Est-ce la surprise d’Octobre serait finalement dirigée contre le candidat républicain?
C’est le scoop sorti par Newsweek hier: Donald Trump aurait violé l’embargo sur Cuba en 1998 en effectuant des transactions d’argent à travers l’une des compagnies.
L’embargo américain, qui a été assoupli l’année dernière à la suite du rapprochement diplomatique entre Obama et Raoul Castro, interdisait toutes relations commerciales avec la Havane.
Or en 1998, la compagnie de Trump aurait dépensé 68 000 dollars dans l’ile des Caraïbes, par l’intermédiaire d’une société de conseil, Seven Arrows Investment & Development Corp., à la recherche d’éventuels investissements, et ce en toute connaissance de cause.
Cette même somme a été ensuite facturée à « Trump Hotels & Casino Resorts » sous le prétexte de donations à des charités catholiques locales .
Quelques jours après, explique Newsweek, Trump se lançait en politique et briguait la nomination du « Reform Party », l’équivalent du parti indépendant, et s’adressant à un groupe de Cubano-Américains à Miami, avait réitéré la nécessité du maintien de l’embargo de Cuba, en attendant le départ de Fidel Castro.
Depuis 1960 et jusqu’en 2015, le voyage de ressortissants américains à Cuba était limité au personnel humanitaire puis aux Américains d’origine cubaine et depuis l’année dernière aux étudiants. « Aucun Américain ni compagnie basée aux Etats-Unis ne pouvait dépenser d’argent à Cuba; une charité étrangère ou similaire devait prendre toutes les dépenses y compris le voyage »
Interrogée sur la question dans l’émission The View aujourd’hui, Kellyanne Conwar, la manager de campagne de Trump, a reconnu que l’une de ses compagnies avait payé pour ses dépenses, qui ne constitue pas certes un investissement, mais qui enfreint la loi.
Ce soir, tous les médias sont sur le coup et Donald Trump n’a pas encore officiellement réagit.