Le mur, le mur, et le mur
- Les médias et une partie de la population américaine ont du mal à « encaisser » les premiers jours très « show off » de Donald Trump, volontairement agressif et décidé à prouver à ses détracteurs et électeurs qu’il remplira ses promesses de campagne, pour le moment à coups de décrets-lois, soigneusement mis en scène devant télés et photographes.
Les mesures annoncées hier sur l’immigration: la construction du mur dans les prochaines semaines, l’interdiction d’entrée sur le territoire américain des musulmans, le renforcement des effectifs de sécurité aux frontières, et les punitions envers les cités sanctuaires ont choqué journalistes et Américains qui ne s’attendaient pas à ce qu’il impose ses décisions aussi rapidement, et c’est bien l’effet recherché. - Les quotidiens californiens étaient particulièrement inquiets puisque toutes les villes de Californie sont désormais la cible de Trump car considérées comme des « cités sanctuaires » qui se sont engagées à protéger les sans-papiers des menaces d’extradition.
- Metro News NY a mis en une deux personnes menottées l’une à l’autre avec en titre « Deport or Defund »: le choix limité offert par Trump aujourd’hui sur la question des sans papiers aux Etats-Unis.
- Les chicagoans sont très mécontents des menaces de Trump d’envoyer les fédéraux si la violence ne cesse pas dans la ville et sur une éventuelle coupure des subventions fédérales si Chicago compte protéger ses sans-papiers comme l’a réaffirmé le maire, Rahm Emmanuel, dans une conférence de presse hier.
- La prochaine cible de Trump pourrait être la ville de Baltimore, elle aussi victime d’une recrudescence de violence en ce début d’année, avec 26 morts les 25 premiers jours de janvier.
- Le décès de Mary Tyler Moore, une icône de la télévision américaine, qui a fait évoluer l’image de la femme dans la culture américaine des années soixante-dix et quatre-vingt en incarnant la « Working Girl ».
- Comme d’habitude, le New York Times s’en prend à Trump en couverture en évoquant le réflexe de Trump de vouloir réagir à tout ce qui se passe à la télé via Twitter