée, des supporters de Clinton. Mais l’équipe de Wikileaks s’est engagée à poursuivre la mission de Mr Assange, et nous n’avons aucune intention d’arrêter, quelques soient les abus dont il est victime »
Elle insiste sur le faite que Wikileaks publie les informations reçues « non censurée et de manière à ce qu’elles ne puissent pas l’être » car elles font l’objet « d’un travail de recherche, de validation et de contextualisation ».

Wikileaks continuera de publier et de renforcer la transparence là où le secret domine. Alors que les menaces contre notre rédacteur s’accumulent, Mr Assange n’est pas seul, et ses idées continuent de nous inspirer et d’inspirer des gens à travers le monde

Published in Revue de presse