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Happy Thursday!

L’Académie des Oscars a décidé d’introduire une nouvelle catégorie, celle du Meilleur film populaire, pour récompenser les Blockbusters qui financent actuellement l’industrie du cinéma et essayer de raviver une audience en berne depuis plusieurs années.
Ca n’a plus à … personne.

Si vous souhaitez inscrire vos amis, votre famille, vos collègues à cette revue de presse, c’est une très bonne idée et c’est ICI  

 

 

 

 

1. Les quotidiens

  • Une cour suprême bien mal en point

    Le comité judiciaire de la Chambre des Représentants de Virginie Occidentale a déposé quatorze articles de destitution contre les quatre juges de la Cour Suprême de l’Etat mardi.
    (…)
    Les articles accusent la juge en chef Margaret Workman et les juges Robin Davis, Allen Loughry et Beth Walker de « mauvaise gestion, corruption, incompétence, d’avoir manqué à leur devoir et d’autres crimes graves ».
    (…)
    Chaque juge est inculpé pour ses dépenses « inutiles et extravagantes » utilisées pour rénover leur bureau de l’aile Est du Capitole, aux frais des contribuables. Les quatre sont également accusés de n’avoir imposé aucune règle concernant la gestion des ressources de l’Etat, l’utilisation des voitures de fonction, des ordinateurs et des fonds publics en général.

    Loughry fait face à d’autres accusations concernant des voitures de fonction réquisitionnées pour des déplacements personnels, l’utilisation à domicile de meubles et d’ordinateurs appartenant à l’Etat, l’encadrement de photos personnelles, de documents et d’art avec l’argent de l’Etat et la décision administrative autorisant le payement de juges au delà de ce que la loi de l’Etat autorise.

    Menis Ketchum, le cinquième juge a démissionné le mois dernier après avoir été inculpé de fraude.
    Les juges de la Cour Suprême de Virginie Occidentale sont élus pour un mandat de douze ans.

 

 

  • La nouvelle vie de Tavon Tanner

    Tavon Tanner [douze ans] sort sur le perron de sa maison, c’est le matin en plein été.

    – Vous voyez?

    Nous sommes mardi, la chaleur augmente et il regarde les bungalows, les fleurs, les trottoirs propres autour de lui.

    – Le quartier est calme ici. On peut entendre les oiseaux.

    Pas de sirène, pas de tirs, pas de musique à plein volume, pas de coups de feu.
    Pas de peur.
    Ici, ce qui fait effraye le plus les gens du quartier, ce sont les lapins.
    A part le fait qu’il soit vieux et en bois, le porche de Tavon, situé dans le Northwest Side [un quartier de Chicago], n’a rien à voir avec celui où il a été blessé par balle, un soir d’été il y a deux ans.

    C’était un lundi, le 08 août 2016.
    Sur West Polk Street dans le West Side de Chicago [l’un des quartiers les plus violents de la ville], tout le monde était dehors.
    Puis les coups de feu sont partis de nulle part, dirigés contre on ne sait qui.
    Une balle a touché Tavon en bas de la colonne vertébrale et il a dû rester des semaines à l’hôpital, où pendant un moment, personne ne savait s’il allait s’en sortir.

    Il a survécu et l’année dernière, pour le premier anniversaire de la fusillade, sa famille a célébré l’évènement. Cette année, il a refusé d’organiser quoi que ce soit. « Ca ne me fait plus peur, je ne veux pas remuer le passé, je veux aller de l’avant ».  Chicago Tribune

    Le reportage photo de E. Jason Wambsgans sur Tavon Tanner, paru en une du Chicago Tribune en décembre 2016 accompagné par la formidable enquête de Mary Schmich, a reçu le Pulitzer de la Photographie d’actualité en 2017

 

 

  • Victoire des syndicats dans le Missouri

    Après la décision controversée de la Cour Suprême des Etats-Unis d’autoriser en juin dernier les fonctionnaires non-syndiqués à ne plus payer de cotisations syndicales, les syndicats du pays se sont réjouis mardi soir du soutien quasi-unanime des électeurs du Missouri contre la proposition de loi dite « Right to Work », introduite par la législature républicaine.

