Les Universités? Non pas si simple nous explique dans un long reportage publié cette semaine The Center for Investigative Reporting.
Ce sont le gouvernement américain et Wall Street qui profitent aujourd’hui de l’immense dette de 1,3 trillions de dollars due par près de 42 millions d’Américains, allant de jeunes gradués jusqu’aux quinquagénaires.
Il n’en n’a jamais été ainsi comme le démontre ce schéma, publié par l’université qui montre l’évolution des prêts alloués par l’état fédéral depuis depuis 1992, dont le montant a presque triplé en 25ans.
Comment en est-on arrivé là?
Lorsque le gouvernement fédéral s’est désengagé du contrôle direct des prêts accordés aux étudiants, a offert aux banques et sociétés financières privées de gérer, à leur place, le remboursement de ces prêts. Ces Institutions ont fait fortune en instaurant un veritable industrie du prêt étudiant, en empochant les intérêts de millions d’étudiants, et garantissant un statu quo à Washington grâce à des lobbys ultra puissants.
Au même moment, les changements sociétaux ont poussé les prêts à la hausse: Les revenus des classes moyennes ont stagné, le coût des universités a augmenté et les états se sont progressivement désolidarisé du financement des universités publiques.
Si ces états avaient continuer de financer les établissements publics supérieurs au même taux que celui des années 80, il auraient investit quelques 500 milliards de dollars (…) A peu près le même montant qui est aujourd’hui par les étudiants inscrits dans les collèges et universités du pays
Il n’y pas seulement Wall Street qui profite de cette manne d’argent mais aussi le gouvernement, qui selon la même étude percevrait selon les années jusqu’à 20% de chaque prêt!
Et de citer Elizabeth Warren, l’une des figures progressistes du parti démocrate, et peut être future VP d’HIllary Clinton: « Les Etats-Unis on transformé les jeunes Américains qui essayent d’étudier en centre de profit capable d’apporter des revenus supplémentaires pour le gouvernement fédéral.