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Bon début de semaine à tous!

 

 

Si vous souhaitez inscrire vos amis, votre famille, vos collègues à cette revue de presse, c’est une très bonne idée et c’est ICI  

 

 

 

 

1. Les quotidiens

  • Greitens: Le procès commence aujourd’hui

    Après trois mois d’un feu d’artifice quasi-quotidien à la cour, le public va entendre pour la première fois [cette semaine] la femme qui a accusé le gouverneur en exercice du Missouri d’agressions physiques et sexuelles, d’avoir pris des photos d’elle a moitié nue à son insu et menacé de les diffuser si elle révélait leur liaison.

    L’inculpation du gouverneur Eric Greitens pour violation de la vie privée en février dernier a déclenché l’enquête d’une Commission Parlementaire au milieu des appels de plus en plus pressants à sa démission et à sa destitution.
    (…)
    Greitens, 44 ans, a admis la liaison mais dément tout chantage, et a qualifié le rapport de la Commission de « mensonges » et de « poubelle de tabloïds ». stltoday.com

    Eric Greitens refuse de démissionner.

    Si le gouverneur du Missouri est condamnée ou destitué dans les semaines qui suivent, comme beaucoup le pensent dans l’Etat, il rejoindra un nombre croissant de politiciens et célébrités qui ont appris une bonne leçon: la gestion des scandales sexuels a évolué aux Etats-Unis.
    Si l’adultère ne brise plus de carrières, l’utilisation de la force ou de la violence contre des femmes, ne laisse aucune chance à ses auteurs. 
    WaPo

     

    Update: A l’heure où je publie ce kiosque, mardi 15 mai, le principal chef d’inculpation de Greitens – violation de la vie privée – a été abandonné par les avocats représentant l’Etat du Missouri après que l’avocat en charge ait cité comme témoin par la défense. CNN

 

  • Plus de femmes candidates, mais des victoires encore limitées

    Si les « marches des femmes » et #MeToo ont aidé à définir 2017, le nombre croissant de candidates marque les campagnes de mi-mandat qui ont lieu en ce moment. Mais les élections de novembre prochain pourraient ne pas envoyer autant de femmes au Congrès.

    Plus de la moitié des candidates à la Chambre et au Sénat défient des candidats sortants, qui historiquement gagnent pratiquement tout le temps. Il y a eu beaucoup plus d’élections « ouvertes » en 1992, lors de l’année de la femme, où leur nombre à doublé au Congrès américain: Un grand pourcentage de femmes font campagne dans des districts favorables au parti adverse. Et beaucoup d’entre elles sont regroupées dans les mêmes districts, donc beaucoup seront éliminés lors des primaires du printemps et de l´été. NYT

     

 

  • Californie, un Etat pas si sanctuaire que cela

    Pendant presque deux décennies, le shérif du comté de Alameda, Don Laventure, a gardé les dossiers des détenus de ce qui était autrefois l’une des plus grandes prisons du pays, un campus de petits bâtiments en béton situés au milieu des collines verdoyantes. Il connait son travail.

    Mais depuis janvier, un organigramme, suspendu au dessus de la fenêtre de son bureau, est censé indiquer les règles imposées par les lois de l’Etat « sanctuaire » de Californie qui protège ses 2,5 millions d’immigrés illégaux de l’expulsion par les autorités fédérales.
    (…)
    Ces nouvelles lois ont rendu le travail de Laventure plus complexe, et pour beaucoup d’officiers de l’Etat, leur frustration n’est pas seulement liée à ces règles, mais aux risques qu’elles représentent pour la population.
    Une opposition grandissante à la loi est en train de remettre en questions l’identité de la Californie comme le coeur de la résistance libérale à l’administration Trump. Les manifestations de résidents et politiciens conservateurs se multiplient dans les tribunaux et conseils municipaux de la Bay Area à Comté de San Diego. WaPo

     

 

 

2. Trumplandia: « A Big Day for Israël »

 

  • C’est Mike Allen qui résume très bien la situation dans sa newsletter de lundi soir:

    Une journée historique pour les Etats-Unis et Israël a été marquée par la mort de 52 Palestiniens à la frontière entre Gaza et l’Etat juif.