    Alimenté par une campagne de 15 millions de dollars et l’attention de tous les syndicats nationaux, les électeurs ont fermement rejeté la tentative de faire du Missouri un Etat « Right to Work », qui aurait autorisé les employés du secteur privé à ne plus payer de cotisations syndicales.
    (…)
    « On espère que les résultats des élections d’aujourd’hui vont mettre un terme aux attaques sur les familles du Missouri et donner à notre Etat un nouveau élan pour travailler ensemble et soutenir tous les Missouriens » déclare le communiqué de la coalition de plusieurs syndicats We Are Missouri; « dans tous les coins de l’Etat, les électeurs ont repoussé les efforts des intérêts puissants des entreprises et de l’argent à contrôler le futur de l’économie du Missouri.
    Stltoday.com

    27 Etats américains ont adopté la loi « Right to Work ».

 

 

 

 

 

2. Trumplandia: Des élections très spéciales

  • Les élections de mardi: « Too close to call »

    • Dem v. Rep dans l’OhioL’élection très anticipée de la 12ème circonscription de l’Ohio censée désigner le successeur du Représentant républicain Pat Tiberi, parti travailler dans le privé, n’a pas toujours pas de vainqueur tant les résultats sont serrés.
      Mercredi soir, le républicain Troy Balderson, soutenu par Trump devançait de 1564 voix son adversaire démocrate de 31 ans, Danny O’Connor, une marge infime par rapport aux 200000 votes comptabilisés.Selon le Cincinnati Enquirer, 3435 votes doivent être encore validés et 5048 votes par procuration dépouillés avant le 24 août prochain.
      Si la victoire se joue à moins d’un demi point, un recompte de tous les votes est obligatoire.
    • Kobach dans le KansasLes résultats étaient encore plus serrés aux primaires républicaines de l’élection du gouverneur du Kansas: 190 voix séparent actuellement le gouverneur sortant, Jeff Colyer, et Kris Kobach, actuel Secrétaire d’Etat du Kansas, « l’un des pires fonctionnaires du pays » selon le comité de rédaction du New York Times:

      Cette distinction n’est pas donnée à la légère.
      Mr Kobach a travaillé dur pour cela, notamment dans le domaine des restrictions au droit de vote et du nativisme [un courant xénophobe américain opposé à l’immigration].

      Il s’est fait connaître en tant que vice-président de la Commission sur la fraude électorale du président, créée en 2017 pour soi-disant éliminer les millions d’électeurs illégaux qui, selon l’ego pathétique et mensonger de Trump, lui auraient fait perdre le vote populaire en 2016.

      La commission a été dissoute en janvier dernier après avoir été incapable de fournir la preuve d’une fraude généralisée, mais qui a rendu célèbre Kobach dans tout le pays et consolidé sa réputation de maître d’oeuvre du Trumpisme.

      Mercredi, M. Kobach a revendiqué la victoire tout en reconnaissant la marge de 191 voix entre lui et Colyer et la possibilité que les résultats changent compte tenu des bulletins et autres votes à recompter. Etonnamment, en tant que responsable des élections de l’Etat, Mr Kobach sera en charge de superviser le recompte des votes … A moins qu’il se récuse, ce qu’il a officiellement refusé de faire.

      Last Minute: On a appris ce soir qu’une erreur dans le dépouillement a réduit la marge de Kobach de 190 a 100 voix de différence. WaPo

      * « Kris Kobach is the GOP at Its Worst » – NYT

  • Ce qu’il faut retenir de ces dernières élections avant les midterms

    • Ces élections spéciales ne permettent pas de conclure si les Républicains en difficulté dans leur circonscription doivent abandonner ou soutenir Trump. Si le taux d’opinion favorable du président est historiquement bas, sa base électorale lui reste fidèle, et c’est sans doute elle qui a permis à Roy Balderson de s’être maintenu dans la course, après le passage de Trump dans l’Ohio samedi dernier.Sans ce soutien, il est impossible pour les Républicains de gagner, surtout pour les élections demi-mandat où la mobilisation militante est importante.
      Mais pour garder le contrôle de la Chambre basse, les Républicains ont besoin, dans les circonscriptions clés, du vote des indépendants et des suburbains, largement hostiles à Trump.
    • L’effet Trump
      La mobilisation aux prochaines élections sera importante, car le personnage est tellement polarisant, et les politiques qu’il a mises en place ces deux dernières années controversées qu’on peut parler d’un véritable referendum concernant la première moitié de son mandat présidentiel, déjà le plus insensé, extraordinaire et chaotique de l’histoire politique moderne des Etats-Unis.
      Sa base électorale va tout faire pour le conforter et les Démocrates vont tout faire pour prendre leur revanche sur 2016.

