Les Obama ont accueilli les Trump avec respect et chaleur à la Maison Blanche. Melania a offert un cadeau de chez Tiffany’s à Michelle, dont personne n’a d’ailleurs su quoi faire et les deux first ladies sont parties dans une limousine suivies par Donald et Barack dans les rues vides et froides de Washington.
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Comme elle l’avait annoncé, Hillary Clinton a participé à la cérémonie avec son mari, l’ancien président Bill Clinton, mais aussi Geoge W. Bush et sa femme, Jimmy Carter, Elizabeth Warren et Bernie Sanders. Des moments qui n’ont pas dû être faciles pour l’ancienne candidate que le nouveau président à d’ailleurs volontairement ignoré.
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Un discours ultra patriotique
Donald Trump a d’abord été courtois en remerciant tous les anciens présidents présents autour de lui avant de les « insulter » un par un en dressant un tableau apocalyptique du pays qu’il en train d’hériter: « carnage américain », un « état de délabrement », « déclin ». La même rhétorique utilisée lors de sa campagne, destinée aux soixante deux millions d’électeurs qui ont voté pour lui mais certainement pas les soixante cinq autres millions qui ont du se mordre les doigts en l’écoutant ce matin.
Un discours entièrement dédié au peuple: il est le président qui va prendre le pouvoir aux élites de Washington pour le rendre aux citoyens américains délaissés.
Il a annoncé l’avènement d’un « mouvement historique que le monde n’a jamais connu », celui d’une nation au service de ses citoyens qui va reconstruire un pays qui leur appartient, débarrassé de la pauvreté, du chômage, des crimes.
« A partir d’aujourd’hui, une nouvelle vision va gouverner le pays. A partir d’aujourd’hui, ce sera l’Amérique d’abord, et l’Amérique avant tout. Chaque décision sur les échanges, les impôts, l’immigration, les affaires étrangères sera faite pour favoriser les travailleurs et les familles américaines (…)
Le nouveau président veut mettre en avant les intérêts des Etats-Unis conformément à la doctrine de « nationalisme économique » défendue par son stratégiste en chef, Steve Bannon. Il a également signalé moins d’interventionisme sur la scène internationale.
Pendant des décennies, nous avons enrichi les industries étrangères aux dépens de la nôtre; subventionné les armées des autres pays en épuisant nos soldats; nous avons défendu les frontières des autres nations en refusant de défendre les notes; et nous avons dépensé des trillions et trillions de dollars à l’étranger alors que les infrastructures du pays sont tombés en ruine
Il a conclu son discours glaçant avec sa phrase préférée: « Make American Great Again »
Trump a directement changé le compte Twitter officiel du président des Etats-Unis en utilisant une photo de l’inauguration de Barack Obama en fond d’écran
Son premier Tweet en tant que président mais via son compte personnel!
We will bring back our jobs. We will bring back our borders. We will bring back our wealth – and we will bring back our dreams!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) January 20, 2017
Un second
We will follow two simple rules: BUY AMERICAN & HIRE AMERICAN!#InaugurationDay #MAGA🇺🇸
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) January 20, 2017
Il est parti pour twitter les grands moments de son discours effrayant.
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La marche des femmes en Antartique
Le mouvement « Women’s March on Washington » a dépassé les frontières du pays et 161 « Sister marches » auront lieu dans 61 pays d’Europe, d’Asie, d’Amérique du Sud à travers le « Women’s march Global », un mouvement « international pro-actif » de défense des droits des femmes » en réponse à la rhétorique populiste d’extrême droite qui se propage dans le monde ».
Le dernier groupe a avoir rejoint le mouvement est le « Women’s March-Antartica Peninsula » attaché à la justice environnementale, l’un des huit Principes d’Unité énoncés par le mouvement aux côtés des droits des immigrés, des handicapés, droits civils, ceux des travailleurs, de la communauté LGBT, des femmes et enfin l’appel à mettre fin à la violence.
350 marches devraient avoir lieu au Etats-Unis.
Ce mouvement « grassroots » né au lendemain de la victoire de Donald Trump devrait s’intensifier ces prochains et éventuellement devenir une force populaire d’opposition à l’instar des Tea Parties qui ont considérablement influencé la vie politique du pays sous Obama.