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01.08.18

 

 

Bon mercredi à tous et bienvenue au mois d’août!

Si vous souhaitez inscrire vos amis, votre famille, vos collègues à cette revue de presse, c’est une très bonne idée et c’est ICI  

 

 

1. Les quotidiens

 

  • En toute impunité

    Il est difficile de déterminer combien de détenus sont morts sous la responsabilité du comté de Hillsborough, ou comme Zarah Jackson, après un incident dans l’une de ses deux prisons. La plupart des décès ne sont jamais signalés: Ni au public, ni aux autorités du comté ou de l’Etat, ni à l’agence fédérale en charge des registres de tous les décès en détention.
    Dans certains cas, les familles des détenus se renseignent auprès des hôpitaux ou des médecins légistes.
    Selon le Bureau du Shérif, une loi fédérale sur la protection de la vie privée interdit aux agents de révéler des informations sur un problème de santé à d’autres personnes que les parents, au conjoint.e ou un enfant de moins de 15 ans.

    Le porte parole de l’agence, Larry McKinnon, qui a récemment changé de poste, a déclaré au Tampa Bay Times en février que six détenus étaient morts en détention ces trois dernières années.
    Mais le Times a trouvé treize décès répertoriés depuis 2016 dans les dossiers du Département et six autres dans les autopsies du médecin légiste au cours de la même période.
    Au moins 42 personnes sont décédées dans les prisons de Hillsborough ces dix dernières années, selon une revue des documents publics par le Times. Tampa Bay Times

     

  • Javanka s’impose à Washington


    C’était la lecture croustillante de ce week-end: Le récit de la très connectée Maggie Haberman sur le « power couple » de Washington « Javanka », Jared Kushner et Ivanka Trump, qui a réussi, malgré une première année difficile, à maintenir et asseoir leur influence au sein de l’administration et surtout auprès du président.

    Même leur relation avec le président en a souffert. Plusieurs fois, Mr Trump a affirmé – en plaisantant – qu’il « aurait pu avoir Tom Brady »  [quarterback star des Patriots] comme gendre mais qu’il « a eu Jared à la place. »

    Pourtant, après dix huit mois de conflits internes à la Maison Blanche et de critiques acerbes selon lesquelles ils n’ont pas réussi à modérer le président, Mr Kushner et son épouse, Ivanka, la fille aînée du président, sont toujours sont toujours à Washington à travailler à ses côtés. Ils n’ont jamais été aussi à l’aise et proches du président qu’aujourd’hui.
    (…)
    Mais intentionnellement ou non, Mr Kushner et Mme Trump ont redéfini les attentes des membres de leur cercle new yorkais qui pensaient que les deux seraient horrifiés par les politiques du président et feraient tout pour  les changer.
    « Je n’y ai jamais compté mais ce sont eux qui ont promu cette idée qu’ils nous sauveraient » explique Hilary Rosen, une consultante démocrate. Quant à la séparation des familles de migrants, elle ajoute, « Comment peuvent-ils dormir la nuit? »
    (…)
    Pour les alliés du couple, les attentes de leurs amis étaient bien trop hautes, et les appels à critiquer publiquement le président, peu réalistes, ni justes.

     

  • Une justice injuste

    Ces dix dernières années, presque 26 000 meurtres sont restés impunis dans les grandes villes américaines. Parmi les victimes, 18 600, soit les trois quarts, étaient noires.
    Le Post a noté que les Afro-américains, victimes de la majorité des homicides, sont ceux les moins susceptibles de voir leur meurtrier arrêté.
    63% des meurtres de blancs se terminent par une arrestation contre 47% des victimes noires.

    L’incapacité à résoudre les homicides de noirs alimente un cercle vicieux: Elle accentue la méfiance des populations afro-américaines vis-à-vis de la police, les pousse à moins coopérer à leurs enquêtes, ce qui limite le nombre d’arrestations. Au bout du compte, les criminels s’en sortent et les craintes des résidents empirent.

