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Donald Trump à 35% dans les sondages
Donald Trump ne retient pas les leçons de ses échecs politiques (les deux versions de la travel ban suspendues, une réforme de la santé passée à la trappe) et essaye de proposer une nouvelle version de l’American Health Care Act, qui lui a déjà fait perdre un capital politique énorme après seulement deux mois de présidence.
Il a atteint aujourd’hui un record de 35% seulement d’opinions favorables.
Certes, ces 35% lui font encore confiance et représentent une base électorale loyale et fidèle mais il a besoin de davantage de succès, peut-être la nomination du juge Neil Gorsuch cette semaine
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Trump, champion de la Real Politik
Alors que le monde est pris d’effroi devant les images des enfants tués lors des dernières atrocités de la guerre civile syrienne mardi, la Maison Blanche a publié une déclaration exprimant son effroi comme l’aurait fait n’importe quelle Maison Blanche.
Mais alors que d’autres présidents auraient profité de l’occasion pour demander le départ de Bashar Al-Assad, le porte parole du président Trump a rejeté cette éventualité, « impossible », parce qu’elle n’aura pas lieu. « Nous aurions l’air stupides de ne pas reconnaître les réalités politiques de la Syrie » a affirmé Sean SpicerMr Trump ne s’embarrasse pas de ce qu’il considère comme de la morale inutile et de la naïveté moralisatrice. Il considère la politique étrangère dans une approche la plus « realpolitik » depuis des générations, en minimisant les questions des droits de l’homme et de la démocratie qui ont marqué ses prédécesseurs, y compris Jimmy Carter, Ronald Reagan, George W. Bsuh et Barack Obama.
Son approche de l’America First ne s’intéresse pas à la façon dont les autres nations traitent leur population mais à ce qu’elles peuvent apporter aux Etats-Unis.
* « For Trump, a Focus on U.S. Interests and a Disdain for Moralizing » – New York Times
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« Make America Great Again » vs » Chinese Dream »
La rencontre diplomatique la plus importante de la jeune administration américaine aura lieu demain à Mar-a-Lago entre le président chinois Xi Jinping et Donald Trump qui annonce déjà des discussions « très difficiles ».
Aucune partie de golf n’est prévue.
Les enjeux sont importants puisque les deux pays représentent un tiers de l’économie mondiale, un quart du commerce et les deux premières puissances militaires.
Ce qu’il faut retenir:
* Le contexte est très tendu à cause des attaques répétées du président américain contre la chine depuis le 9 novembre dernier, notamment sur le « principe d’une seule Chine »
* « Trump veut remodeler les relations économiques sino-américaines responsables, selon lui, de la perte d’emplois aux USA et un déficit américain de 350 milliards de dollars.
* La Chine est devenue en quelques mois le plus ardent défenseur d’une économie mondialisée (Discours de Davos) face à un protectionisme américain défendu par des conseilleurs inexpérimentés (Steve Bannon et Stephen Miller).
* Le problème de la Mer de Chine méridionale, l’une des routes maritimes les plus fréquentées au monde, avec des ressources de pétrole importantes que la Chine essaye de contrôler aux dépens de ses voisins, dont des alliés des Etats-Unis
* Les questions de sécurité seront au centre des discussions, avec la Corée du Nord, qui dispose aujourd’hui d’un arsenal de missiles balistiques capables de toucher la côte Ouest américaine, et que seule la Chine peut aujourd’hui influencer.
* « These are the Dealmakers behind the Trump and Xi Jinping » – Bloomberg
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Bill O’Reilly est-il invincible?
On se demandait lundi jusqu’où était prête à aller Fox News pour défendre sa vedette, Bill O’Reilly et poule aux oeufs d’or, « The O’Reilly Factor »: loin vraisemblablement puisque hier seulement, 21 annonceurs ont décidé de retirer leur produit de l’émission à la suite « des allégations inquiétantes » contre le présentateur et par respect pour les femmes qui représentent une part importante de leur clientèle.
Parmi elles, des marques prestigieuses comme Mercedes Benz, BMW, Hyundai, Mitsubishi, Lexus, Allstate (assurances), Bayer (pharmacies).
Les publicités sont réorientées vers d’autres programmes de Fox News Cable, donc la compagnie ne perd pas d’argent mais sa réputation en prend un coup.
