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Bonsoir à tous!

J’espère que vous passez une bonne semaine.
Le chanteur Kanye West, invité par le président à la Maison Blanche cet après-midi, a affirmé qu’il se sentait Superman en portant la casquette « Make America Great Again » et l’ancien avocat personnel de Donald Trump, Michael Cohen, s’est enregistré sur les listes électorales en tant que … démocrate.

 

 

1. Les quotidiens

 

  • L’ouragan Michael

    Michael, l’ouragan le plus puissant jamais enregistré à avoir frappé le Panhandle [la région la plus à l’Ouest] de la Floride, a tout détruit et tué sur son passage jeudi alors qu’il traverse aujourd’hui la Géorgie pour devenir une tempête tropicale à l’approche des Carolines.
    Michael a provoqué des coupures de courant généralisées dans cinq Etats, a détruit des routes, renversé des arbres, et s’est accompagné d’une tempête mortelle qui a noyé des maisons dans certaines zones du littoral de la Floride.
    La tempête a touché mercredi le Panhandle avec une force jamais vue, l’un des ouragans les plus puissants à avoir touché les Etats-Unis avec des vents soutenus à 155 km/h, des vagues violentes et des pluies diluviennes.
    Un enfant du comté de Seminole, en Géorgie, a été retrouvé mort jeudi matin après qu’un arbre est tombé sur sa tête pendant la tempête et un homme a été tué hier à Greensboro en Floride, également à cause de la chute d’un arbre. Tallahassee Democrat 

  • 20 ans en prison et toujours pas de procès

    Il s’appelle Preston Clarke, il a 45 ans.
    Depuis 1998, il est inculpé à Tampa du meurtre d’une jeune mère célibataire qui était sa petite amie. Il n’a jamais été reconnu coupable. Il n’a jamais été jugé. Son cas a vu passer les mandats de quatre présidents et cinq gouverneurs. Son dossier indique une succession d’au moins huit avocats de la défense et onze procureurs qui l’ont enfoncé un peu plus dans le système.
    Les médecins ont conclu qu’il était schizophrène, souffrait de pensées délirantes et de paranoïa.
    C’est la dixième fois que les juges de Hillsborough l’ont déclaré pénalement irresponsable et il a été envoyé dans un hôpital sécurisé où il reçoit des soins médicaux et psychiatriques. Ensuite, il retournera en prison et attendra la date de sa prochaine audience, où il sera déclaré à nouveau irresponsable, et ainsi de suite
    .
    « Je déteste ça » explique Clarke par téléphone, « J’ouvre les yeux et je suis toujours là ».
    L’affaire est rare mais pas unique. Une enquête du Tampa Bay Times, sur des milliers de cas de responsabilité, a montré qu’un accusé sur cinq rechute dans une prison après un traitement dans un hôpital de l’Etat.
    Tampa Bay Times

  • Frontière mexicaine: Un trafic de drogue en baisse.

    Les poursuites fédérales liées au trafic de drogue le long de la frontière mexicaine cet été sont les plus faibles de ces deux dernières décennies après le lancement de la politique de tolérance zéro contre l’immigration illégale qui a séparé des milliers d’enfants de leurs parents.
    La décision de juger tous ceux qui rentrent illégalement aux Etats-Unis a inondé les cours de milliers d’affaires, qui sont pour la plupart des infractions légères sans peine de prison et une amende de dix dollars. Alors que les procureurs et agents des frontières jugent ces migrants, le nombre de personnes inculpées pour trafic de drogue a baissé de 30%.
    (…) L’administration affirme que tenir les trafiquants de drogue et criminels hors du territoire est la principale raison de ces restrictions plus strictes en matière d’immigration le long de la frontière mexicaine.
    (…) La porte-parole de la Procureure Générale du Nouveau Mexique affirme que la baisse des affaires de trafic de drogue n’a rien à voir avec les efforts des services d’immigration ».
    « Ces crimes sont en déclin, car les ressources supplémentaires sont consacrées aux gens qui traversent la frontière » affirme John Sandweg, ancien chef de L’ICE, « alors qu’elles devraient être consacrées aux trafiquants de drogue. » USA Today

 

 

2. Trumplandia: Medicare et les socialistes radicaux

  • Deux slogans contre les Démocrates

    Dans une tribune publiée dans le quotidien national, USA Today, hier matin, Trump a dévoilé les deux grands arguments de campagne qui devraient, selon lui, convaincre les Américains de ne pas voter démocrate aux prochaines midterms: « Medicare For All », proposé par Bernie Sanders, de plus en plus populaire au sein de la gauche et le danger des socialistes radicaux qui pourraient transformer la prospérité américaine en un désastre vénézuélien.
    Comme à son habitude, Trump a peu d’égard vis-à-vis des faits, caricature les problèmes et abuse de contre-vérités.