    Israël a fêté ses soixante-dix ans d’existence en inaugurant aujourd’hui la nouvelle ambassade américaine de Jerusalem, autrefois située à Tel-Aviv.
    Ivanka Trump et son mari Jared Kushner, un juif orthodoxe, ont été accueillis en grandes pompes par Benyamin Netanyahou et sa femme, très proches de la famille Kushner et dont la fondation, Kushner Companies Charitable Foundation, soutient financièrement l’implantation de colonies juives en Cisjordanie.

    Jared Kushner, mandaté par son beau-père pour trouver une solution au conflit israélo-palestinien, a offert cet après midi depuis l’ambassade, un message de paix et d’unité:

    Pour les soixante-dix ans d’Israël, la recherche d’une paix durable s’inscrit dans une nouvelle voie: celle du réalisme, celle de ne pas avoir peur de soutenir nos alliés dans ce qui est bien, dans ce qui est juste, et dans ce qui est vrai (…) Quand la région sera en paix, on se rappellera de ce jour et on se souviendra que le voyage vers la paix a commencé avec une Amérique forte qui reconnaît la vérité.

    … Au moment même où des manifestations de Palestiniens étaient violemment réprimées par l’armée israélienne dans la bande de Gaza. Le bilan est lourd avec 58 morts et plus de 2 700 blessés, dont la moitié par balles.

    Netanyahou qui a justifié les violences en accusant le Hamas d’être derrière ces manifestations, a été soutenu par la Maison Blanche, alors que les manifestations prévues demain à Gaza, pour célébrer « le jour de la Nakba » – l’exode des Palestiniens en 1948 – devraient être encore plus importantes.

    Le contraste entre les rires de Ivanka, Jared, et des autres membres de l’administration américaine avec les photos de blessés et de cadavres qui ont fait les unes des médias internationaux en ont choqué plus d’un lundi, comme en témoigne la une du Daily News de mardi.

    Le tweet de Peter Beinart, l’un des intellectuels juifs américains les plus influents:

    Pendant les intolérants juifs et chrétiens célèbrent une ville occupée [Jerusalem], des soldats juifs sont en train de tuer des gens qui fuient une prison en plein-air. Comme un adorateur de Zion a dit il y a longtemps, « ce n’est pas la bonne manière »

     

 

 

 

 

3. Le « Dark Web Intellectuel »

  • C’est l’un des grands débats qui agite la société américaine depuis des années, celui de la « défense la liberté d’expression » face à la « censure libérale » et la toute puissance du politiquement correct. 
    La semaine dernière, le chanteur-provocateur Kanye West a pris part au débat en prenant la défense des « libre-penseurs » et en dénonçant les « restrictions » toujours plus importantes du « discours dans la sphère publique » qui rendent « toutes discussions franches sur des sujets controversés impossibles ».
    Bari Weiss, jeune éditorialiste  « controversée » du New York Times, s’est penchée sur ces intellectuels « rebelles » de « l’internet clandestin »

    Voici les sujets que vous entendrez si vous dîner avec l’avant garde du « Dark Web Intellectuel »: Il existe des différences biologiques fondamentales entre les hommes et les femmes. La liberté d’expression est en état de siège. La politique identitaire est une idéologie toxique qui est en train de déchirer la société américaine. Et nous sommes dans une situation dangereuse si ces idées sont considérées comme « dark » [« clandestines »].
    (….)
    Il s’agit d’une collection de penseurs iconoclastes, de traîtres académiques et de personnalités médiatiques qui ont des discussions – dans des podcasts, sur YouTube et Twitter, et dans des auditoriums combles – qui n’ont rien à avoir avec ce qu’il se passe, au moins publiquement, dans la culture actuelle.
    Se sentant exclus des médias traditionnels, ils ont su utiliser avec succès d’autres médias.

