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Les unes – 17 février 2017

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  • Le succès du « Day without Immmigrants »

    A Oakland, Rhaban Algazzali, un musulman américain d’origine yéménite a fermé hier les cinq supermarchés qu’il gère dans le cadre de la « Journée sans immigrés » – la première fois qu’il ferme ses commerces en dix ans. Mr Algazzali a voté pour Donald Trump en novembre dernier et commence à la regretter.
    « A Day for Closing and regrets« San Francisco Chronicle
    La mobilisation était au rendez vous à Chicago où de nombreux commerces ont fermé ou laisser leurs employés aller manifester: restaurants, épiceries, dentistes et chantiers de construction et même les étudiants des universités et collèges. « L’action de jeudi a envoyé un message clair que la communauté immigrée est prête à utiliser sa main d’oeuvre et son pouvoir d’achat pour lutter et commencer un nouveau chapitre dans la défense des droits des immigrés ». 
    « Business close up for immigrants rights »Chicago Tribune
    Même mobilisation à Indianapolis dans l’Indiana, à Baltimore dans le Maryland, Boston dans le Massachusetts, les Twin Cities du Minnesota, Philadelphie et d’autres villes du pays.
    A Detroit dans le Michigan, une centaine de commerces se sont mis en grève et des centaines d’immigrés et commerçants ont défilé en solidarité avec des pancartes demandant « l’arrêt des déportations » et « la séparation des familles ». La ville a été touchée par des raids de l’Immigration and Customs Enforcement qui contrairement aux affirmations du président ne s’attaque pas seulement aux criminels et aux trafiquants de drogue mais aussi travailleurs en situation irrégulière. The Detroit Free Press

 

  • Les fans de Trump jubilent

    La conférence de presse catastrophique de Donald Trump a ravit ses supporters les plus fidèles, 39% selon l’institut Gallup qui ont retrouvé un leader de campagne, qui dit tout ce qui lui passe par la tête, qui ment devant les journalistes, et qui admet lui-même adorer cet exercice, en sachant exactement quelles en seraient les conséquences: « Je sais que tout le monde va parler de moi demain ».
    C’était la première occasion de se défendre depuis semaines, et l’échange a été frontal, mais a rassuré sa base électorale, le seul soutien sur lequel il puisse compter aujourd’hui, et qui n’est pas prêt à le lâcher, et encore plus convaincu aujourd’hui de la malhonnêteté des médias.
    « Pour la base de Trump, le président est critiqué parce qu’il fait ce qu’il a promis: Agir et rapidement. » Les fuites suggèrent « la présence au sein de son administration de personnes qui essayent de le fragiliser. »
    « Backers remain true to Trump » – San Francisco Chronicle

Published in Les Unes du jour