  • Medicare For All devient Medicare for None

    Pour discréditer le projet de couverture maladie universelle, Trump affirme qu’il empêcherait désormais les seniors – une grande part de son électorat – de choisir leur façon de se faire soigner (assurance, docteurs et interventions).

    « Medicare For All » – la proposition d’une couverture maladie universelle publique – « éliminerait tous les régimes de soins privés, payés par les employeurs et coûterait 32 trillions de dollars [à l’Etat] ces dix prochaines années. »
    En éliminant Medicare [l’assurance santé automatique] pour les plus de 65 ans et en interdisant aux Américains de s’inscrire dans des régimes privés et payés par les entreprises [70% des adultes en âge de travailler, soit 155 millions de personnes], le plan démocrate entraînerait inévitablement un rationnement des soins de la santé. Les médecins et les hôpitaux mettraient la clé sous la porte. Les plus âgés ne pourraient plus choisir leurs médecins préférés.
    En pratique, le « Medicare For All » du parti démocrate deviendrait un « Medicare For None » (…) Il empêcherait les seniors de prendre leurs propres décisions de santé, et les Démocrates donneraient un contrôle et le pouvoir total des décisions de santé des seniors aux bureaucrates de Washington.

  • La menace du socialisme radical

    L’autre argument de Trump, c’est celui d’une radicalisation de la gauche et de la disparition d’un parti démocrate modéré.

    La vérité, c’est que le parti démocrate centriste est mort. Les nouveaux démocrates sont des socialistes radicaux qui veulent transformer l’économie du pays en celle du Vénézuéla.
    Si les Démocrates remportent le Congrès en novembre, l’Amérique va dangereusement se rapprocher du modèle socialiste [d’un idéal de justice sociale]. »
    Le Parti Démocrate actuel est favorable à un socialisme sans frontières. Ce programme radical détruirait la prospérité américaine. Les prix flamberaient, comme les taxes, et les Démocrates chercheraient à réduire les budgets de l’assurance santé des seniors, de la sécurité sociale et de la défense. 

    Ou comment la justice sociale prônée par la gauche est incompatible la prospérité américaine – la liberté et le pouvoir de l’argent. Et il est intéressant de voir comment le spectre du socialisme est encore très convaincant auprès d’une certaine frange de la population américaine, les électeurs de Trump.

 

 

 

 

3. Kavanaugh et #MeToo, nouveaux enjeux des midterms.

 

  • L’une des prérogatives les plus importantes des sénateurs américains est l’élection des juges de la Cour Suprême, et celle très controversée de Kavanaugh, a mis certains sénateurs démocrates d’Etats Rouges [républicains], candidats à leur réélection aux midterms, dans des positions quasi-intenables.
    Si Joe Manchin, le sénateur de Virginie Occidentale, a finalement voté en faveur de Kavanaugh, Heidi Heitkamp, sénatrice du Dakota du Nord, a voté contre et perdu 8 points dans les sondages ces quatre dernières semaines, contre son adversaire républicain qui mène désormais 53% à 41%.Les enjeux locaux de la campagne de Heitkamp – la hausse des tarifs douaniers et les conséquences économiques sur les fermiers de l’Etat – ont quasiment disparu à partir de la nomination de Kavanaugh qui l’a obligé à prendre parti pour ou contre le candidat.

    Heitkamp, qui avait déjà voté pour le juge conservateur Neil Gorsuch l’année dernière, a décidé de voter contre Kavanaugh après les accusations du Docteur et son témoignage très agressif devant le Comité Judiciaire.

  • C’est le sujet du podcast The Daily de mardi dans lequel le journaliste Jonathan Martin explique qu’aujourd’hui, les élections sénatoriales sont moins centrées sur les enjeux locaux que sur les enjeux nationaux, obligeant les candidats à choisir entre « Red »  ou « Blue », pour ou contre Trump.