Les annonceurs sont les nouveaux garde-fous médiatiques (…) Si on a appris quelque chose des récentes polémiques sur la publicité, c’est que les annonceurs peuvent obliger les patrons de presse à changer.
Bill O’Reilly n’a pas mentionné l’article du New York Times dans on émission de lundi soir mais affirmé qu’il était « difficile d’obtenir des informations honnêtes », que « les mensonges inondaient les médias » et qu’ils étaient devenus « les nouveaux standards de la gauche. »
Il a néanmoins salué le comité éditorial de Wall Street Journal – propriété de Rupert Murdoch, également patron de Fox News, qui continue de le soutenir tout en affirmant prendre très au sérieux « les problèmes de comportement dans la sphère professionnelle. »
NOW, la National Organization for Women a demandé le renvoi de Bill O’Reilly et a demandé le lancement d’une enquête indépendante sur le harcèlement sexuel à Fox News.
* « Fox News, Bill O’Reilly face growing public pressure after settlements report » – CNN
* « Advertising are the new media Watchdog » – Axios
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Susan Rice et « Les Democrooks »
L’ancienne conseillère à la sécurité de Barack Obama, Susan Rice, a démenti hier à la télévision américaine toute responsabilité dans les révélations faites à la presse des noms de citoyens américains, impliqués malgré eux dans les écoutes réalisées par les services de renseignements menées dans le cadre de l’enquête sur l’ingérence russe dans les élections présidentielles, et censés rester confidentiels.
Elle est accusée d’avoir instrumentalisé des renseignements confidentiels à des fins politiques: saboter la nouvelle administration.
C’est complètement faux … Je n’ai rien donné à personne, ne l’ai jamais fait et ne le ferait jamais.
Les Républicains et médias de droite ont dénoncé les « Democrooks » et parler d’un nouveau « Watergate », notamment National Review qui avance que Mme Rice a préféré « avancer les intérêts du parti démocrate » aux dépens de la sécurité du pays.
La Commission parlementaire en charge des questions du renseignement a demandé à interroger Susan Rice.
Les démocrates accusent désormais le président de cette commission, Devin Nunes, le premier à avoir éveillé les soupçons sur d’éventuels agissements de l’ancienne administration, de vouloir réorienter l’enquête sur les proches d’Obama et non pas sur les actions de l’entourage de Trump durant la campagne.
* « House intel Panel Wants Susan Rice to Testify in Russia Probe » – The Wall Street Journal
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#BlackLivesMatter pour entrer à Stanford
C’est le conte de fées progressiste qui a le don d’agacer les conservateurs.
Ziad Ahmed, un jeune activiste du lycée de Princeton dans le New Jersey a répondu sur son dossier d’application à l’université de Stanford que ce « qui l’importait le plus et pourquoi », c’était #BlackLivesMatter qu’il a répété cent fois, sans autre formes d’explications.
Le jeune étudiant a été admis par le prestigieux établissement californien, réputé pour ses positions libérales, et a posté sa lettre d’admission sur Twitter.
Le jeune Ahmed, musulman, prend son activisme très au sérieux, il a déjà participé à une TedTalk, a rencontré Hillary Clinton et son engagement pour le « militantisme » et « progressisme » est total – il a été également à Princeton et Yale.
Pour National Review, il existe une différence entre soutenir « Black Lives Matter » et le mouvement politique, plus controversé, #BlackLivesMatter:
« Le succès dans le militantisme ne repose pas sur la conviction d’avoir raison mais sur l’efficacité à convaincre les autres de ses positions.
Amener les gens de son côté est, après tout, le seul moyen d’arriver au changement qui est au coeur du militantisme.
Ahmed pense qu’il a tellement raison qu’aucune explication est nécessaire, mais ça ne change pas le fait que c’est nécessaire.
Une partie de la population ne comprend pas le but de #BlackLivesMatter, et le fait qu’une explication soit nécessaire est un fait objectif.
Sa réponse n’est pas une victoire pour le mouvement, mais une occasion manquée.
* « Meet the Muslim Teen who repeated #BlackLivesMatter on his Stanford Application and got in » – Mic
* « Stanford accepts Student Who Just Wrote #BlackLives Matter 100 times as his Answer to an Application Question » – National Review
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Couverture du Jour
Une longue enquête sur les relations entre Jeff Zucker et CNN avec Donald Trump