Les Républicains en charge du comité Benghazi chargé d’inculper Hillary Clinton de faire toute la lumière sur l’attaque et la destruction l’ambassade américaine en Libye en Septembre 2011 au cours de laquelle l’ambassadeur Chris Stevens a trouvé la mort ont rendu leur rapport aujourd’hui qui disculpe Hillary Clinton, à l’époque secrétaire de la première administration Obama.
La rapport de plus de 800 pages « met fin à l’une des enquêtes parlementaires les plus longues, les plus coûteuses [7 millions de dollars] et les vicieuses de l’histoire du Congrès américain » (NYTimes) sans apporter de développement majeur à ce que les enquêteurs avaient conclu à l’époque, c’est-à-dire un défaut des forces de sécurité américaines en sous effectif et dépassés face aux rebels islamistes.
C’est un soulagement pour la candidate démocrate qui a du témoigné à deux reprises pendant plus de onze heures devant le comité Benghazi à Washington, mais qui ne la disculpe pas de l’une des trouvailles de cette enquête parlementaire, à savoir l’usage d’une adresse email privée lors de ses quatre années passées en tant que secrétaire d’Etat – pour laquelle elle fait l’objet d’une enquête du FBI.
L’un des articles les plus complets parus sur Benghazi dans Vanity Fair (Aout 2013) et l’excellent reportage multimédia de David Kirkpatrick dans the New York Times (Décembre 2013)