L’atmosphère irrespirable de l’élection rappelle les circonstances «cauchemardesques» de la fin de la campagne présidentielle de l’an 2000 se lamentait hier Paul Krugman dans le «New York Times». En 2000, la presse trouvait le candidat intelligent mais sans relief et Bush avait été élu.
Paul Krugman, le prix Nobel d’Economie et célèbre éditorialiste du New York Times redoute sur son blog (lire Hillary Clinton Gets Gored) de voir se reproduire le scénario improbable de la victoire des républicains il y a seize ans – un traumatisme encore palpable chez les Démocrates et les libéraux du pays.
Pour Glenn Greenwald, fondateur de The Intercept, l’éditorial de Krugman participe à « l’effort continu des commentateurs politiques à délégitimer toutes les reportages négatifs à l’encontre d’Hillary Clinton »