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07.05.18

 

 

Bon début de semaine à tous!

Aujourd’hui on évoque le culot de Don Blankenship en Virginie Occidentale, la loi anti-avortement de l’Iowa, l’éruption volcanique de Hawaï, l’obsession dangereuse des médias américains envers Trump, la recrudescence de groupuscules néo-nazis aux Etats-Unis, l’histoire d’un « imposter » qui croyait au rêve américain et l’un derniers grands hommes politiques américains, John McCain.

Si vous souhaitez inscrire vos amis, votre famille, vos collègues à cette revue de presse, c’est une très bonne idée et c’est ICI  

 

 

 

 

1. Les quotidiens

 

  • Le culot de Don Blankenship

    Don Blankenship pourrait être n’importe où. Et pourtant, il est partout. L’ancien prisonnier et baron du charbon, milliardaire, habitué à plier les gens à sa volonté, qui pousse à bout Joe Manchin et a vendu plus de charbon que quiconque dans l’histoire de la Virginie Occidentale, pourrait prendre sa retraite dans son luxueux appartement de Las Vegas avec sa fiancée de 57 ans, Farrah « Meiling » Hobbs, ressortissante chinoise et ancienne prisonnière politique arrivée en 1996 aux Etats-Unis. 

    Il pourrait être en Chine où il a voulu déménager un moment mais il est en campagne électorale en Virginie Occidentale, dans un débat télévisé national où il est accusé de racisme pour ses références désobligeantes concernant les « chinois », dans les réunions de comités de rédactions, dans des articles de presse sur son influence sur le Parti Républicain, dans les conversations de comptoir et face aux familles de mineurs qui pleurent encore leurs morts.
    Partout.
    Il est à l’aise partout.
    D’autres trouvent ça mal placé.
    En Virginie Occident, l’Etat où son nom est synonyme de l’explosion de la mine de Upper Big Branch en 2010, qui a tué 29 mineurs locaux, l’ancien PDG de Massey Energy collecte les votes avec l’objectif ultime de prendre le siège de Manchin au Sénat américain en novembre prochain.
    Pour cela il a d’abord besoin de remporter les primaires républicaines mardi où les sondages le donnent actuellement troisième
    . timeswv.com

    L’article a été publié hier, et toute la publicité entourant la campagne de Blankenship ce week-end lui a semble-t-il permis de rivaliser désormais avec ses deux principaux rivaux, Evan Jenkins et Patrick Morrisey, qui contrairement à lui, sont soutenus par le parti. Politico

 

 

 

 

  • L’Iowa, « backward »

    Kim Reynolds, la gouverneure républicaine du petit Etat du Midwest niché entre les rivières du Missouri et du Mississippi, vient de signer la « Fetal heartbeat Bill », la loi la plus restrictive du pays en matière d’avortement, entourés par des dizaines d’enfants et de mères de famille sous les huées des protestataires qui défendaient derrière les portes de son bureau, « My Body, My Choice ».
    La loi devrait rentrer en vigueur en juillet prochain même si les Planned Parenthood of The Heartland et l’Association Américaine de Défense des libertés (ACLU) a prévu de porter plainte.

    Sous cette loi, les médecins n’auront plus le droit d’effectuer un avortement après la détection d’un rythme cardiaque du foetus. Les experts affirment qu’un battement de coeur peut être entendu après seulement six semaines de grossesse – souvent avant même qu’une femme réalise qu’elle est enceinte. Des Moines Register

     

     

 

  • Le retour en force de la Meth

    Alors que Louisville essaye désespérément de sauver ses habitants des ravages de l’héroïne, du fentanyl et des anti-douleurs, une autre drogue revient en force.

    La crystal meth.

    A la périphérie de l’épidémie d’héroïne et d’opioïdes, elle a participé à l’augmentation du nombre de morts dans la ville et l’ensemble du pays.
    La drogue est devenue populaire il y a des années parce qu’elle offrait un rush rapide et une décharge d’énergie grâce à un processus simple mais dangereux consistant à mélanger des ingrédients faciles à obtenir, y compris des produits disponibles en pharmacie.
    A son apogée il y a dix ans, la police de Louisville découvrait plusieurs fois par semaine des laboratoires de méthamphétamine locaux – souvent après que quelqu’un ait été brûlé ou tué par un incendie ou une explosion.
    Ces risques ont diminué ces dernières années avec une diminution des laboratoires locaux.