    Les principaux membres ont peu de choses en commun au point de vue politique. Bret et Eric Weinstein et Mme Heying étaient des supporters de Bernie Sanders. Mr Harris un fervent supporter de Hillary. Ben Shapiro, un conservateur anti-Trump [A ne pas confondre avec les Mike Cernovitch, Alex Jones ou Milo Yannopoulos, provocateurs et démagos de l’alt-right]

    Mais tous partagent trois qualités: D’abord, ils sont prêts à être en désaccord les uns avec les autres, tout en restant polis, sur tous les sujets importants: la religion, l’avortement, l’immigration, la nature de la conscience.
    Ensuite, à une époque où le sentiment populaire sur la façon dont les choses doivent être est plus important que les faits sur la façon dont les choses sont réellement, chacun est déterminé à résister au politiquement correct.
    Enfin, certains d’entre eux ont été viré d’institutions qui sont devenues de plus hostiles à la pensée non orthodoxe – et ont trouvé un public qui les écoute autre part.

     

    * « Meet the Renegades of the Intellectual Dark Web » – Bari Weiss / The New York Times

 

 

 

 

 

4. Qu’est-il arrivé arrivé à Alan Dershowitz?

  • Alan Dershowitz est une personnalité du monde universitaire américain, devenu le plus jeune professeur de Droit de Harvard, à 28 ans, qui a eu comme clients Mike Tyson, Patty Hearst, Claus von Bülow et la défense de OJ Simpson; un démocrate libéral, essayiste et romancier à succès qui a soutenu Obama en 2008 puis Clinton en 2016  « et dont les positions [bruyantes, provocatrices, brillantes] ont été jusqu’ici tolérés, voire soutenues, par les universitaires et universellement reconnues pour leur sérieux moral ».

    Dershowitz, un avocat pénaliste légendaire et défenseur des libertés civiles, qui évoluait dans les milieux libéraux de Miami, New York et du Vineyard [une île chic du Massachusetts], est devenu l’année dernière l’un des plus fervents défenseurs de Trump (…)
    En avril, peu après la perquisition [des bureaux et de la chambre d’hôtel] de Cohen [ancien avocat personnel du président], Dershowitz est apparu sur « Hannity » [l’émission phare de Fox News] à neuf reprises, dont trois jours de suite. Son message était clair: L’enquête de Mueller est une chasse aux sorcières, et même s’il pense que Trump ne devrait pas le renvoyer, il en a le droit.

    « Les gens se demandent ce qui lui est arrivé » explique l’ancienne juge fédérale Nancy Gertner, qui a donné des séminaires à la faculté de droit Harvard
    (…)
    Mais Dershowitz a-t-il vraiment retourné sa veste?
    (…)
    D’un côté, on peut penser qu’à la fin de sa carrière, il a finalement franchi cette ligne, défendu un démagogue qui rejette et menace les principes de liberté et de justice que Dershowitz a défendu toute sa vie.
    De l’autre côté, les gens qui sont devenus fous, ce sont les libéraux et les défenseurs des libertés civiles, aveuglés par leur haine contre Trump, qui ont abandonné leurs principes face à cette menace politique et déversent toute leur colère contre un homme qui a été un temps leur allié le plus fidèle.

    Peut être que la question n’est pas « qu’est-il arrivé à Alan Dershowitz » mais qu’est-il arrivé à tous les autres?
    (…)
    Les défenseurs de Dershowitz considèrent sa position sur Trump comme cohérente avec le reste de sa carrière, « il applique le principe neutre des libertés civiles à Trump , comme à n’importe qui d’autre ».
    (…)
    Pour ses adversaires, c’est précisément le problème. Ils pensent que Dershowitz n’a pas su reconnaître la nouvelle donne, celle où pour la première fois de notre existence, un président flirte avec l’autoritarisme d’une manière, qui, si elle n’est pas dénoncée, pourrait abattre le système que Dershowitz a passé sa vie à défendre.

    « ‘What Happened to Alan Dershowitz? » de Evan Mandery – Politico

 

 

 

 

 

5. Univision: le désastre

  • Après le Los Angeles Times, le Denver Post, c’est au tour des journalistes de Gizmodo de dénoncer la gestion de leur compagnie mère, Univision, l’un des plus grands réseaux de chaînes aux Etats-Unis, rachetée par des fonds d’investissements 14 milliards de dollars en 2007:

    C’est l’histoire de la façon dont les rachats hostiles d’entreprises, la complaisance, l’excès et l’incompétence ont détruit une entreprise de médias qui continue à divertir des dizaines de millions de personnes. Ce n’est ni une fiction, ni aussi scandaleux compte tenu des critères d’opulence des sociétés: Un patron obsédé, des millions de dollars dépensés dans des consultants et un cadre qui a insisté pour diffuser du porno soft relèvent plus de l’embarras qu’une avidité insidieuse.

