Un boycott qui tombe à l’eau
L’équipe de football (américain) de l’université du Minnesota a menacé de boycotter cette semaine le dernier match de l’année, le « Holiday Bowl », pour protester contre la suspension de dix de ses joueurs accusés d’agressions sexuelles – une sorte de tradition désormais dans ce sport, et à tous les niveaux, du lycée en passant par l’université jusqu’à la NFL.
Les joueurs-étudiants exigeaient la réintégration immédiate de leurs collègues, des excuses du président de l’Université et de celui du département d’Athletics et qu’ils « soient tenus responsables de leurs actions ».
L’affaire fait écho à des dizaines d’autres cas d’agressions sexuelles commis par des joueurs de football et autres athlètes dans les campus américains cette année.
Aucun des dix joueurs n’a été inculpé mais « la loi fédérale oblige les universités à enquêter sur des allégations d’agression sexuelle » et l’établissement est resté sur sa position, en expliquant à ses athlètes qu’elle ne changera « ni ses valeurs, ni son code de conduite » pour « le bien d’un match de football ».
Devant ce refus catégorique, le reste de l’équipe a décidé de mettre fin ce matin au boycott et a repris l’entrainement pour participer le 27 décembre au HolidayBowl à San Diego.
Dans une déclaration commune, elle a condamné toute forme de violence à l’égard des femmes, souhaité un bon rétablissement à la victime et expliqué que leur intention était avant tout de défendre leurs copains et de s’assurer qu’ils soient traités justement ».
Une femme affirme avoir été agressée sexuellement au début du mois de septembre par plusieurs « Golden Gophers » de l’équipe de football.
« Elle a dit que les contacts sexuels qu’elle a eu avec deux joueurs étaient consensuels mais pas avec quatre » affirme le rapport de police. Selon le Star Tribune, « plusieurs joueurs ont dit aux autorités que c’était consensuel, et selon un enquêteur qui a regardé la vidéo qu'[un des joueurs] a pris de l’incident, elle n’a pas l’air d’être de refuser le rapport sexuel et rien n’indique qu’elle veut arrêter, et tout ce la apparaît bien consensuel ».
L’entraineur de l’équipe, qui avait pris fait et cause pour ses joueurs, déclarait dans un tweet jeudi soir « respecter leurs droits et supporter leurs efforts pour rendre le monde meilleur [sic]. »
Have never been more proud of our kids. I respect their rights & support their effort to make a better world! 〽️🏈
— Tracy Claeys (@t_claeys) December 16, 2016
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Arrêtée pour vol à 86 ans
Doris Payne, 86 ans a été arrêtée par la police de Dunwoody, une riche banlieue d’Atlanta, après avoir essayé de voler un diamant d’une valeur de deux mille dollars.
Rien d’exceptionnel si ce n’est l’âge avancé de l’accusée.
Mais lorsque les autorités se sont renseignées sur d’éventuels antécédents, elles n’ont pas été déçues puisque Mme Payne est une « légende internationale » dans le milieu du crime et a même fait l’objet d’un documentaire, « The Life and Crimes of Doris Payne » réalisé en 2013.
Sa spécialité? Les vols de bijoux.
Et partout dans le monde: Los Angeles, Miami, New York, Paris, Monaco, Tokyo. « Il n’y a pas un jour où [elle n’a] pas réussi [à] voler ce [qu’elle veux] » a-t-elle affirmé pour un butin total estimé à 2 millions de dollars sur une carrière de plus de soixante-dix ans.
Elle a régulièrement été arrêtée, a passé plusieurs années en prison, sortie prématurement pour bonne conduite, avant de retourner vers son hobby. Même si elle est toujours fichée par la Jewelers Security Alliance, une association américaine qui travaille l’industrie de la joaillerie en les aidant à coincer les criminels, elle n’a jamais eu de mal à continuer à voler.
Elle sera présentée devant le juge lundi.
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Les enfants de la crise des opiacés
Le Star Ledger, premier quotidien du New Jersey consacrait sa couverture cette semaine à la crise des opiacés qui en train de ravager le pays et d’entraîner une recrudescence d’overdoses. Dans cet Etat, on a recensé 1,587 overdoses en 2015 (21% de plus qu’en 2014) dont 918 causées par l’héroïne – le chiffre le plus élevé jamais enregistré – et 417 liées à l’usage de fentanyl, une drogue encore plus puissante.
C’est sans compter le recours à Narcan, ce produit importé d’Irlande, qui agit comme une antidote instannée à l’overdose, qui a été utilisé plus 18 000 fois par les secours ces deux dernières années.
Le Wall Street Journal a publié une longue enquête sur ces milliers enfants en bas âge qui ont perdu leurs parents et se retrouvent placés soit dans la famille proche soit dans des familles d’accueil.
Dans le Vermont, le nombre d’enfants placés sous le système de protection de l’enfance a augmenté de 40% entre 2013 et 2016; le nombre d’enfants qui grandissent dans des foyers a augmenté de 24% entre 2012 et 2016 en Virgine Occidentale.
Une grande partie de ces enfants souffriront toute leur vie des traumatismes causés par la mort de leur parents, l’addiction et les abus dont ils ont été témoins et parfois victimes.
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Les abonnements de Vanity Fair qui s’envolent
Le magazine a publié une très mauvaise critique du Trump Grill, le steak house à l’intérieur de la Trump Tower et poussé l’insulte jusqu’à le qualifier d’un « des pires restaurants des Etats-Unis » provoquant l’ire de son propriétaire, le président-élu.
Comme d’habitude, ce dernier est allé sur Twitter pour insulter le rédacteur en chef du magazine Graydon Carter et critiques les « mauvais chiffres » du magazine, qui aurait « des gros problèmes » et serait proche de la « mort ».
Has anyone looked at the really poor numbers of @VanityFair Magazine. Way down, big trouble, dead! Graydon Carter, no talent, will be out!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) December 15, 2016
Non seulement, Donald Trump a fait de la pub à Vanity Fair, mais il a rapporté beaucoup d’argent à Condé Nast, la compagnie propriétaire du magazine qui annoncé 13 000 nouveaux abonnés en vingt-quatre heures, « le plus important nombre d’abonnements jamais vendu en une journée ».
Selon Poynter, la critique gastronomique a été lue par plus d’un million d’internautes.
Le New York Times a également vu ses abonnements augmenter après les élections et les attaques répétés de Trump.