    « Parce que la politique se joue de plus en plus sur des enjeux nationaux, le charme ou la personnalité d’un candidat importe moins qu’avant, que ce soit pour un Républicain dans un Etat libéral ou pour un Démocrate dans un Etat conservateur. Il est difficile de créer sa propre marque en évitant l’image véhiculée par son propre parti.
    Après Kavanaugh, il ne s’agit plus seulement d’être démocrate ou républicain, il faut choisir entre le docteur Ford (« Team blue ») ou Kavanaugh (« Team Red ») … et « encore une fois c’est le dernier dilemme dont avait besoin Heitkamp en cette fin de campagne.



    Son adversaire républicain, le Représentant Kevin Cramer, connu pour ses commentaires incendiaires et indélicats, l’a bien compris et en a joué en rapprochant Kavanaugh du mouvement #MeToo:

    Pourquoi est-ce qu’on devrait forcément croire les gens qui disent que quelque chose leur est arrivée. Ma femme est un bon exemple: ma femme, ma fille, ma mère et ma belle-mère, elles ne supportent pas ce mouvement de victimisation. Ce sont des femmes fortes dont les grand-parents étaient forts et les arrières grand-parents étaient pareils.
    Pour elles, [ce mouvement] est un aveu de faiblesse.

    Ce à quoi, Heitkamp, furieuse, à répondu, les larmes aux yeux, au même journaliste:

    Je suis très heureuse que sa femme n’ait jamais été victime, tant mieux pour elle, et pour sa mère aussi. Ma mère a été une victime, et ça l’a affectée toute sa vie, mais ça ne l’a pas rendue faible. Et je veux que vous rapportiez ceci: être une victime n’a pas rendu ma mère plus vulnérable. Ca l’a rendue plus forte et ça nous a rendu plus fort.
    Et suggérer que ce mouvement ne renforce pas les femmes est vraiment dommage. 

    Et le journaliste de conclure:

    L’échange brutal [entre les deux candidats] est une illustration frappante de la nature profondément personnelle du mouvement #MeToo et de sa collision avec la nomination du juge Kavanaugh et les élections de mi-mandat..

 

4. J-Kush, le génie caché

  • Lors de la conférence de presse officialisant son départ de l’administration Trump, mercredi, Nikki Haley a remercié le couple « Javanka » – Ivanka Trump et Jared Kushner – « pour toutes les choses qu’ils font en coulisses » et affirmé que « le pays va mieux car ils font partie de cette administration ».
    Elle a également affirmé que le gendre de Trump, Jared Kushner [« J-Kush »] [était] un génie caché », provoquant l’hilarité de nombreux commentateurs et journalistes, à l’instar de Bess Levin dans Vanity Fair:

    Le fait que c’est la première fois que Kushner est décrit dans ces termes par quiconque, et qu’il n’existe aucune preuve à l’appui, ne veut pas dire que ce n’est pas vrai. Ca souligne au contraire le fait qu’à chaque fois qu’on a cru que c’était un crétin fini, c’était en fait une couverture.

     

    • Demander un don de 2,5 millions de dollars à son père, un ancien détenu, pour rentrer dans l’université de son choix [Harvard]
    • Se tromper sur sa déclaration de situation financière et la recommencer 39 fois. 
    • S’inscrire en tant que femme sur les listes électorales.
    • Acheter un immeuble vieillot de Park Avenue 1,8 milliards de dollars Midtown à la veille de la crise financière de 2008.
    • Devenir le pion, non pas d’un mais de deux princes [Mohammed bin Salman d’Arabie Saoudite et Mohammed bin Zayed Al Nahyan d’Abu Dhabi] 
    • Diriger un journal new yorkais (New York Observer] avec l’argent de papaVous ne le voyez peut-être pas mais c’est ici devant vous. La prochaine fois que le Boy Wonder fait quelque chose qui vous semble complètement débile, souvenez-vous: C’est ce qu’il veut vous faire croire.

     

5. Matthew Shepard, 20 ans après

 

  • Ca a pris 18 heures.

    Après avoir été conduit dans un endroit reculé à l’Est de Laramie, dans le Wyoming, les meurtriers de Matthew Shepard l’ont frappé à plusieurs reprises avec un pistolet Magnum 357, ils l’ont dépouillé et l’ont laissé pour mort jusqu’à ce qu’une personne le découvre.