    Le principal problème – les milliards de dollars de dettes contractées par l’entreprise au moment où ses propriétaires l’achètent et l’alourdissent [en 2007] – est devenu presque normal dans le monde des médias et au delà mais ça ne le rend pas moins insupportable.

    Cette société, c’est Univision, qui jusqu’à récemment remplissait le rôle de beau-père absent de Gizmodo Media Group [GMG], notre employeur. Depuis que Univision est en difficulté, GMG est également sur la sellette.

    Il était une fois, Univision, le réseau de télévision destiné principalement aux Hispanophones des Etats-Unis, une grosse poule aux oeuf d’or qui pondait des gros oeufs en or: Elle engendrait énormément d’argent en n’ayant rien d’autre à faire que de diffuser les programmes produits par Televisa, une société de production mexicaine. Mais le conte de fées s’est terminé il y a longtemps. Univision est en déclin depuis des années, à cause de son désastreux rachat par un fond d’investissements en 2007; un public vieillissant; un accord très contraignant de diffusion avec Televisa; la concurrence de Telemundo et Netflix; des centaines de cadres inutiles et surpayés; l’échec d’avoir pu anticiper un avenir dans le numérique.
    (….)
    Des erreurs fréquentes des ressources humaines à la vaste surenchère sur les chances d’une Offre Publique d’Achat qui s’est écroulée au mois de mars, précipitant les restrictions budgétaires de la compagnie, Univision a été profondément mal gérée et est en plein redressement budgétaire qui a déjà sacrifié d’importants services de Univision Moticias – le principal service d’information au service de la communauté hispanophone aux Etats-Unis – et de Fusion Media Group. D’autres coupures sont attendues y compris à GMG, où la rédaction a peur de perdre un tiers de ses effectifs d’ici juin, dans le cadre d’une restructuration vers la vidéo et du contenu sponsorisé.
    Ce qui arrive à l’entreprise n’est pas un échec de la ligne éditoriale ou même de la direction: Si Univision était un mammouth dont l’incapacité d’adaptation l’a ralentie, ce sont les investisseurs privés, guidés par l’objectif de rendre plus riches les riches qui l’ont mis à terre et saigné à blanc. 

    * « Univision is A Fucking Mess » – Kate Conger, David Uberti et Laura Wagner / Gizmodo

 

 

 

 

 

6. Brad Renfro, victime de Hollywood

  • Brad Renfro, enfant star d’Hollywood – « Le Client », « Sleepers », « Bully » – est décédé d’une overdose d’héroïne en 2008 à l’âge de 25 ans dans un quasi-anonymat.

    L’une des conséquences de la prise de conscience de l’industrie du divertissement [face au mouvement #MeToo] a été de réévaluer la vie et la carrière d’acteurs qui sont tombés dans l’oubli.

    Avant d’avoir eu quatorze ans, Renfro était déjà une idole à Hollywood, salué dans la presse pour son sex-appeal, et filmé torse nu à une fréquence qui, rétrospectivement, semble au mieux inquiétante, au pire, ressemble à de l’exploitation.
    Mais ce qui est vraiment alarmant – ce qui laisse à penser que Renfro n’avait pas sa place sous les projecteurs quels que soient ses talents – c’est qu’à l’âge adulte, Renfro a dit à ses amis qu’il était né accro à l’héroïne et qu’il avait commencé à se piquer à l’âge de douze ans.
    L’un de ses amis a dit à Buzzfeed News que sa mère l’avait laissé se droguer.