    La méthamphétamine d’aujourd’hui est moins chère, plus facile à obtenir – et plus meurtrière.
    La plupart est produite au Mexique par des cartels, et parfois secrètement mélangé avec du Fentanyl, encore plus mortel que l’héroïne. Courier-Journal.com

     

 

 

 

  • Hawaï sur les nerfs

    La semaine dernière, les habitants de Hawaï ont été témoins de l’éruption du volcan Kilauea, provoquant d’importantes coulées de laves, des nuages de cendres toxiques et l’évacuation de deux milles personnes puis d’un tremblement de terre, vendredi, d’une magnitude de 6,9.
    L’état d’urgence a été déclarée par le gouverneur même si aucune victime n’a été recensée, et les destructions limitées à quelques dizaines d’habitations.

    Dimanche, des coulées de lave continuaient de s’échapper des différentes fissures du volcan – certaines projetées sur plusieurs dizaines de mètres dans l’air dans la zone de Leilani Estates, situé sur la plus grande île de l’archipel.

 

 

 

 

2. « Notre dépendance vis-à-vis de Trump »

 

  • Il n’y a pas eu une journée aux Etats-Unis ces trois dernières années, sans un article, une analyse, une couverture sur le candidat devenu président, Donald Trump. Pour un homme obsédé par son image et l’attention des médias, on peut dire qu’il a réussi son coup … avec les risques que cela implique, écrit Nicholas Kristof dans une tribune du New York Times ce week-end:

    Ce n’est pas l’idéal d’avoir un président aux accents autoritaires qui traite les journalistes d’ennemis du peuple, mais il nous a donné un sens de la mission et un « effet Trump ». A chaque fois qu’il nous dénonce, on augmente le nombre de nos abonnés.

    Mais je m’inquiète que cette attention continuelle sur Trump ne précipite l’Amérique dans une sorte d’obsession pour le président et que Trump aspire tout l’oxygène [médiatique] aux dépens des autres problèmes [du pays].
    L’Amérique d’aujourd’hui, c’est Trump toute la journée. On est tous devenus accros à lui. Les scandales et l’indignation continuelle nous aspirent. C’est comme du porno Trump.

    En tant que président, Trump est extrêmement important, mais il y a d’autres choses aussi importantes. 65 000 Américains vont mourir d’une overdose de drogue cette année provoquant une baisse de l’espérance de vie; une personne est tuée par balles toutes les 15 minutes et le nombre d’individus sans assurance augmente à nouveau même si un enfant né aux Etats-Unis à 70% plus de chances de mourir avant l’âge adulte que dans d’autres nations avancées.
    Ces questions sont plus importantes que de savoir si Stormi Daniels a couché avec Trump.

    Il serait utile de reconnaître que le pire des scandales de Trump n’est pas ce qu’il dit mais ce qu’il fait
    (…)
    Le pire des scandales n’est pas celui qui se déroule à Washington, mais celui qui détruit les vies des plus pauvres et des plus vulnérables dans les villes reculées d’Amérique.

    * « Our Addiction to Trump » – New York Times

 

 

 

 

3. Trumplandia v. John McCain

  • Candidat malheureux aux élections présidentielles de 2008 contre Barack Obama, John McCain, sénateur républicain de l’Arizona depuis 1987, considéré comme l’un des hommes politiques les plus influents et respectés du pays, est devenu depuis la victoire de Trump, l’un de ses plus fervents critiques – contrairement à la plupart de ses collègues qui se sont rangés derrière le président.Agé de 81 ans, l’ancien prisonnier de guerre – il a passé cinq ans dans les geôles nord-vietnamiennes – a annoncé en juillet dernier être atteint d’une tumeur au cerveau et passe désormais la plupart de son temps en famille, dans son ranch d’Arizona, où il prépare sa succession politique et ses obsèques, auxquelles Trump ne sera pas invité, et revient sur sa longue carrière à Washington.