    Les détails de cette découverte du 07 octobre 1998 sont restés dans les mémoires du monde entier.
    Comment un cycliste, Aaron Kreifels, a confondu le corps gisant et battu de Matthew avec un épouvantail – avant de remarquer des mèches de cheveux.
    Sa tête et son torse étaient recouverts de sang séché à l’exception de deux bandes sous ses yeux – des traces laissées par ses larmes.
    Comment il a été abandonné – affalé sur un côté, dans la terre du Wyoming – les mains attachées à une clôture en bois – parce qu’il était gay.
    Les coups reçus à la tête ont fatalement endommagé son cerveau.

    Juste après minuit le 12 octobre – cinq jours après son attaque brutale – [ses parents] étaient à ses côtés lorsque Matthew Wayne Shepard a succombé à ses blessures.
    Il avait 21 ans.
    Les Shepard ont reçu des centaines lettres, d’emails, de cartes, dont la moitié de la communauté hétérosexuelle, qui comme eux, ne pensait pas qu’un crime comme celui de Matthew pourrait arriver dans ce pays.

    Une décennie après son meurtre, le Matthew Shepard et James Byrd Jr. Hate Crimes Prevention Act est passé – il élargit la notion de crime de haine à ceux motivés par l’orientation sexuelle, le genre ou l’handicap.
    Cinq Etats – y compris le Wyoming – n’ont toujours pas de loi contre les crimes de haine. Quatorze autres n’ont aucune loi qui protège les individus contre leur orientation sexuelle.
    Et dans 27 Etats, on peut être viré de ton emploi pour le fait d’être gay.

    Les Shepards n’ont jamais imaginé cela – les veillées, les manifestations, la réponse des médias et la lente évolution – quand ils sont arrivés à son chevet ce soir du 7 octobre.
    Mais vingt ans plus tard, le 7 octobre 1998, Matthew Shepard est devenu le wake-up call de l’Amérique.

     

 

 

 

6. Portrait d’un Wikiman

  • Steven Pruitt, cet américain de 33 ans originaire de Virginie a enregistré 2,5 millions de modifications d’articles sur l’encyclopédie en ligne, gratuite et participative, Wikipedia.

    C’est beaucoup de corrections, donc il serait normal qu’il ne se rappelle pas de sa préférée. Mais il répond immédiatement: « Pohick Church ».
    C’est parce que cette église Episcopale de Lorton en Virginie, est située dans son quartier, et qu’elle fait partie de l’histoire de la Virginie et importante pour la famille, dont les origines remontent au Commonweatlh de 1635.
    Mais c’est surtout pour la raison qu’on attendrait d’un intello qui passe la plupart de son temps libre à corriger des articles de Wikipedia gratuitement: « Je voulais me donner un défi. Je voulais développer un article depuis le début. »
    (…)
    Grâce à Pruitt, l’article « pohick Church » comprend désormais 122 notes et références à des sources externes.
    « Mes centres d’intérêt ne sont pas les plus ordinaires, mais je les aime et je les poursuis. »

    Selon la Wikimedia Foundation, Pruitt est le contributeur le plus prolifique de la version anglaise de l’encyclopédie en ligne. Sur les 5,7 millions de pages, il en a complété un tiers.
    « Les articles qu’on lit sur Wikipedia sont disponibles grâce au travail généreux de volontaires comme Steven » explique Kui Kinyanjui, le vice-président des communications de la Wikimedia Foundations.

    Fondé en 2001, Wikipedia s’est rendue célèbre en permettant à quiconque d’ajouter du contenu. Plus de 34 millions de personnes se sont enregistrées mais seulement une centaine de milliers contribuent régulièrement au site.
    Pruitt est seulement l’un des sept usagers à avoir atteint plus d’un million de corrections, et le seul à avoir dépassé les deux millions.

    * « The Wikipedia Contributor behind 2.5 million edits » de Stephen Harrison – The Washington Post

 

 

 

 

7. La Mascotte du Jour

 

  • La nouvelle mascotte de l’équipe de Hockey sur glace des Philadelphia Flyers, « Gritty », introduite lors du début de saison fin septembre et qui ressemble à un « Flaming Hot Cheetos sous acide » a réussi sa mission: Faire parler d’elle.« Honnêtement, c’est assez génial de voir qu’ils sont allés très loin avec cette créature. On a besoin de plus de mascottes dégoûtants, horribles et sadiques comme celles-ci » souligne Pete Blackburn sur CBS.