    Dans presque toutes les villes étudiées, les arrestations pour les meurtres de noirs sont moins nombreuses que ceux de blancs.
    Quatre ville – Chicago, Baltimore, Detroit et Philadelphie – comptabilisent 7 300 meurtres de noirs qui n’ont débouché sur aucune arrestation. Même les plus petites villes à majorité blanche ont accumulé les affaires non résolues: 422 à Columbus (Ohio), 277 à Buffalo (New York); 183 à Nashville (Tennessee) et 144 à Omaha (Nebraska). WaPo

     

 

 

 

2. Trumplandia: Trump v. The NYT – Procès Manafort

 

  • Le procès Manafort

    Le procès de Paul Manafort, ancien directeur de la campagne de Trump lors des élections de 2016, inculpé de fraude et de blanchiment d’argent par le procureur indépendant en charge de l’enquête sur l’ingérence russe, Robert Mueller, s’est ouvert cette semaine à Alexandria en Virginie.
    Les enjeux sont énormes pour Manafort, qui en refusant de collaborer avec Mueller et continuant de plaider non coupable, risque des années, à moins qu’il bénéficie de la grâce du président; et pour Mueller, de plus en plus critiqué par Trump et ses alliés, qui y joue sa crédibilité.

    Ce matin, le président a demandé tout bonnement à son ministre de la justice, Jeff Sessions, qui s’est récusé de l’enquête russe en mars 2017 et n’a donc plus aucune autorité dessus, de se débarrasser de Robert Mueller – au moment même où Michael Cohen, l’ancien avocat personnel du président, est prêt à collaborer avec le procureur et pourrait confirmer que Trump était bien au courant de ce fameux meeting de juin 2016 au cours duquel son fils et son gendre ont rencontré une avocate russe proche du Kremlin pour obtenir des informations incriminantes à l’encontre de la candidate démocrate, Hillary Clinton.

    Le seul capable de renvoyer Mueller est l’adjoint de Sessions, Rod Rosenstein.
    Mais en affirmant être incapable de mener sa mission présidentielle à cause de cette enquête, Trump pourrait casser une tradition historique d’indépendance de la justice vis-à-vis du pouvoir exécutif et effectivement limoger Mueller.
    Les proches du président l’en ont déconseillé pour éviter une crise constitutionnelle mais encore une fois Trump fait ce qu’il veut.

  • Trump v. le NYT

    Ce week-end, le président a révélé s’être entretenu à la Maison Blanche avec le directeur du New York Times, A.G. Sulzberger, 37 ans, qui a pris la relève de son père, A.O Sulzberger Jr. en janvier dernier, et en a tiré des conclusions bien différentes de son interlocuteur.
    Trump affirme que lors de leur rencontre du 20 juillet dernier, ils ont discuté « des quantités de fake news disséminées par les médias et comment les Fake News sont devenus ‘l’ennemi du peuple' ».
    C’est la même stratégie de Trump: Attaquer son adversaire, et imposer sa propre vision de l’histoire, bien entendu à son avantage, et satisfaire au passage sa base électorale, qui n’ira pas vérifier la véracité de ses propos. NYT

    A.G. Sulzberger a immédiatement répondu au président dimanche en affirmant avoir accepté cette rencontre dans le seul but « d’évoquer la rhétorique troublante du président contre la presse ».

    J’ai dit au président que je pensais que son langage, source de divisions, était de plus en plus dangereux (…) Que le terme de « fake news » [était] faux et pernicieux, et que j’étais encore plus inquiet du fait qu’il qualifie les journalistes d’ennemis du peuple.
    Je l’ai prévenu que ce langage incendiaire représentait une menace grandissante contre les journalistes et pouvait dégénérer en violence.

 

 

3. L’insta du jour

 

  • En parlant de violence contre les journalistes …
    Hier soir à Tampa en Floride, Jim Acosta, reporter de CNN, a été pris à parti par la foule venue applaudir le président en meeting de campagne pour les élections de mi-mandat.
    Il a posté la vidéo sur son compte Instagram avec le commentaire suivant:

    Juste un exemple de la triste scène qui s’est jouée au meeting de Trump à Tampa. Je suis très inquiet que l’hostilité entretenu par Trump et certains médias conservateurs va se terminer par quelqu’un qui sera blessé. On ne devrait traiter ses compatriotes américains de cette manière. La presse n’est pas l’ennemi.