    Si les enfants acteurs passent généralement plus de temps dans leurs caravanes avec leur famille, Renfro était laissé à lui-même (…) Les tournages ressemblent souvent à des familles d’adoption mais dans le cas de Renfro, c’était littéralement le cas. « C’était une personne émotionnellement abandonnée » a expliqué son ancien manager J.J.Harris au Los Angeles Times.
    « Il aurait souhaité que quelqu’un lui mette des limites, ce que personne n’a jamais fait dans sa vie ».
    (…)
    Aucun des adultes ayant travaillé avec Renfro enfant ne savaient qu’il était toxicomane mais sentaient juste que quelque chose n’allait pas.
    (…)
    Le divertissement est l’une des seules industries du pays qui non seulement emploie régulièrement de jeunes enfants, mais les place dans une position cruciale qui affecte la vie des dizaines, voire de centaines d’adultes autour d’eux. Ca peut devenir une situation trop exigeante pour n’importe quel enfant – surtout un ayant des tendances destructrices.
    C’est devenu une sorte de rituel hollywoodien macabre d’apprendre aux informations le suicide d’anciens enfants stars sans vraiment savoir ce que l’industrie aurait pu faire pour les sauver.

    C’est une question morale que personne ne veut poser, et à laquelle personne ne veut répondre: Quand est-ce que le bien-être psychologique d’un enfant l’emporte-t-il sur les impératifs financiers de terminer un film?

    * « How Hollywood Failed Brad Renfro » – Adam B. Vary / Buzzfeed News

 

 

 

 

 

7. Doc: « Evil Genius »

 

 

 

  • C’est le dernier docu-série de Netflix, disponible depuis la semaine dernière aux Etats-Unis, sur l’une des affaires criminelles américaines les plus bizarres et fascinantes de ces dernières décennies: Le meurtre de Brian Wells, l’affaire du « Pizza Bomber » à Erie en Pennsylvanie au cours de l’été 2003.Dans l’après du 28 août, M. Wells livreur de pizza, braque une banque sous la menace d’une bombe qui a été placée autour de son cou, et qui explose peu après avoir été appréhendé par la police, le tout filmé par des caméras de télévision.
    L’affaire fait le tour du monde mais la police locale et le FBI n’ont aucun indice, jusqu’à la découverte un mois plus tard d’un cadavre dans un congélateur, à quelques de centaines de mètres de l’endroit où M.Wells aurait rencontré ses ravisseurs.Je l’ai dévoré d’une traite, c’est top!

    La critique de Hollywood Reporter

 

 

 

 

 

 

8. On vit une époque formidable

  • Le New York Times offre désormais à ses lecteurs une « Gender Letter » hebdomadaire sur le thème du genre dans l’actualité, les tendances, la culture et tout ce qui passe par la tête de Jessica Bennett, responsable de la rubrique « Genre »Le quotidien s’associe avec FX pour produire une émission d’informations hebdomadaire, appelé « Weekly » – clin d’oeil à son très populaire podcast appelé le « Daily ». CNN
  • Selon Cover/Line, la newsletter de CNN, Kanye West a 23% d’opinions favorables (et seulement 15% chez les Afro-Américains) contre 53% d’opinions défavorables.
  • L’homme le plus influent de la Silicon Valley n’est ni Jeff Bezos, ni Mark Zuckerberg mais le japonais Masa Son, fondateur de SoftBank, qui va investir cent milliards de dollars, à travers sa SoftBank Vision Fund, dans les start-ups les plus prometteuses. Un investissement qui ravit les petites entreprises qui évitent de se faire racheter par Alphabet (Google), Amazon ou Facebook mais d’autres affirment que cet apport de cash pourrait surévaluer ces entreprises et rendre la cncurrence plus difficiele. Pacific
  • Spotify, le service de musique, a lancé une nouvelle « politique de conduite concernant les contenus & conduites haineuses » qui lui a permis d’enlever le chanteur américain R.Kelly, accusé d’agressions sexuelles sur mineures, de ses playlists. Billboard
  • La compagnie propriétaire de MoviePass, le service d’abonnement illimité aux salles de cinéma américaines à bas prix, 9.90 dollars, manque de liquide et pourrait disparaître prochainement. La raison? « Le business model de MoviePass n’était pas viable dès le début. » CNN
  • Selon le gouverneur californien Jerry Brown, les impôts sur le revenu de 15 000 contribuables rapportent un quart de l’ensemble des impôts perçus par l’Etat.  LATimes

Published in Revue de presse