 

 

 

 

3. Les « ripoux » de l’administration Trump

  • Deux proches de Trump ont fait la une de l’actualité cette semaine pour des accusations de corruption, fraude et détournement d’argent.
    • Le Représentant républicain de New York, Chris Collins, l’un des premiers supporters de Donald Trump pendant la campagne présidentielle, a été arrêté par le FBI pour délit d’initié. L’année dernière, il aurait utilisé les mauvais résultats d’une entreprise de biotechnologie dans laquelle il avait investi pour vendre ses parts avant même qu’ils soient rendus publics.L’intéressé, qui dément ces accusations, a décidé de maintenir sa candidature aux élections de novembre prochain.
    • Le secrétaire au Commerce, Wilbur Ross, dont la fortune est estimée à 700 millions de dollars, a été accusé d’avoir volé quatre millions de dollars de profits de l’un des associés au sein du fond d’investissement WL Ross & Co, avant qu’un accord confidentiel ait résolu l’affaire avant le début du procès, il y a deux semaines.L’enquête de plusieurs mois de Forbes révèle un Wilbur Ross très pingre – il vole les sachets de sucre des restaurants pour éviter d’en acheter, a promis un million de dollars à une oeuvre de charité qu’il n’a jamais honoré, et oublie de payer ses employés.
      Mais, mais, mais …

      Il existe des allégations bien plus graves: Beaucoup de gens ayant directement travaillé avec Ross affirment qu’il aurait détourné ou volé quelques millions de dollars par-ci, par-là, des sommes toujours très importantes, mais pas nécessairement pour son seul enrichissement personnel.
      Toutes ces allégations ont entraîné des poursuites judiciaires, remboursements et un contrat de confidentialité qui s’élèvent à près de 120 millions de dollars.
      Et même si la moitié de ces accusations sont exactes, l’actuel secrétaire au Commerce des Etats-Unis pourrait se classer parmi les plus grands fraudeurs de l’histoire du pays. 

      * »New Details About Wilbur Ross’ Business Point To Pattern Of Grifting » de Dan Alexander – Forbes

  • La « clique » des Anciens combattants

    Le département des Anciens Combattants (« Veterans Affairs » ou « VA ») dispose d’un budget annuel de 180 milliards de dollars par an, emploie 370 000 personnes dans des centaines de centres médicaux, cliniques, bureaux, cimetières, au service de 20 millions de vétérans américains et de leur famille.

    En février dernier, Peter O’Rourke, qui venait d’être nommé chef de cabinet du département des Anciens Combattants, a reçu par email les conseils de Bruce Moskowitz concernant une nouvelle initiative de soins psychiatriques pour le VA.
    « Reçu. Je vais développer le projet et un calendrier d’action » a répondu O’Rourke comme s’il s’agissait d’un ordre.

    Mais Moskowitz n’est ni son patron, ni un fonctionnaire du gouvernement. C’est un médecin de Palm Beach qui aide les fortunés à obtenir des soins médicaux de luxe.
    Il est l’un des trois membres d’un conseil informel qui exerce une influence considérable sur le VA depuis Mar-a-Lago, le club privé du président à Palm Beach en Floride.
    La Troïka est dirigée par Ike Perlmutter, le président de Marvel Entertainment, une connaissance de longue date du président Trump. Le troisième est un avocat, Marc Sherman.
    Aucun d’entre eux n’a jamais servi dans l’armée ou le gouvernement américain.

    Pourtant à des milliers de kilomètres de D.C., ils se sont appuyés sur des responsables du VA pour mener des politiques qui touchent des millions d’Américains. Ils restent dans l’ombre à l’exception de quelques initiés des Anciens Combattants, qui les surnomment la « clique de Mar-a-Lago ».