    Beaucoup au sein du parti de McCain pensent qu’en choisissant Sarah Palin comme colistière [aux élections présidentielles de 2008], il a ouvert la voie aux forces de la démagogie et du nativisme au sein du parti républicain.
    S’il continue à défendre la performance de Palin, McCain regrette de ne pas avoir choisi à sa place Mr Lieberman, un démocrate devenu indépendant.
    (…)
    Dans son Etat d’adoption, il est immortalisé comme une icône: « John McCain est une légende en Arizona » explique le gouverneur républicain Ducey; des sentiments partagés par les enseignants qui manifestaient devant le Capitole la semaine dernière.

    A Washington, les admirateurs de McCain pensent que le Sénat et le Parti Républicain n’ont pas de contre-pouvoir contre Trump et s’inquiètent que son absence provoque un déclin un peu plus important de la politique du pays.
    Avec la disparition de M. Kennedy [le plus jeune frère de JFK] et la santé déclinante de McCain, le Représentant John Lewis de Géorgie est l’une des dernières figures de Washington qui incarne la Grandeur à une époque où tout semble si petit à Washington.

    * « At his ranch, John McCain Shares Memories and Regrets With Friends » – NYT

 

 

 

 

 

 

4. #MeToo chez les cheerleaders?

  • Le New York Times a publié la semaine dernière le témoignage de plusieurs cheerleaders – « pompom girls » en français – de l’équipe des Washington Redskins, sous-payées lors de leur prestation hebdomadaire (75 dollars soit 60 euros par rencontre) pendant la saison de football américain, et obligées de participer – gratuitement – à certains évènements qui peuvent rapidement devenir glauques, voire dangereux.

    Quand les Washington Redskins ont emmené leur équipe de cheerleaders au Costa Rica en 2013 pour une séance photo, elles ont commencé à s’inquiéter quand la direction des Redskins leur a confisqué leur passeport en arrivant à la station balnéaire, les privant ainsi de toute identification officielle.

    Pendant la séance photo, qui a eu lieu à l’Occidental Grand Papagayo réservé aux adultes, dans la baie de Culebra, certaines pom-pom girls affirment ont dû poser topless alors que les photos utilisées du calendrier ne l’étaient pas.
    D’autres ne portaient sur elles que du body painting. La station est assez isolée donc ça n’aurait posé aucun problème à ces jeunes femmes si les Redskins n’avaient invité des spectateurs.
    Un contingent de sponsors et les abonnées d’une loge au FedEx Field [le stade des Redskins à D.C.] – tous des hommes – ont eu accès au photo shoot.
    Un soir, à la fin d’une journée de quatorze heures entre entraînements et poses, le directeur de l’équipe a indiqué à neuf d’entre elles que le travail n’était pas terminé et qu’elles avaient une mission spéciale pour la soirée: Elles joueraient les escort-girls pour certains sponsors.

    Si on ne leur a jamais imposé de rapports sexuels avec des hommes, jouer les « faire-valoir » n’a rien à voir avec leur mission, d’autant qu’elles ne sont pas rémunérées lors de ces déplacements.

    Les interviews de dizaines d’anciennes et d’actuelles pom-pom girls révèlent le même désarroi: Elles adorent danser pendant les matchs, ont développé des relations d’amitié avec leurs collègues, et participent à des opérations de charité comme la visite d’hôpitaux ou des séjours à l’étranger pour visiter les troupes. Mais elles sont choquées par certaines activités qui n’ont rien à voir celles de cheerleaders et qui les mettent parfois dans ce qu’elles considèrent comme des situations dangereuses.

    * « Washington Redskins Cheerleaders Describe Topless Photo Shoot and Uneasy Night Out » – The New York Times

 

 

 

 

 

5. La recrudescence des mouvements néo-nazis aux US

  • Deux articles parus cette semaine dans Rolling Stone et Propublica témoignent de la recrudescence de groupuscules néo-nazis aux Etats-Unis depuis l’élection de Trump, dont les activités se limitent généralement aux forums de discussion sur les sites comme 4Chan ou Reddit mais qui peuvent mal finir.
  • Rolling Stone s’intéresse à la cellule néo-nazie Atomwaffen, dont deux membres ont été assassinés en Floride, en mai 2017, par leur co-locataire et ancien disciple, radicalisé à l’Islam et devenu sympathisant de Daech:

    Cinq semaines après les meurtres, Atomwaffen a lancé un nouveau site internet où elle se présente comme « une organisation révolutionnaire nationale-socialiste basée sur du militantisme politique et la pratique d’un style de vie fasciste autonome » qui promeut une vision apocalyptique du monde.
    « Merde à l’espoir » titre l’une de ses affiches.

