A force de compromis parfois grossiers avec la réalité des faits et des chiffres, Trump a eu cet effet positif de pousser les journalistes a vérifier tout ce qu’il disait. C’est Vox.com qui analyse « cette nouvelle ère du fact-checking dans le journalisme » américain.
Selon PolitiFact, 59% des des 179 faits avancés par Trump et vérifiés par le site serait faux (40%) ou carrément grotesques (19%) contre seulement 22% des 222 apportés par Hillary Clinton. C’est donc une caractéristique chez le candidat républicain de ne pas se soucier de la véracité de ses propos et arguments: « quand on en vient à la vérité, Trump appartient clairement à sa propre catégorie ».
Résultats? Les rédactions sont désormais obligées de faire un travail de vérification bien plus poussé qui leur permet, lorsqu’ils trouvent des discordances, d’être plus agressifs et critiques vis-à-vis de leurs sujets.
Interrogé sur ce problème, Lucas Grave, professeur de journalisme à l’université du Wisconsin Madison
L’ironie du discours politique à l’âge d’internet et des médias sociaux est qu’il n’a jamais été autant baséee sur les faits qu’aujourd’hui. Le niveau d’analyse des sites d’informations, des blogs et autres membres qui participent à cette activité en ligne est bien plus élevé que n’importe quelle période de notre histoire. Chaque morceau de réthorique politique est analysé avec la pus grande attention de manière à ce que les gens puissent en substance et dans les faits. On peut donc parler d’âge d’or du discours factuel.
Mais il est aussi plus facile pour les gens d’ignorer l’information qui ne va pas dans le sens de leur croyance et des rumeurs qui ne trouveront pas le bon public
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