The Intercept nous raconte dans cet article « Post, Share, Arrest » comment est-ce que l’armée israélienne utilise Facebook pour traquer les militants palestiniens, du terroristes aux simples activistes à l’instar de Sohaib Zahda.
Ce jeune palestinien avait appelé à des manifestations sur les réseaux sociaux pour protester contre le conflit qui avait embrasé Gaza durant l’été 2014. Ce dernier avait été arrêté à un checkpoint par l’armée israélienne pour incitation à la violence vis-à-vis d’un de leurs géneraux dont le nom avait été mentionné dans son post.
Le cas de Zahda, toujours en cours, est typique de cette nouvelle face du conflit israélo-palestinien, les Palestiniens utilisant les médias sociaux pour informer des arrestations et des morts, les services secrets et les forces de sécurité israéliennes parcourant le web pour essayer de déjouer la prochaine agression ou manifestation.
Facebook n’a pas fondamentalement changé les contours du conflit, mais il l’a accéléré. Un rassemblement contre l’occupation israélienne peut être organisé en quelques heures tandis que la surveillance des Palestiniens est facilité par la quantité d’informations laissées sur leurs ordinateurs et téléphones portables.
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