    Rape [« viol » en anglais] – récemment identifié par Propublica comme étant John Cameron Danton, un texan de 24 ans – a pris les rênes de Atomwaffen qu’il emmène dans une voie encore plus extrémiste. Des vidéos de formations tactiques, connues sous le nom de « camps de la haine » dans lesquelles on peut apercevoir des fusils d’assaut et autres armes ont été postées sur sa nouvelle chaîne YouTube.
    Un membre m’a dit que leur nombre d’abonnés avait augmenté après Charlottesville – Propublica estime qu’ils ont doublé leur effectif depuis 2015.

    Depuis l’automne dernier, trois autres meurtres ont été associés au groupe. Juste avant Noël, Nicholas Giampa, un jeune de 17 ans adepte du site SiegeCulture, lié à Atomwaffen, a tué les parents de sa petite amie dans leur maison de Reston en Virginie.
    Quelques semaines plus tard, dans le comté d’Orange, en Californie, Samuel Woodward, qui a participé à un « hate Camp » de Atomwaffen, a tué son ami de lycée, Blaze Bernstein, homosexuel et juif, de vingt coups de couteau avant de l’enterrer à la va-vite.

    * « All Americans nazis » – Rolling Stone

  • Après des mois d’enquêtes, Propublica et Frontline révèlent quant à eux la présence de soldats américains dans certains groupuscules néo-nazis, à l’instar de Vasillios Pistolis

    Le jeune homme de 18 ans, enthousiasmé par ses exactions lors du rassemblement sanglant de Charlottesville, l’été dernier, est allé sur internet se vanter en utilisant le pseudonyme, VasillistheGreek: « Aujourd’hui, trois crânes ont été brisés et je n’ai presque pas été touché » écrit le jeune homme le 12 août 2017.

    Vasillios Pistolis a assisté au fameux rassemblement « Unite the Right » avec un désir de violence.
    Il appartient à un groupe de suprémacistes blancs, la « Division Atomwaffen », un groupuscule néo-nazi secret dont les membres affirment préparer la prochaine guerre raciale aux Etats-Unis.
    Dans des conversations en ligne précédent le rallye, Pistolis a été encouragé à être vicieux avec les contre-manifestants, jusqu’à sodomiser quelqu’un avec un couteau.
    Il a répondu qu’il était prêt à tuer si « ça allait mal ».
    (…)
    A la fin du week-end qui a choqué l’ensemble du pays, Pistolis est retourné à sa vie quotidienne … dans le corps des Marines.

    Propublica et Frontline ont identifié trois membres ou associés de Atomwaffen actuellement employés par l’Armée ou la Navy. Trois autres sont des vétérans des forces armées. Pistolis qui reste un Marine actif, a quitté Atomwaffen à la fin de l’été 2017 et rejoint un autre groupuscule suprémaciste.

    * « Ranks of Notorious Hate Group Include Active-Duty Military » – ProPublica

 

 

 

 

6. L’autre « imposter »

  • Contrairement à Frédéric Bourdin, dit « Le caméléon« , devenu célèbre en usurpant en quinze ans, les identités de deux adolescents disparus – objet de l’excellent documentaire de Bart Layton, « The Imposter » -, Artur Samarin, un brillant lycéen originaire de Nova Kakhovka en Ukraine, rêvait « des multiples opportunités offertes uniquement aux Etats-Unis » où il pensait « pouvoir changer de vie pour de bon » avec un unique objectif: Travailler pour la Nasa.