     

 

 

 

 

4. Comment Trump a radicalisé l’ICE

 

  • Frustrée sous la présidence d’Obama, trop laxiste envers les immigrés illégaux, l’ICE, la police fédérale de l’immigration a vu ses effectifs et moyens décuplés, sa légitimité réaffirmée avec l’arrivée de Trump au pouvoir: Elle est devenue en dix-huit mois l’agent indispensable du durcissement de la politique de l’immigration de l’administration si bien qu’elle est aujourd’hui, à l’image du président, l’une des forces les plus polarisantes de la vie politique américaine que certains démocrates progressistes voudraient éliminer, et qui devrait-être l’un des thèmes majeurs des élections de mi-mandat.Le journaliste Franklyn Foer est parti rencontrer la communauté mauritanienne noire de Columbus dans l’Ohio, arrivée à la fin des années 90 après avoir fui les persécutions du gouvernement arabe.
    Même si beaucoup d’entre eux n’ont jamais été régularisés par le gouvernement américain, en restant menacés d’expulsion, ni l’administration Bush, ni celle d’Obama n’ont mené à bien ces menaces, jusqu’à la victoire de Trump.

    Soudain, dans les entrepôts où travaillent les Mauritaniens, leurs collègues blancs les ont pris à part et prévenus que leur quotidien ne serait plus le même.

    Les premiers jours de l’administration ont confirmé ces craintes. Le premier indice a été la fréquence des convocations de l’ICE. Sous l’administration Obama, beaucoup de Mauritaniens étaient obligés de s’y rendre une fois par an. D’un jour à l’autre, l’ICE leur a demandé de pointer tous les mois, puis des agents ont commencé à leur rendre directement visite. Comme une compagnie de téléphone, ils indiquent un créneau horaire de six heures pour lequel ils doivent prendre un jour de congé, qui casse leur routine.

    Les Mauritaniens affirment qu’on les aprévenus que les Etats-Unis avaient finalement persuadé leur gouvernement de les accepter à nouveau – une démarche du Département d’Etat qui à abattre tous les obstacles diplomatiques à leur déportation.

    Dans l’Amérique du XXIème siècle, il est difficile d’envisager que le gouvernement fédéral prenne une gomme pour effacer de la carte un groupe ethnique entier.
    Je suis parti à Columbus sur les conseils d’un avocat de Cleveland, David Leopold, ancien président de l’association des avocats spécialisés dans l’immigration. Leopold est resté en contact avec un ancien client qui fréquente la mosquée mauritanienne [de Columbus].
    Quand il évoque le sort de la communauté, il parle de « nettoyage ethnique » – ce qui semble hyperbolique d’un premier abord. Mais à chaque fois que j’y retourne, j’entend de nouvelles histoires de fuites au Canada, de départs vers New York, où se cacher de l’ICE est plus facile dans l’ombre d’une grande ville.

    * « How Trump Radicalized ICE » de Franklin Foer – The Atlantic

 

 

 

 

5. Jim Acosta, du journalisme spectacle?

  • Parmi les dizaines de journalistes américains devenus célèbres en suivant Trump (Katy Tur, Maggie Haberman ou Glenn Trush) ou en enquêtant sur lui (David Fahrenthold), le plus vocal et le plus controversé est sans nul doute, Jim Acosta, le correspondant en chef de la Maison Blanche de CNN, la némésis du président.Depuis dix-huit mois, Acosta s’est imposé comme le poil à gratter médiatique de l’administration, notamment face à Sarah Sanders, la porte parole du gouvernement, qui n’hésite pas à le remettre en place et avec qui il multiplie les échanges incendiaires.
    La semaine dernière, il lui a directement demandé si elle pensait personnellement que la « presse était l’ennemie » du peuple et quand l’intéressée à défendu les propos du président, Acosta a quitté la salle en guise de protestation.Il est bien évidemment devenu la cible préférée des supporters de Trump, qui l’insultent allègrement lors des meetings du président, à tel point que certains collègues lui reprochent de provoquer l’information plus que de la rapporter, à l’instar de Todd Purdum dans The Atlantic:

    La dernière chose dont Donald Trump a besoin – ou la presse ou le public – est d’un autre parfait méchant dans l’arène performative de la longue émission de télé-réalité qu’est son administration.
    La stratégie d’Acosta efface toute distinction entre le reportage et la performance – entre le travail et la guerre – à un moment où les journalistes ont plus que jamais l’obligation de démontrer que ce qu’ils font est réel et important, et ne fait pas seulement une partie du spectacle. 

