Skip to content →

Les unes – 1er février 2017

Ce diaporama nécessite JavaScript.

 

  • Neil Gorsuch, le choix de Donald Trump pour remplacer Anthony Scalia à la Cour Suprême des Etats-Unis restera l’un des évènements marquants de ces quatre prochaines années. Pour certains républicains et conservateurs, c’est la perspective de ce moment historique qui les encouragé à voter pour le candidat républicain, malgré toutes les polémiques, et ce dernier n’a pas déçu son parti.
    C’est un pari réussi pour Donald Trump qui s’est imposé hier, avec la plus grande aisance, comme le Commander-in-Chief, au milieu de ces dix derniers jours de tempête qu’il a volontairement provoqué. Nul doute que son expérience de « showman » et de producteur télé l’ont certainement aidé hier soir dans une prestation « rassurante ».
  • Ce matin, le New York Times n’a pas mâché ses mots en parlant de Neil Gorsuch comme « le prétendant à un siège volé » en faisant référence à la « prise d’otage » organisée par la minorité républicaine au Sénat l’année dernière, qui a refusé, sous l’autorité de Mitch McConnell, l’audition du choix d’Obama à l’époque, Merrick Garland, et empêché la majorité démocrate « de remplir son devoir constitutionnel comme les partis l’ont honoré à travers l’histoire du pays ». Pour le comité éditorial de la Gray Lady, « la leçon destructrice à retenir du Sénat républicain, c’est que l’obstruction fonctionne (…) et le réflexe des Démocrates de vouloir copier le blocage des Républicains est compréhensible (…) mais également inutile puisque la majorité à la possibilité d’éliminer l’utilisation de l’obstruction parlementaire contre un prétendant à la Cour Suprême. »
  • Quelle que soit la tactique des Démocrates, l’obstruction ou la nomination, ils n’ont aucune majorité pour opposer Neil Gorsuch au siège de juge de la Cour Suprême des Etats-Unis mais pourrait bien essayer de faire retarder la nomination.

Published in Les Unes du jour