    Le premier jour de classe a été l’occasion pour Artur de devenir quelqu’un de nouveau, mais il savait aussi que la meilleure chose à faire était de se fondre dans la masse (…)
    Les détails étranges sur lui – le fait de porter parfois des costumes et des cravates et son accent – n’ont jamais éveillé les soupçons. Quand quelqu’un lui demandait pourquoi il parlait bizarrement, Asher leur disait qu’il avait grandi dans le quartier  juif russe près de la rivière. Quand on lui demandait où il était avant le lycée, il répondait qu’il étudiait de chez lui. Quand un instructeur lui a demandé pourquoi il a changé son nom pour Asher Potts, il a plaisanté, « parce que je suis un espion russe ».

    Les adolescents américains, à son grand avantage, ne sont naturellement pas curieux. Et c’est comme ça qu’il est devenu l’un d’entre eux.

    Les mois puis les années ont passé, et l’étudiant Asher Potts s’est affirmé et sa présence plus remarquée sur le campus. Il enchaînait les bons résultats, mangeait à la cafétéria comme tout le monde, il passait ses soirées à conduire à travers la ville avec ses amis qu’ils n’avaient aucun mal à se faire.
    (…)
    Puis un après midi de février 2016, trois mois avant son baccalauréat, deux officiers de police de Harrisburg sont venus l’arrêter en pleine classe sans dire un mot.
    Allongé sur son lit à Nova Kakhova [en Ukraine] des années plus tôt, il s’était juré que s’il avait la chance de rentrer aux Etats-Unis, il y resterait pour toujours. Et pendant quatre ans, il a réussi.
    Mais il a toujours su qu’il pouvait être démasqué.

    Et ceux qui l’ont dénoncé ne sont autres que … ses parents adoptifs: Stephanye et Michael Potts ont raconté à la police avoir recueilli l’adolescent ukrainien peu après à son arrivée aux Etats-Unis, sans vraiment savoir son âge, et qu’il était devenu violent ces derniers temps et aurait menacé de s’en prendre à son lycée.
    « Non seulement ils vivaient avec un immigré clandestin [il est arrivé légalement aux Etats-Unis mais a dépassé la période légale de séjour] qui abusait du système éducatif américain mais il était désormais considéré comme « un terroriste étranger ».
    Artur affirme qu’en échange de leur complicité, il était le domestique de la famille, frappé et constamment menacé d’être dénoncé aux autorités. 

    Après quatorze mois de prison, Artur a été expulsé du pays, de retour à Kiev. 

    * « The Great High School Imposter » – GQ

 

 

 

 

7. Le Tweet du jour

 

Si quelqu’un t’accuse d’être bordélique,
montre-lui les bureaux du New York Review of Books

8. Documentary: « Being Serena »

 

 

  • HBO a diffusé la semaine dernière le premier « chapitre » du docu-série consacré à la plus grande championne de l’histoire du tennis féminin, Serena Williams, à une époque charnière de sa vie: Sa grossesse, la victoire de son 23ème titre en grand chelem enceinte et son mariage avec le père de sa file, Alexis Ohanian, le co-fondateur de Reddit.* « Being Serena » sur HBO le mercredi à 10pm

 

 

 

 

 

9. On vit une époque formidable

  • Le Met Gala a lieu ce soir au Metropolitan Museum de la Fifth Avenue à New York et a pour thème: « Heavenly Bodies: Fashion and the Catholic Imagination ».
  • « Ils payé pour Robocop et ont eu Bender ». Port Authory qui gère l’aéroport new yorkais de La Guardia, réservé aux vols internes, a acheté un robot « R2-D2-esque » doté de 4 camérias qui se balade dans le temrinal 2 et effraye litéralement les employées de l’aéroprot. NY Post
  • Bill Cosby et Roman Polansky ont tous les deux été expulsés de la the Academy of Motion Picture Arts and Sciences. Buzzfeed
  • Altright.com, le site internet forndé par le white nationalist Richard Spencer a été supprimé de la plate-forme hôte Go Daddy. Daily Beast
  • Le prix Nobel de Littérature ne sera pas décerné cette année à la suite de différents scandales qui ont entaché la réputation de l’Académie. AP

 

 

 

 

10. Couverture du Jour

  • Businessweek cartonne comme d’hab avec des sujets toujours passionnants, cette semaine celui du « business de l’égalité » toujours servi par des couvertures créatives. L’un des meilleurs news magazine américains.

Published in Revue de presse