    Elle est tellement moche que tout le monde en parle: Stephen Colbert en a fait un reportage, elle s’est battue avec Rick Gervais sur le plateau de Jimmy Fallon, ellea fait une entrée spectaculaire sur la glace accompagnée par la musique de Miley Cyrus, elle a saccagé un magasin de souvenirs, a fait l’objet d’un article dans le New Yorker, devrait être l’un des costumes les plus populaires de Halloween cette année à Philly, et plus important, a réussi a gagné l’affection des fans de l’équipe. 
    Longue vie à Gritty!

 

 

 

 

 

8. On vit une époque formidable

… Pour Emeline, qui suit assidument le Kiosque de Lyon après des passés à New York. 😉

  • Comme l’a dit Alyssa Milano: La droite a remporté Kavanaugh mais elle perd la « bataille culturelle ». Pour preuve, la chanteuse pop préférée des Déplorables du Sud, Taylor Swift, a pris fait et cause pour le candidat démocrate du Tennessee contre la candidate républicaine, dont elle a trouvé le programme affreux.
    Depuis Trump aime 25% moins Taylor Swift. The Hill
  • Christine Blasey Ford, qui a témoigné devant le Comité Judiciaire sur la tentative de viol dont elle a été victime, adolescente, aux mains de Brett Kavanaugh, ne pourra pas rentrer chez elle en Californie avant quelques mois à cause des menaces de mort dont elle continue de faire l’objet. Twitter/KasieDC
  • Hope Hicks, l’ancienne directrice de communication de la Maison Blanche âgée de 29 ans, vient d’être embauchée au même poste, mais chez Fox, la compagnie mère de Fox News, propriété de Rupert Murdoch, l’ami du président. La boucle est bouclée. CNN
  • « An Evening with the Clintons », c’est le nom de la tournée 2018-19 que Bill et Hillary vont effectuer après les midterms, qui a été vendue comme « une discussion unique avec deux personnalités qui ont contribué a façonné le monde et qui ont été témoins des plus importants moments de l’histoire moderne ».  Les tickets vont de 70 à 700 dollars.
    Un conseil: GO AWAY! CNN
  • Liberté d’expression. La semaine dernière, la police d’Hamilton au Texas, a enlevé la pancarte anti-républicaine d’une propriété privée: Le dessin montrait la trompe de l’éléphant républicain soulever la jupe d’une fille qui appelle au secours, accompagné du slogan « Votre vote compte ». Buzzfeed
  • La femme du sénateur ultra-conservateur Rand Paul a tellement peur des attaques des Démocrates qu’elle « dort avec un arme chargée à côté de son lit » et à posé trois verrous sur la porte de sa maison de Bowling dans le Kentucky. Daily Mail
    En attendant, le sénateur s’est fait casser cinq côtes par son voisin l’année dernière à cause d’une pile de broussaille déposée au mauvais endroit. NYT

 

 

 

 

10. Couverture du jour

 

  • Encore une sublime couverture du California Sunday Magazine consacré aux travailleurs saisonniers clandestins, très nombreux dans le Golden State.

    Les travailleurs sans papiers font partie intégrante de la vie de la Central Valley.
    L’agriculture californienne emploie au moins 500 000 ouvriers agricoles et on estime que 60 à 70% d’entre eux ont des faux papiers.

    La plupart du temps, ils plaisantent sur la façon Benny a été expulsé et est revenu sous le nom de Ricardo. Mais il a y eu des fois où les forces anti-immigration ont vraiment secoué la région. Il y a onze ans, des descentes ont déstabilisé la ville de Mendota et le pire pour les habitants a été quand le père d’une enfant handicapée a un reçu un ordre d’expulsion. « Les gens étaient en colère » se rappelle Joseph Riofrio, l’ancien maire. Ils ont manifesté devant la mairie aux cris de « Plus jamais ça ici ».

    Cette année, des villes comme Mendota se sentent à nouveau assiégées (…) Après chaque descente, les rumeurs s’emparent des communautés effrayées.
    Il est difficile de vérifier ces histoires sur l’ICE, une agence fédérale dont les activités sous soumises à moins de surveillance que la police locale. Mais les descentes et les rumeurs ont poussé de nombreux parents à demander à des notaires d’assigner des tuteurs légaux à leurs enfants au cas où ils seraient arrêtés au travail.
    Environ 12% des élèves de Californie ont au moins un parent sans papiers.

    * “Papá, I don’t think you should go to work today.” The dread and hope of migrant farmers and families. de Dina Marcum – California Sunday Magazine.

Published in Revue de presse