Sur le site du Kiosque aujourd’hui
- La Bataille de UC Berkeley
Comment la prestigieuse université est devenue le théâtre de violences entre groupes antifascistes et leurs adversaires d’extrême droite depuis l’élection de Trump, souvent provoqués par des militants de longue date qui ne sont même pas étudiants.
A lire ici
- Blackout sur la Maison Blanche.
La nouvelle administration refuse de rendre public le registre des entrées et de sorties du bâtiment présidentiel, qui avait été pourtant autorisé par Barack Obama.
A lire ici
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A la une des quotidiens, ce mardi 18 avril 2017
- L’autre combat d’anciens joueurs de football
« Ricky Dixon frappait fort. Pendant ses matchs de football [américain] au lycée à Dallas, au cours de sa carrière à l’Université d’Oklahoma et ses six saisons chez les pros, il a utilisé sa tête pour se débarrasser de ses opposants. Pas seulement les plaquer, il raconte, mais pour les démolir.
Aujourd’hui, il a besoin de l’aide de sa fille de neuf ans pour se brosser les dents.
Les lésions cérébrales [provoquées par les chocs à la tête] l’ont laissé presque paralysé, enfermé à l’intérieur d’un corps qui ne pèse plus que cinquante kilos.
A 51 ans, il ne peut pas travailler; il peut à peine bouger, et il ne peut pas parler du tout. (…)
C’est pour sa famille, raconte Dixon, qu’il se bat contre les avocats qu’il a un jour engagé pour obtenir des compensations de la National Football League pour ses blessures.
Aujourd’hui, ce sont eux qui essayent de prendre l’argent qui devrait servir à ses soins et à l’avenir de sa femme et de ses quatre enfants.
Une « class action » représentant les plaintes de 20 000 joueurs sur une période de soixante ans a été réglée en 2015 par le versement de un milliard de dollars de la part de la NFL. Sur cet argent, les avocats, qui ont travaillé gratuitement pendant des années ont demandé un peu plus de 10% de la somme, le reste étant partagé entre les plaignants selon leur âge et la gravité de leur condition médicale.
Certains avocats réclament à des familles le paiement de frais supplémentaires pour le temps passé sur leurs cas individuels, ce qu’elles refusent. Le litige doit être réglé prochainement par un juge.
* « These players fought the NFL over brain injuries. Now they’re fighting to keep money » – Dallas Morning News.
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- Arizona: Des solutions alternatives contre la crise des opiacés de synthèse
Cette femme originaire d’Houston aide à tester un nouveau médicament qui évite la prise d’opiacés, ces « pain killers » qui provoquent une épidémie d’abus et de dépendance.
Vicodin, Oxycontin et d’autres drogues similaires sont généralement utilisées pour le mal de dos, l’arthrose, les nerfs endommagés et autres problèmes. Ils agissent sur des parties du cerveau qui contrôle le plaisir et la douleur, mais comme le corps s’y adapte rapidement, les gens ont besoin d’augmenter les doses pour être soulagés.
Cette dépendance croissante aux opiacés s’est transformé en une crise sanitaire nationale, qui a déchiré des communautés, qui a mis davantage de pression sur la police et les services de santé.
Chaque jour, 91 personnes meurent d’une overdose d’opiacés de synthèse ou d’héroïne, et des légions d’autres frôlent la mort. Avec deux millions d’Américains accros aux pilules, elles ont eu des effets bien plus dévastateurs que traiter la douleur. Les laboratoires pharmaceutiques travaillent sur de nouveaux produits avec des réussites limitées.
* « Less Addictive Drugs offer Doctors New Hope in Battling Opiod Crisis » – The Arizona Daily Star / The New York Times / reportage de AP « Overcoming Opiods »
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- Californie: Baisse importante des demandes de visas H-1B
Pour la première fois depuis des années, le nombre d’applications pour des visas H-1B a diminué – un signal que la rhétorique « America First » du président Trump a dissuadé certains employés de ne pas engager de travailleurs étrangers.
Une rhétorique qui va s’accélérer mardi, quand Trump va signer un décret présidentiel pour changer le programme de visa. L’USCIS a indiqué lundi avoir reçu 199 000 applications H1-B pour la prochaine année fiscale, selon l’agence fédérale de l’immigration.
Une baisse importante par rapport aux 236 000 reçues l’année dernière, et les 233 000 reçues en 2015.
* « Tech Visas Program sees demand slide » – San Francisco Chronicle
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- Washington: Gorsuch fait une entrée remarquée
Un Juge Neil Gorsuch confiant s’est installé a la Cour Suprême du pays pour la première fois lundi et a rapidement rejoint ses collègues en posant des questions aux avocats de trois affaires importantes [il s’agit des périodes « d’argumentations » entre les plaignants et les juges].
Il était enthousiaste et bien préparé malgré les quelques jours dont il disposait pour être prêt à entendre les arguments. Et le nouveau juge a montré qu’il avait des idées précises sur la façon dont les affaires devaient être gérées.
« Est-ce que ce ne serait pas plus facile de suivre l’intitulé de la loi? » a-t-il demandé à un avocat du gouvernement (…)
La prestation de son premier jour est similaire à celles d’autres juges qui travaillaient déjà dans les cours d’appels fédérales (…) Gorsuch succède à l’un de ses héros, l’ancien juge Anthony Scalia, qui insistait pour que la cour décide en fonction d’une interprétation littérale de la loi, et non pas à travers ses intentions ou la façon dont elle a été interprétée par les chambres basses. Gorsuch a signalé qu’il suivrait l’approche de Scalia.
* « Gorsuch Dives into the fray on first day » – Chicago Tribune
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- Michigan: Le médecin responsable de l’excision de deux fillettes reste en prison
Le docteur assure qu’il ne s’agissait pas d’une ablation mais n’a pas réussi à convaincre le juge qui l’a envoyé en prison.
Dans une affaire historique de mutilation génitale féminine qui révéle ce que les procureurs qualifient de « rituel religieux extrêmement secret », le magistrat fédéral a refusé de fixer une caution à la doctoresse musulmane indo-américaine accusée d’avoir mutilé les parties génitales de fillettes du Minnesota à la clinique médicale de Livonia dans le Michigan.
La décision d’enfermer le Dr Jumana Nagarwala, 44 ans, de Northville, a été prise car les procureurs pensent qu’elle représente un risque de fuite, et un danger pour la communauté car elle aurait volontairement mutiler d’autres petites filles pendant des années, sachant que c’était interdit aux Etats-Unis.
* « Judge: Doctor a danger to the public » – Detroit Free Press
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