    Dana Milbank affirme dans le Washington Post que « les journalistes [comme Acosta] sont les acteurs de la grande manipulation de Trump et [de] son thème de 2020: Toute information qui lui est hostile est fausse. »

    Le problème, c’est que ces critiques peuvent être rapidement récupérées par les médias de droite, notamment pro-Trump comme RedState, bien plus virulents à son égard:

    S’il existe une seule personnalité médiatique qui incarne l’arrogance démesurée, le QI sous-calibré et le manque de conscience de soi qui est l’archétype comique d’un journaliste de télévision, c’est Jim Acosta de CNN.
    Depuis que CNN a décidé de se positionner comme le porte-parole officiel de la résistance anti-Trump, Acosta a été son meneur de jeu à la Maison Blanche.

    * « Jim Acosta’s Dangerous Brand of Performance Journalism » de Todd S. Purdum – The Atlantic

     

 

 

 

 

 

6. InfoWars, martyr intéressé

 

 

  • Alex Jones, dont les contenus haineux et conspirationnistes ont été effacés de Facebook, YouTube, Apple, LinkedIn, Pinterest et Spotfiy en début de semaine, en a profité pour jouer les martyrs de la liberté d’expression, et demandé à ses supporters de faire front contre les « sociopathes » anti-Trump en allant sur son site ou en téléchargeant son application, encore disponible sur Apple et Google, qui est resté plusieurs jours en tête des app’ d’information les plus téléchargées.

 

 

 

 

7. Bande annonce: « Fahrenheit 11/9 », la mort du rêve américain

 

 

 

 

  • Quatorze ans après la réalisation de Fahrenheit 9/11, véritable réquisitoire contre l’administration Bush, destiné – sans grand succès – à empêcher sa réélection en 2004, Michael Moore revient en force avec un nouveau documentaire, Fahrenheit 11/09, qui a également pour vocation d’empêcher la victoire des pro-Trump aux élections de mi-mandat.
    Rappel: Michael Moore est l’un des seuls à avoir prédit la victoire de Trump en 2016.Sortie le 21 septembre.

    Je vous conseille l’interview haute-en-couleur de Michael Moore au HuffPost.

 

 

 

 

 

8. On vit une époque formidable

  • Adam Purinton, a été condamné à la prison à perpétuité, sans possibilité de libération possible pour le meurtre raciste de, Srinivas Kuchibhotla, un américain d’origine indienne dans un bas de Kansas City en 2017. Buzzfeed News
  • Rashida Tlaib a remporté les primaires démocrates de la 13ème circonscription du Michigan, et sans adversaire républicain, devrait vraisemblablement devenir en novembre prochain la première Représentante musulmane à siéger au Congrès américain. NYT
  • L’actrice lesbienne Ruby Rose a été choisie par la chaîne CW pour jouer Batwoman, adepte des combats de rue et elle aussi lesbienne. La boucle est bouclée. Fox News
  • Un père de famille, musulman extrémiste, a été arrêté dans sa résidence du Nouveau Mexique où il entraînait ses onze enfants à commettre des fusillades dans les écoles. AP
  • Brock Turner, l’étudiant de Stanford condamné à six mois de prison pour l’agression sexuelle d’une jeune fille inconsciente, a perdu son appel pour annuler sa condamnation et restera fiché comme un délinquant sexuel toute sa vie. NYT 
  • New York a annoncé la suspension pendant un an des licences attribuées aux chauffeurs de Uber et Lyft devant la colère des taxis jaunes, qui ont vu leur trafic diminuer de moitié ces dernières années. Time
  • Charlottesville a déclaré l’état d’urgence, à la veille de l’anniversaire du rassemblement « Unite the Right », qui avait fait l’année dernière un mort parmi les contre-manisfestants. Time
  • Le bilan humain de l’ouragan Irma qui a ravagé l’île de Puerto Rico l’année dernière serait de 1 427 morts selon les autorités locales, un chiffre bien plus important que les 64 victimes initialement reportées. NYTimes

 

 

 

 

 

 

9. Couverture du jour

* « Spike Lee Wants BlacKkKlansman to wake America Up » de Rembert Browne – Time

Published in Revue de presse