    Le fils aîné du président, Donald Jr., a posté la vidéo en se réjouissant que « le snowflake [surnom péjoratif donné aux libéraux, censé moquer leur sensibilité] n’a pas pu finir son reportage. Les supporters de Trump l’ont complètement ruiné. »

    Petit rappel du niveau de civilité aux Etats-Unis en 2018.

    Sur ce thème, la tribune de l’excellent Margaret Sullivan dans le WaPo ce matin.

 

 

 

 

 

 

4. Le patron de CBS dans le collimateur de « Me Too »

 

  • C’est le récit explosif que tout le monde attendait: La dernière enquête de Ronan Farrow sur l’une des personnalités les plus influentes de l’industrie des médias, Les Moonves, président de la chaîne nationale CBS, accusé à son tour de harcèlement sexuels et gestes déplacés.

    Ces derniers mois, Moonves est devenu une voix importante du mouvement #MeToo à Hollywood. En décembre, il a contribué à la création de la Commission sur l’élimination du harcèlement sexuel au travail et la promotion de l’égalité au travail » présidée par Anita Hill.
    « C’est un moment décisif » a déclaré Moonves lors d’une conférence en novembre. « Je pense que c’est important que la culture d’une entreprise interdise cela. C’est le but. On en apprend beaucoup, il y a beaucoup de choses que nous ne savions pas.

    Mais en privé, les actions de Moonves trahissent ses déclarations publiques. Six femmes qui ont travaillé avec lui dans les années 80 racontent qu’il les a harcelées sexuellement. Quatre décrivent des attouchements forcés et baisers pendant des réunions de travail, dans ce qui semble être une pratique courante. Deux m’ont dit que Moonves les avait intimidées physiquement ou menacées de saper leur carrière. Toutes racontent qu’il est devenu froid ou hostile après qu’elles aient rejeté ses avances, et que leur carrière en a pâti.

    « J’ai été agressée sexuellement puis j’ai été virée pour ne pas y avoir participé » explique l’actrice Illeana Douglas. Toutes les femmes craignent encore que parler les expose aux représailles de Moonves, connu dans l’industrie pour faire et défaire des carrières. « Il s’en est sorti pendant des décennies » explique l’écrivaine Janet Jones, qui affirme avoir dû repousser Moonves après que ce dernier l’ait embrassée de force lors d’une réunion de travail. « Ce n’est pas normal ».

    Trente employés, anciens ou toujours à CBS m’ont dit que ce genre de comportement n’était pas limité à Moonves, et touchait d’autres parties de l’entreprise, y compris CBS News et « 60 Minutes », l’un des programmes les plus estimés de la chaîne.
    Quand Moonves en était le président, les hommes de CBS News accusés de harcèlement sexuel étaient promus, même lorsque la compagnie a dû payer des dommages et intérêts à des employées. On ne sait pas trop si Moonves était au courant de ces allégations, mais il a la réputation de s’impliquer dans toutes les décisions de management à travers la chaîne. Certaines allégations, notamment celles contre l’ancien présentateur Charlie Rose, rapportées par le Washington Post, sont déjà devenues publiques, d’autres sont rapportées pour la première fois. Dix neuf employés, anciens ou toujours à CBS affirment que Jeff Fager, ancien président de CBS News et producteur de 60 Minutes, a autorisé le harcèlement dans la division. « C’est top-down, cette culture d’hommes plus âgés qui ont tout ce pouvoir et tu n’es rien » m’explique un producteur.

     

    * « Les Moonves and CBS Face allegations of sexual misconduct » de Ronan Farrow – The New Yorker

 

  • Ce pourrait bien être la fin de carrière de l’un des dirigeants les plus accomplis et influents de sa génération, même s’il reste pour le moment à la tête de CBS.

