Cet article publié en juin 2013 dans l’hebdomadaire sportif Sports Illustrated intitulé « Rapture of the Deep », « L’ivresse des grandes profondeurs ».
Il raconte le destin tragique d’un couple de plongeurs en apnée dite « no limit », Pipin Ferreras et Audrey Mestre, mariés et amoureux du risque partis tenter un record monde à 160m de profondeur à Cabo San Lucas sur la côte mexicaine.
Un seul des deux est remonté est remonté vivant
Commençons par le risque. Un homme qui va longer dans l’océan le mois prochain à Miami Beach, priets à entrer dans un piège ou il ne peut pas respirer, pas parler, voir ni sentir. Un homme perché sur un immeuble de 56 étages qui commence une descente jusqu’au sous-sol, sauf que l’immeuble c’est de l’eau, que de l’eau, et qu’il n’a pas de bouteilles de plongée. Et plus d’épouse, parce qu’elle n’est jamais ressorti du trou. Pas de sommeil non plus à cause du chagrin, des réactions emflammées des médias et d’internet sur sa responsibilité dans sa mort, et le procès qui s’en est suivi.
La noyade de la jeune franco-mexicaine aurait pu être évité si les mesures de sécurité avaient été respectées et si son équipement de remontée avait convenablement fonctionné
Pipin Ferreras a publié l’année suivante une autobiographie, The Dive: A Story of Love and Obsession, un best-seller qui devait être le sujet du film éponyme « The Dive » produit par James Cameron – A cause des polémiques entourant la mort accidentelle d’Audrey Mestre et la personnalité très critiquée de Ferreras, le projet a depuis été mis de côté.
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