Les éditions dominicales
De longues enquêtes ce matin dans les éditions dominicales, souvent très épaisses, des quotidiens du pays.
Les problèmes de protection dans le football américain qui tournent aujourd’hui autour du casque, « véritable symbole de ce sport » mais qui pourrait mettre en danger son avenir si des solutions efficaces ne sont pas trouvées pour protéger davantage les joueurs face aux commotions cérébrales engendrées par les chocs – dans le Dallas Morning News
En une du Boston Globe, c’est l’incompréhension des habitants de Boca Raton en Floride qui devront aller voter le 08 novembre prochain dans la mosquée locale réquisitionné pour l’occasion.
Dans le Washington Post, « The Cobalt Pipeline » retrace le chemin parcouru par le cobalt, le matériau miracle extrait des mines du Congo dans des conditions extrêmes jusqu’aux batteries des smartphones et ordinateurs portables dans lesquels il est utilisé.
Le Los Angeles Times part lui au Mexique à la rencontre de ces familles et amis de disparus accompagnés de volontaires qui recherchent les corps de leurs disparus à défaut d’être aidé par les autorités locales et nationales et les forces de police.
Chaque jour, armés de pelles, de bêches, ils espèrent retrouver l’un des leurs: « le Mexique est un immense cimetière » à cause notamment d’une guerre de plus de dix ans menée par le gouvernement contre les cartels de la drogue qui ont fait des dizaines de milliers de victimes au sein de la population civile.
Quand les élections présidentielles américaines s’invitent dans les discussions familiales, pour le meilleur et pour le pire à en croire les témoignages recueillis par le Seattle Times quand d’autres ont perdu des amis chers à cause de leur soutien à Clinton ou Trump.
Trump et les impôts
Le reste de l’actualité, ce sont les révélations du New York Times selon lesquelles Trump aurait déclaré plus de 900 millions de dollars de pertes sur sa déclaration d’impôts en 1995: « une déduction fiscale si importante qu’elle aurait pu lui permettre de ne pas payer d’impôts, au niveau fédéral, pendant plus de 18 ans » soit « près de 50 millions de dollars ».
Une constatation qui pourrait confirmer les accusations lancées par Clinton lors du premier débat présidentiel selon lesquelles il refusait de rendre public ses impôts parce qu’il n’en payait pas.
De son côté, l’avocat du candidat républicain a menacé de de porter plainte contre le quotidien pour avoir diffusé des documents confidentiels sans l’accord de l’intéressé. Selon le Times ces documents auraient été envoyés par la poste depuis l’une des Trump Towers de New York City et ont été authentifiés par le comptable qui les a rédigés.
C’est une semaine cauchemardesque pour le candidat républicain qui a essuyé un revers lors de sa première rencontre avec Clinton, qui s’est montré encore plus sexiste et irrespectueux contre l’ancienne miss qu’il avait déjà insulté il y a plus de vingt ans, et contre laquelle il s’est acharné via Twitter à 3h20 du matin il y a trois jours.
A l’incompréhension d’une partie de la population, des millions d’Américains continuent pourtant de le soutenir.
« The Big One »
Des signes inquiétants en Californie autour de la faille de San Andreas, à la rencontre des plaques tectoniques du pacifique et de l’Amérique, qui passe juste en dessous des deux plus importantes villes de l’état, Los Angeles et San Francisco.
Un phénomène qui arrive en moyenne tous les cent ans et qui s’est déroulé pour la dernière fois en 1906.
Au début de la semaine, quelques 200 petits tremblements ont été ressentis près de Salton Sea, un lac près de San Diego, un phénomène qui a été enregistré seulement deux fois depuis 1932.
Une étude géologique américaine évalue à 1 chance sur 100 que « the Big One », un tremblement de terre d’une magnitude de 8.5 sur l’échelle de Richter, se produise contre 1 sur 3000 il y a encore quelques mois.
L’éventualité d’un séisme a déjà fait l’objet d’un film catastrophe l’année dernière et d’un excellent article du New Yorker, que l’on vous conseille qui a reçu le Pulitzer, « The Really Big One »
Saturday Night Live is BACK!
Première prestation d’Alex Baldwin en Donald Trump qui n’a pas déçu parce qu’il est très bon mais qui a gêné quelques journalistes qui l’ont trouvé trop sympathique
On aussi eu le plaisir d’une parodie d’Une Famille en Or « Spécial Elections » – un classique du programme – avec entres autres la PR de Trump (Kate McKinnon), Ivanka Trump (l’invité Margot Robbie) et Vladimir Putin (Beck Bennett) contre Bill Clinton (Darrell Hammond), Sarah Silverman (Melissa Villaseñor) et Sen. Bernie Sanders (Larry David).
Que du bonheur!