    Le conseil d’administration  de CBS s’est réuni [vendredi] matin pour sélectionner un comité spécial en charge de superviser l’enquête sur les accusations de harcèlement sexuel à l’encontre de Moonves, de Jeff Fager et de la culture de la chaîne.
    Ce comité va engager un bureau d’avocat pour conduire l’enquête et décider si les deux intéressés doivent ou non démissionner.
    L’enquête devrait prendre des semaines. Pendant ce temps, Moonves sera jugé par l’opinion publique, tandis que ses adversaires et défenseurs tenteront d’influencer le récit à travers les métiers de l’industrie.
    Pacific

 

 

 

 

 

5. Ronan Farrow, l’usine à scoops

 

  • En moins d’un an, le journaliste de trente ans est passé d’une relative obscurité – une émission qui n’a pas duré sur NBC – à celui de héros du mouvement Me Too, lauréat du plus prestigieux des Pulitzers, écrivain à succès et producteur de documentaires pour HBO.Depuis son enquête sur Harvey Weinstein, publiée en octobre dernier dans le New Yorker quelques jours seulement après celle de Jodi Kantor et Megan Twohey dans le New York Times, Ronan Farrow a enchaîné les scoops à travers des enquêtes minutieuses sur d’autres cas de harcèlement et agressions sexuelles impliquant des hommes de pouvoir: Celle sur Eric Schneiderman, alors Procureur Général de l’Etat de New York, publiée début mai, qui a entraîné sa démission, trois heures plus tard; et celle publiée vendredi sur Les Moonves, le patron de CBS.
    Il a également révélé comment American Media, propriétaire du tabloïd National Enquirer, dont le patron est un ami de Trump, avait « catch & kill » un scoop sur une liaison du candidat républicain, vieille de dix ans, pendant la campagne présidentielle.

    Les journalistes de New York, DC et Los Angeles parlent de Farrow, 30 ans, avec un mélange d’admiration et d’envie. Cette année, il a gagné presque toutes les grandes récompenses du monde journalistique, dont le Pulitzer en avril dernier avec les journalistes du New York Times.
    Dans une interview téléphonique, David Remnick, du New Yorker explique que Farrow est l’exemple parfait de la façon dont « du bon journalisme entraîne du bon journalisme. Si vous vous présentez au monde comme quelqu’un qui poursuit agressivement la vérité dans un certain domaine, vous allez commencer à recevoir des informations. »
    Le statut de célébrité de Farrow et ses connexions à Hollywood – sa mère est l’actrice Mia Farrow – lui a sûrement ouvert des portes avec des sources mais il ne joue pas sur son célèbre nom de famille.
    Il a la réputation de garder la tête froide et de réaliser des enquêtes – quelque chose de remarquable dans le monde des médias sociaux saturé d’opinions.
    CNN

     

 

6. Vent de renouveau dans les mines d’Alabama

  • Une enquête de The Atlantic dans les régions minières sinistrées des Appalaches, cibles de la guerre du charbon initiée par Obama, à laquelle Trump a mis fin en devenant président, et qui offert à certains irréductibles de l’industrie houillère, un nouvel espoir.

    Il est énorme, orange et s’appelle Trump. Randy Johnson observe sa nouvelle pelleteuse de 220 tonnes déblayer les roches pour pouvoir déterrer le charbon en dessous.
    Quatre semaines plus tôt, les 22 employés de cette mine du centre de l’Alabama s’étaient rassemblés pour baptiser l’achat de 2,7 millions de dollars, y peindre Trump en lettres blanches sur le côté … un hommage au 45ème président.

    C’est une tradition dans l’industrie minière de nommer les grosses machines. Avec le terrain, elle représente le gros de l’investissement d’une nouvelle concession. Pour Johnson, cette pelleteuse représente bien plus. Le natif de l’Alabama et vétéran de la mine s’est retiré de l’industrie en 2014, quand il dit que la guerre du charbon de l’administration de Obama a plombé le marché. Mais l’élection de Trump a apporté une vague d’optimisme, l’optimisme que le poids des régulations allait diminuer, que la caricature d’une industrie polluante, véhiculée par Obama, allait s’adoucir. Quand il a appris au début de l’année la présence d’une mine inactive à Bessemer, Johnson a réouvert son entreprise, rappelé ses anciens contremaîtres et réalisé le plus gros investissement de sa carrière.

    Prudent ou non, le retour de Johnson dans l’industrie minière reflète l’enthousiasme initié par Trump dans de nombreuses petites villes industrielles. Pour les électeurs comme Johnson, l’attention du président envers l’industrie est une promesse de la campagne électorale, comme le retrait de l’accord de Paris sur le Climat ou la nomination de juges conservateurs à la Cour Suprême. C’est le genre de promesses tenues qui animent la base électorale, encourage sa participation aux élections de mi-mandat.
    Si les Républicains sont mal à l’aise vis-à-vis des interventions de Trump dans l’industrie, et s’ils pensent que leurs électeurs ne devraient pas se réjouir trop vite, ils n’en disent rien.

    * « Hope and Change in an Alabama Coal Mine » de Elaina Plott pour The Atlantic

 

 

 

 

 

7. Le livre du jour: « FEAR »

 

 

  • « Fear: Trump à la Maison Blanche » de Bob Woodward, le journaliste qui a révélé le scandale du Watergate avec Carl Bernstein, est selon le président de la Maison d’éditions Simon & Schuster qui le sortira le 11 septembre prochain, « le portrait le plus fin et le plus pertinent d’un président en exercice publié lors des premières années de son mandat. »Selon Manuel Roig-Franzia du Washington Post:

    Le projet top secret tire son titre d’une remarque désinvolte que le candidat de l’époque Trump a faite à Woodward et son collègue Robert Costa en avril 2016. Trump a déclaré: « Le vrai pouvoir c’est, je ne veux même pas utiliser le mot, ‘la peur' ».
    Woodward a décrit en privé la remarque comme une « aparté quasi-shakesperienne »

     

 

 

 

8. Doc: « Love, Gilda »

 

 

 

  • C’est, auprès de John Belushi, Dan Akyord ou Chevy Chase, l’une des comédiennes originales de l’émission satirique culte de NBC, « Saturday Night Live », Gilda Radner, décédée d’un cancer à l’âge de 42 ans, et qui a inspiré toute une génération de comédiennes, Amy Poelher, Jenny McCarthy, Maya Rudolph qui témoignent dans ce documentaire de Lisa D’Apolito qui lui est dédié, « Love, Gilda ».
    Le documentaire a été présenté au Tribeca Film Festival en avril dernier.

 

 

 

 

9. On vit une époque formidable

  • Les newsletters sont immortelles nous explique Dave Pell, le créateur de la fameuse « Nextdraft » dans Medium.
  • HBO va produire une nouvelle émission présentée par Lebron James, la star du basket américain, récemment passée chez les Los Angeles Lakers, dans laquelle il discute sport, politique et culture avec d’autres célébrités.
  • La juge la plus âgée de la Cour Suprême, Ruth Bader Ginsburg, 85 ans, a affirmé ce matin qu’elle comptait rester à la Cour Suprême encore cinq ans.
  • Lebron James et sa fondation en partenariat avec les écoles publiques de Akron, sa ville natale, ont inauguré, hier, la première école « I Promise » qui a pour vocation d’aider les élèves en difficulté à entrer à l’université. Daily Mail

 

 

 

 

 

10. Couverture du jour

  • La « cover story » du dernier Washington Post magazine passe en revue la nouvelle génération de Républicains pour déterminer leur degré de « Trumpisme »

    Après avoir discuté avec ces jeunes conservateurs, je peux rapporter plusieurs choses généralement vraies à leurs propos. La plupart voit Trump comme un moyen imparfait de mettre en oeuvre leurs principales politiques. Ils ont été agréablement surpris par ce qu’il a offert: Gorsuch, la réforme fiscale, les dérégulations. Ils préféreraient que Trump ne twitte pas de cette manière. La plupart n’a que faire de l’enquête du procureur indépendant sur une éventuelle collusion de la campagne de Trump avec la Russie. La personne qu’ils admirent le plus est Nikki Haley et c’est parce qu’elle résiste à Trump.
    La chose peut-être la plus importante est que le trumpisme n’a pas encore submergé d’autres modes de pensée conservateurs parmi les jeunes leaders, contrairement à la tendance à Washington, où des moins en moins de Républicains sont prêts à défier Trump.

    * « The Next Generation of Republicans » de Eliza Grey – Washington Post magazine

Published in Revue de presse